Les Oreo seraient aussi addictifs que la cocaïne …

Posted on octobre 16th, 2013 in News by obi3fr

Les Oreo, ces petits biscuits ronds à la crème, produiraient les mêmes effets addictifs que la cocaïne sur le cerveau des rats, selon une étude américaine du Connecticut College. 

Les Oreo, une drogue dure? Selon une étude américaine, leurs effets sur le cerveau pourraient être aussi addictifs que ceux de la cocaïne. Du moins sur le cerveau d’un rat.

Le docteur en neurosciences Jamie Honohandes et son équipe du Connecticut College, aux Etats-Unis, ont effectué des tests sur des rats. Enfermés dans un labyrinthe, les rongeurs avaient le choix entre d’un côté des Oreo et de l’autre, des biscuits au riz soufflé. Ils se sont précipités vers la crème des Oreo. Question de gourmandise? Pas seulement.

Les Oreo stimulent davantage le cerveau que la cocaïne

Les chercheurs ont ensuite comparé ces résultats avec une autre série de tests dans laquelle une partie des rats avaient reçu une injection de cocaïne ou de morphine. Des réactions similaires aux tests Oreo ont été constatées. Pire, les Oreo stimulent davantage les neurones des rats que la cocaïne.

Cette étude confirme « l’hypothèse selon laquelle les aliments riches en matières grasses ou à haute teneur en sucre sont addictifs », selon le professeur Shroeder, qui travaille avec l’équipe de neuroscientifiques.

Ces résultats viennent renforcer une autre étude, publiée en juillet. Le docteur David Ludwig, du Boston Children’s Hospital, révélait que certains féculents activent la même zone du cerveau que l’héroïne ou la nicotine chez les consommateurs.

Source  http://www.lexpress.fr

 

 


La fable bidon de la famille RSA qui gagne plus que la famille salariée

Posted on mars 13th, 2013 in News by obi3fr

Mieux vaut être au RSA que travailler, selon un tableau posté sur et partagé 100 000 fois en deux jours. Sauf que le tableau est truffé d’erreurs.

L’auteur du tableau, « Reynald Pais », précise qu’il l’a réalisé « à partir d’infos brutes trouvées sur le site du gouvernement ».

Il compare la situation financière d’une famille de cinq personnes gagnant un très petit salaire à une autre famille de même taille vivant du RSA. Sa conclusion : la seconde famille, celle qui vit du RSA, s’en tire mieux, avec 500 euros par mois de plus.

Une connerie pour faire rire les copains

Le tableau a été fait sans réfléchir, il est donc complètement faux, comme on va le voir plus loin. Mais apparemment tout le monde s’en fiche : les idées reçues sur le RSA se sont offertes une belle pub grâce à « une connerie destinée à faire sourire quelques amis Facebook », selon l’auteur de cette campagne de désinformation, premier surpris de son succès.

L’idée qu’on peut mieux s’en sortir « sans travailler » n’est pas nouvelle. Il y a deux ans déjà, Laurent Wauquiez déclarait sur BFM :

« Aujourd’hui, un couple qui ne travaille pas, qui est au RSA, en cumulant les différents système des minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel une personne gagne un smic. Ce n’est pas logique, c’est la française qui tourne à l’envers. »

Et ça énerve Martin Hirsch, le père du RSA, auquel nous avons soumis le tableau :

« Ce sont toujours les mêmes conneries. Ça marche parce que les gens ont envie d’entendre ce genre de choses. Ça arme leur aigreur. »

Ça ne pas fait rire non plus Jean-Christophe Sarrot, de l’association ATD Quart-Monde. Il estime que l’on « tape sur les pauvres », leur infligeant ainsi une « double peine » :

« Ça fait souffrir beaucoup de gens. Ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts à partir du 15 du mois et on leur dit qu’ils gagnent plus que les gens qui travaillent. »

Jean-Christophe Sarrot prévient : il n’est pas facile de calculer le montant du RSA. C’est d’ailleurs un problème pour les familles. Mais il a essayé quand même, et nous aussi. Et sans surprise, les résultats ne sont pas les mêmes que ceux qui ont été partagés sur des dizaines de milliers de pages Facebook.

1 – Les revenus

  • L’oubli du RSA activité

Première ligne, première erreur. Et elle est de taille : avec un salaire de 1 200 euros par mois pour un ménage de cinq personnes, la famille est en droit de toucher le RSA activité. Un revenu créé justement « pour que dans tous les cas, on ait un intérêt à travailler », explique Jean-Christophe.

La famille gagnerait donc 18 132 euros par an au lieu de 14 400.

  • Le RSA prend en compte les allocations familiales et logement

Les allocations, dans l’esprit de l’auteur, ce seraient donc le RSA + les allocations familiales. A noter aussi que l’allocation au logement entraîne une réduction de 143 euros du RSA.

La famille touchera donc 1 065 euros par mois de RSA , soit 12 780 par an au lieu de 14 496.

