Un surpoids modéré pourrait favoriser la longévité

Posted on janvier 3rd, 2013 in News by obi3fr

Si les niveaux élevés d’obésité sont bien associés à un risque accru de mortalité – quelle qu’en soit la cause -, un surpoids modéré semble en revanche corrélé à une diminution de la mortalité. Ce sont les résultats de l’analyse des données d’une centaine d’études – pour la plupart nord-américaines et européennes -, regroupant au total plus de 2,88 millions d’individus et prenant en compte plus de 270 000 décès.

Ce travail, mené par Katherine Flegal, des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains, et trois collègues nord-américains, a été publié, mercredi 2 janvier, dans le Journal of the American Medical Association. Il a été financé sur des fonds publics et aucun des auteurs n’a déclaré de conflit d’intérêts.

Le docteur Flegal et ses collègues ont analysé les études utilisant les définitions standardisées de poids en vigueur aux Etats-Unis, établies sur la base de l’indice de masse corporel (IMC). Celui-ci est défini comme le rapport du poids (en kilogrammes) divisé par la taille (en mètres) au carré.

L’IMC normal est situé entre 18,5 et 25. On parle de surpoids pour un IMC compris entre 25 et 30. L’obésité de grade 1 correspond à un IMC allant de 30 à moins de 35. A partir d’un IMC de 35 commencent les obésités de grade 2 et 3.

L’examen du risque relatif de décéder pour ces différentes catégories, quelle qu’en soit la cause, a mis en évidence une réduction de 6 %, statistiquement significative, pour les personnes en surpoids, par rapport à celles ayant un IMC normal.

L’obésité de grade 1 n’est pas associée à une mortalité accrue, contrairement à celles de grade 2 et 3. Ces tendances étaient toujours présentes lorsque les auteurs n’ont pris en compte que les études où le poids et la taille étaient réellement mesurés et non simplement déclarés par les participants.

Les conclusions de cette « méta-analyse » pourraient surprendre mais elles ne sont pas inédites. « Ces résultats sont globalement cohérents » avec deux précédentesanalyses groupées d’études utilisant ces catégories standardisées, effectuées en 2005 et 2007, précisent Katherine Flagel et ses coauteurs.

« Etre obèse n’est pas sain »

De même, des études expérimentales (sur des vers, des levures ou des souris) tendaient plutôt à montrer un accroissement de la longévité en cas de restriction de l’apport calorique. Mais elles ont été contredites par une étude sur des singes rhésus, parue en septembre 2012 dans Nature.

Aux Etats-Unis et au Canada, le taux d’obèses dans la population adulte est respectivement de 36 % et 24 %. L’absence d’un accroissement significatif de la mortalité pour la catégorie 1 d’obésité fait dire aux auteurs que « la principale contribution à l’excès de mortalité chez les obèses est due aux niveaux plus élevés d’IMC ». Les patients modérément obèses seraient pris en charge plus tôt par les médecins et bénéficieraient de réserves métaboliques supérieures à la normale face à certaines maladies.

« Il ne fait aucun doute que le fait d’être obèse n’est pas sain car cela accroît le risque de diabète adulte, de maladies cardiaques, de cancer et de nombreux autres problèmes de  », prend toutefois soin de préciser le Dr Thomas Frieden, directeur des CDC, dans un communiqué.

L’éditorial accompagnant l’analyse pointe aussi le fait que l’IMC ne rend compte que d’environ deux tiers des variations d’adiposité globale entre individus. A poids égal, il n’y a pas de distinction entre le sexe, l’ethnie, l’âge et la masse musculaire des sujets. Il reste, poursuit l’éditorial, « un indicateur imparfait du risque métabolique ».

Source LeMonde


Alimentation: la chasse au gaspi est lancée !

Posted on mai 25th, 2012 in News by obi3fr

Achetez-moins, mangez-mieux, ça peut rapporter gros ! Tel est en substance le message que l’on peut faire passer quand on sensibilise au gaspillage alimentaire. Alors que le réseau associatif France Nature Environnement vient de lancer une opération de coaching minceur de nos poubelles, je me suis dit qu’il était bon de vous faire un petit récap des trucs et astuces pour mieux gérer ce type de débordement.

Boulimie générale

Chaque année, les Français mettent 1,2 million de tonnes de nourriture à la poubelle, ce qui représente environ 20 kilos de déchets par personne et par an. Sur ces 20 kilos d’aliments gaspillés, explique l’ADEME, 7 kg sont encore emballés et 13 kg sont des restes de repas ainsi que de fruits et légumes.

D’après la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), si on y ajoute le gaspillage au restaurant, ce sont 95 kilos d’aliments qui seraient jetés en Europe par personne et par an – voire 280 kilos si on inclut les pertes à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement.

Chose intéressante, c’est l’argent gaspillé par la même occasion : le coût par foyer varie de 200 à 1.500 euros, selon que l’on prenne en compte ou non les coûts de production, de distribution et de mise au rebut des aliments gaspillés.