  • La prime de Noël est plus élevée que prévue

Il faut croire que la famille de « fainéants » a été sage, puisquece n’est pas 154 euros qu’elle touchera à Noël mais 380 euros

  • Allocations logement : un peu plus pour les uns, un peu moins pour les autres

L’allocation logement est relativement difficile à calculer, et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une famille hypothétique dont on ne connaît ni le lieu d’habitation, ni la superficie du logement. Jean-Christophe Sarrot a quand même fait son estimation sur le site de la CAF, avec un logement en province au loyer de 500 euros (comme dans le tableau Facebook).

Pour la famille au RSA, ce serait donc 450 euros d’allocations logement (au lieu de 500 euros) et pour les salariés, 350 euros (au lieu de 200).

  • Au total, les revenus annuels de la famille salariée seront de 25 812 euros (au lieu de 20 280) et ceux de la famille au RSA de 18 560 euros (au lieu de 20 650).

2 – Les dépenses

  • Loyer : 500 euros chacun. Pour cette donnée arbitraire, pas d’erreur.
  • La complémentaire universelle pour tous

Selon l’auteur du tableau, la famille de salariés payerait 50 euros par mois pour leur mutuelle . Pour la seconde famille, on leur offre la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), et donc, c’est gratuit.

Mais là encore, il n’a pas bien fait ses devoirs : la famille de salariés est en droit de demander la CMU-C puisqu’elle se trouve en dessous du plafond de 19 835 euros pour un foyer de 5 personnes (tous les revenus n’étant pas pris en compte).

C’est donc 0 euro pour les deux familles pour l’assurance complémentaire.

  • Impôts locaux et redevance télé

La famille qui touche un smic plus le RSA activité peut être exonérée de ces frais, puisqu’elle se situe en dessous du plafond de revenus.

0 euro encore, pour les deux familles.

  • Cantine des enfants et transports

Pas de frais de cantine, ni de frais de transport (« pas de boulot ! », précise l’auteur), pour la famille au RSA.

Là encore, les données sont arbitraires, et pas forcément justes. L’exonération des frais de cantine dépend non pas de l’attribution du RSA mais de la volonté d’une commission académique. Les deux familles sont donc susceptibles ou non de bénéficier d’un tarif. Pour notre exemple, nous avons donc gardé l’hypothèse d’une exonération totale de cantine pour les deux familles.

Quant au transport, même sans travail, il faut se déplacer : pour chercher du travail, pour accompagner ses enfants à l’école, pour faire ses courses… Nous avons donc rétabli une dépense transport pour la famille RSA.

  • Electricité, eau, gaz

Les tarifs sociaux pour l’énergie sont calés sur l’éligibilité à la CMU-C. Les deux familles en bénéficient de la même façon.

 

3 – Conclusion

La famille vivant du smic et du RSA activité gagne 25 812 euros et ses dépenses contraintes (en considérant qu’elle ne paye pas la cantine) sont de 8940 euros environ par an. Il lui reste donc, après paiement des factures, 16 872 euros par an (1406 euros par mois) pour se nourrir, se vêtir et de divertir.

Pour celle vivant uniquement du RSA, le revenu annuel est de 18 560 euros pour les mêmes dépenses contraintes. Il lui reste donc 9620 euros (soit 801 euros par mois) pour les autres dépenses.

PS : Martin Hirsch a de son côté refait les calculs, à notre demande. Il arrive au résultat suivant, très proche de celui d’ATD Quart-Monde dans son versant « revenus » :

Famille Salariés :

  • 26 256 de revenus ;
  • 12910 de dépenses contraintes ;
  • 13346 de dépenses autres ;

Famille RSA :

  • 18 810 de revenus ;
  • 7300 de dépenses contraintes ;
  • 11310 de dépenses autres.

Voir le tableau détaillé ci-dessous. Son commentaire :

Voir le document

(Fichier PDF)

« Le calcul est complètement faux :

  • La famille “ salarié ” a le droit à 300 euros par mois de RSA activité ;
  • le RSA de la famille “ RSA ” a été surévalué (oubli de la déduction du forfait logement) ;
  • l’allocation logement de la famille “ salarié ” est largement sous-évalué (j’ai vérifié en faisant des simulations sur le site de la CAF) ;
  • la comparaison part du principe que la famille “ salarié ” n’a droit à aucun droit connexe ; hors étant donné son bas niveau de ressources, elle ne paye surement pas la cantine à taux plein par exemple. »

Source Rue89


Maladie d’Alzheimer: quel est votre facteur de risque ?

Posted on juillet 20th, 2011 in News by obi3fr

Une étude présentée mardi suggère qu’à peu près la moitié des cas de la maladie d’Alzheimer dans le monde seraient attribuables à sept facteurs de risque supposés, la plupart liés au style de vie.

Ils sont sept. Sept facteurs de risque supposés de la maladie d’Alzheimer qui contribueraient à près de la moitié des cas dans le monde, d’après une étude présentée mardi lors de la Conférence internationale de l’Association Alzheimer, à Paris. « Nous avons été surpris que des facteurs de style de vie tels que l’inactivité physique et le tabagisme puissent contribuer à un aussi grand nombre de cas de maladie d’Alzheimer que les maladies cardiovasculaires dans notre modèle », explique le Pr Deborah Barnes, à la tête des chercheurs de l’Université de Californie chargé de l’étude.