France Nature Environnement (FNE) dénonce donc un « scandale éthique » dans un contexte de malnutrition, mais aussi « un scandale environnemental majeur« , du fait de l’espace, des pesticides, de l’eau, du pétrole « utilisés en vain« .

Comment faire, dans ces conditions, pour cesser ce carnage généralisé ?

10 bonnes résolutions

Tout le monde ne pourra pas être coaché par FNE, alors voilà quelques bonnes pratiques et solutions alternatives réunies pour vous.

Une solution simple consiste à prévoir ses menus à l’avance et faire une liste de courses en fonction. Si cela peut paraître contraignant au début, c’est un vrai gain de temps par la suite. J’ai toujours vu faire ma maman ainsi d’ailleurs : on prévoit les repas du midi et du soir pour la semaine à venir, on établit sa liste de courses en fonction, puis on n’a pas besoin de se creuser la tête en rentrant le soir pour savoir ce que l’on mange, c’est déjà prévu !

Gare aux dates de péremption : quand vous faites vos courses, prenez des denrées dont les dates de péremption sont éloignées dans le temps. Petit rappel : on distingue les DLC (dates limite de consommation, « à consommer jusqu’au… », une limite impérative – souvent pour la charcuterie, la viande, les plats cuisinés) des DLUO (dates limite d’utilisation optimale, après laquelle le produit peut avoir moins de goût mais ne vous fait pas courir de danger). La DGCCRF et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) sont calées sur le sujet si jamais vous avez un doute. Le bon sens veut aussi d’utiliser son nez pour sentir les aliments avant, en cas de doute !

Achetez en vrac si cela vous est possible, comme cela vous ne prenez que les quantités dont vous avez besoin, et limitez en plus les emballages !

Cuisiner les restes ou les congeler, ça tombe sous le sens mais ça n’est pas toujours évident ! Pour le pain dur, pensez « pain perdu » plutôt que de le jeter, ça fera le bonheur des petits et des grands. Un risotto aus légumes ou une ratatouille, une salade folle ou une tarte aux légumes, c’est facile à faire et ça permet d’utiliser les restes oubliés du frigo parfois.

Je cuisine les fanesInnovez en cuisinant les fanes ! J’étais sceptique au début mais cela se révèle utile et on réalise véritablement la richesse que l’on jette ensuite : j’ai appris à cuisiner les fanes avec le livre d’Amandine Geers et Olivier Degorce, Je les fanes. Quand j’achète des fèves, je cuisine aussi les cosses en velouté. Pour les fanes de carottes, c’est pareil, je les mets dans une tarte. Et puis comme j’achète des fruits et légumes bio, je n’épluche que très rarement les produits que je consomme. Même la peau de banane (bio et équitable de préférence) cuite se mange, et oui !

Compostez. Une pratique peut être plus facile quand on est la campagne, mais en ville les choses progressent. Il existe maintenant des composteurs d’appartement ou des composts d’immeuble. Cela permet d’alléger le poids de nos poubelles en mettant tous les déchets alimentaires (ou presque, il y a quelques précautions à prendre) dans un bac spécial qui permettra ensuite d’obtenir un engrais bien utile pour le jardin. Pour ceux qui le souhaitent, on peut même faire appel au lombricompostage en adoptant une colonie de vers ou se former avec un maître composteur.

Vous pouvez aussi devenir Freegan et manger gratuitement en demandant les restes et invendus aux fournisseurs alimentaires, en récupérant les restes directement dans leurs poubelles ou en récupérant les excédents. Les gratuivores ont « une éthique anti-consumériste de la nourriture » d’après le fondateur du mouvement, Warren Oaks, qui pourrait vous inspirer ?

Mieux encore, rejoignez Re-Food, l’association fondé par l’Américain Hunter Halder qui vit à Lisbonne depuis vingt ans. Début 2011, il a commencé à faire la tournée des restaurants de son quartier, en vélo, pour récupérer leurs restes qu’il donne à ceux qui manquent de nourriture. Aujourd’hui, près de 150 bénévoles ont rejoint sa démarche, 90 restaurants et boulangeries offrent leurs restes de repas et de pain et Re-food dispose d’un local avec un réfrigérateur pour recevoir et stocker la nourriture, puis préparer des portions dans de bonnes conditions d’hygiène. Chaque jour, 160 personnes en profitent et Hunter souhaite étendre sa démarche à d’autres villes.

A noter : jusqu’au 1er octobre 2012, vous pouvez aussi participer au concours « la recette zéro déchet 2012″. Le principe du concours est simple : une ou plusieurs personnes réalisent, au nom de leur collectivité ou de leur entreprise, deux recettes. La seconde est réalisée avec les restes de la première. Plus d’informations par ici.

Source LeMonde


Un cinquième des cancers seraient liés à l’alimentation

Posted on juin 18th, 2011 in News by obi3fr

Une alimentation équilibrée incluant certains aliments spécifiques permettraient de prévenir le cancer.

Environ 20% de l’ensemble des cancers serait causé par l’alimentation, contre 30% qui serait associé à des hormones déjà présentes dans l’organisme et 30% au tabac, a affirmé David Khayat, chef du service de cancérologie à la Pitié-Salpêtrière, au micro d’Europe 1, lundi 13 juin.