Les résultats de l’étude suggèrent que 19% des cas de la maladie d’Alzheimer dans le monde pourraient être lié au faible niveau d’instruction, 14% au tabagisme, 13% à l’inactivité physique, 11% à la dépression, 5% à l’hypertension, 2% à l’obésité et 2% au diabète. Selon un modèle mathématique construit par les chercheurs, une réduction de 25% de ces sept facteurs de risque pourrait prévenir plus de 3 millions de cas d’Alzheimer dans le monde. Pour une réduction de 10%, c’est un million de cas qui pourraient être évités.

Mais les chercheurs restent prudents. Car les résultats de cette étude n’ont pas encore été prouvés scientifiquement. Il n’est donc pas démontré que le fait de modifier ces facteurs de risque pourrait diminuer le nombre de cas de la maladie d’Alzheimer. Prochaine étape pour les chercheurs : la réalisation d’études à grande échelle pour savoir si le fait de jouer sur ces facteurs de risque pourrait diminuer le nombre de cas de la maladie. Et le temps presse car le nombre de malades d’Alzheimer et des démences apparentées devrait doubler en 20 ans dans le monde. Selon des estimations de l’association Alzheimer‘s Disease International, il pourrait passer de 35,6 millions aujourd’hui à 65,7 millions en 2030.

Source TF1.fr


Transports, énergie, timbres… tout ce qui augmente au 1er juillet

Posted on juillet 4th, 2011 in News by obi3fr

Comme tous les ans le 1er juillet réserve son lot de revalorisations de tarifs. Zoom sur les principales hausses.

SNCF :

Le prix des billets augmente de 10 centimes à 2,7 euros pour les trains TER et Intercités. Par exemple, un trajet Nantes-Bordeaux coûtera 47 euros en tarif normal, contre 45,7 euros auparavant.

RATP :

Après une hausse moyenne de 3,9% l’an dernier, le tarif du passe Navigo (hebdomadaire, mensuel et annuel) va progresser de 2,7% pour les zones 1 à 4. Par contre, les 130.000 usagers en zone 6, se rendant à Paris, verront le coût de leur abonnement reculer de 11%, en raison de la fusion avec la zone 5, pour qui le prix reste inchangé. Par ailleurs, le carnet de 10 tickets de métro passe de 12 à 12,5 euros.

Timbres :

Il vous coûtera désormais 60 centimes pour poster une lettre de moins de 20 grammes, soit 2 de plus que précédemment. La Poste s’est toutefois engagée à maintenir stable le prix du timbre en 2012.

Electricité-Gaz :

La hausse de la facture d’électricité est de 2,9% en moyenne. Le gouvernement a par ailleurs imposé le gel des prix du gaz pour les particuliers jusqu’à l’élection présidentielle. Mais le régulateur fait pression pour qu’ils soient relevés le 1er octobre.

SMIC :

Comme toujours depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, il n’y aura pas de coup de pouce pour le SMIC. Mais, en raison de la montée de l’inflation, le salaire minimum pourrait être automatiquement revalorisé, d’au moins 2% le 1er août.

Allocations chômage :

Le conseil d’administration de l’Unédic a approuvé une revalorisation de 1,5% des allocations chômage, effective dès ce vendredi.

Autre augmentation : celle de l’âge de la retraite. A compter du 1er juillet 2011, l’âge minimum de la retraite augmente progressivement pour atteindre 62 ans en 2018.

Source © Capital.fr


Un cinquième des cancers seraient liés à l’alimentation

Posted on juin 18th, 2011 in News by obi3fr

Une alimentation équilibrée incluant certains aliments spécifiques permettraient de prévenir le cancer.

Environ 20% de l’ensemble des cancers serait causé par l’alimentation, contre 30% qui serait associé à des hormones déjà présentes dans l’organisme et 30% au tabac, a affirmé David Khayat, chef du service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière, au micro d’Europe 1, lundi 13 juin.

Le spécialiste a également indiqué qu’une meilleure alimentation pouvait avoir un impact positif sur le développement des cancers, même s’il n’existe « pas d’aliments qui traitent le cancer« .

Auteur du livre Le vrai régime anticancer, le cancérologue David Khayat estime que le thé vert, le jus de grenade, le gingembre, le pain et la viande rouge sont des aliments anticancers, contrairement au saumon et au thon rouge qui seraient cancérigènes.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (Anses) a rendu un rapport d’expertise, le 27 mai dernier, suggérant qu’il n’existe aujourd’hui aucun aliment, nutriment ou complément alimentaire en soi capable de prévenir le cancer.

Toutefois, l’agence sanitaire a précisé qu’une alimentation équilibrée et diversifiée associée à une activité physique régulière pouvait aider à prévenir le risque de certains cancers, préconisant notamment de limiter la consommation d’aliments à forte densité énergétique, l’absorption de boissons alcoolisées, et la consommation de viandes rouges, de charcuteries, de sel et d’aliments salés.

Source Metro


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