Le spécialiste a également indiqué qu’une meilleure alimentation pouvait avoir un impact positif sur le développement des cancers, même s’il n’existe « pas d’aliments qui traitent le cancer« .

Auteur du livre Le vrai régime anticancer, le cancérologue David Khayat estime que le thé vert, le jus de grenade, le gingembre, le pain et la viande rouge sont des aliments anticancers, contrairement au saumon et au thon rouge qui seraient cancérigènes.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail (Anses) a rendu un rapport d’expertise, le 27 mai dernier, suggérant qu’il n’existe aujourd’hui aucun aliment, nutriment ou complément alimentaire en soi capable de prévenir le cancer.

Toutefois, l’agence sanitaire a précisé qu’une alimentation équilibrée et diversifiée associée à une activité physique régulière pouvait aider à prévenir le risque de certains cancers, préconisant notamment de limiter la consommation d’aliments à forte densité énergétique, l’absorption de boissons alcoolisées, et la consommation de viandes rouges, de charcuteries, de sel et d’aliments salés.

Source Metro


Régime dukan : et après ?

Posted on mai 31st, 2011 in News by obi3fr

Trois-quarts des personnes ayant démarré un régime Dukan il y a plus de deux ans ont repris le poids perdu. Telle est la première conclusion de notre vaste enquête Le régime Dukan : et après ?, menée par la rédaction du groupe CCM Benchmark.

Ces chiffres contredisent l’impression favorable laissée par les multiples témoignages très positifs des adeptes de ce régime, particulièrement populaire en France aujourd’hui. Nous voulions aller voir plus loin et savoir ce qu’étaient devenues ces personnes deux, trois, quatre et même cinq ans après avoir commencé ce régime : avaient-elles réellement stabilisé leur poids ?

Après avoir recherché dans la littérature scientifique, nous n’avons trouvé aucune étude à long terme sur le sujet. Devant ce constat, les rédactions de Santé-médecine et du Journal des Femmes Santé, accompagnées par le département Etudes de CCM Benchmark, ont donc lancé une vaste enquête indépendante, à laquelle ont répondu pas moins de 4 761 internautes. Au-delà des chiffres, cette enquête, qui fait l’objet d’une publication dans la revue médicale Obésité*, permet de prendre conscience de l’aspect éphémère des régimes rapides et trop restrictifs.

Le rapport est à télécharger !

Source JournalDesFemmes


Cauchemar en cuisine … Un putain de « Cauchemar »

Posted on avril 20th, 2011 in TéléRéalité by obi3fr

Nous étions là, heureux, un joyeux vol-au-vent nous papillonnant dans la tête, encore ravigotés par le bonheur de voir une petite pousse percer la carapace de la crise. Oui, en 2011, en France, un jeune peut encore réussir : c’était la victoire, l’autre lundi, de Stéphanie dans Top chef sur M6. Cent mille euros pour lancer son propre restaurant, créer des emplois et repriser à petits points appliqués le tissu social de sa région. Quand, cling, bang et clang, dans un fracas de batterie de précipitée sur le sol carrelé de la réalité, M6 – encore elle – nous douche à l’écossaise. Après avoir dessiné de beaux lendemains pour de jeunes chefs, elle leur biffe le surlendemain à l’encre de chipiron : « Cauchemar en cuisine ». Lundi à 20 h 45, la Six va nous faire entrer à coups de poêle dans la caboche que la boustifaille, c’est un métier. Et ce, en exposant à l’opprobre public des restaurateurs à deux doigts de tirer le rideau, jusqu’à ce qu’un superhéros vienne les tirer de la mouise en lançant son fameux cri : « Putain mais merde c’est dégueulasse. »

Fier Gordon

Grâce aux petits cailloux que nous venons de semer (« à l’écossaise » et « putain »), vous, fidèles lecteurs, avez reconnu l’un de nos héros : Gordon Ramsay. Le chef du Trianon à Versailles (au fait, Gordie, la prochaine fois, on prendra des merguez Rossini) a élevé sa mauvaise humeur au soleil écossais et en a fait sa marque de fabrique dans la version originale de Cauchemar en cuisine : Ramsay’s Kitchen Nightmares. Ses colères épiques envers le restaurateur en train de couler la baraque ont fait de Gordon l’un des pionniers de la télé-réalité culinaire qui envahit nos petits écrans mieux qu’une colonie de staphylocoques dorés la cuisine d’un Quick. Une teigne des Highlands, ce Gordon, la terreur des tartans. Sitôt débarqué dans le boui-boui qu’il a pour mission de redresser, il prend vapeur : contre le fucking serveur, le fucking commis, le fucking réfrigérateur où le fucking cuisinier a oublié ce qui ressemble désormais à une fucking « merde de mouton infestée de fourmis ». De fucking fourmis, évidemment. Dire si Gordon est un ami. Surtout quand on sait que le tout est nappé d’un rugueux accent écossais et de scènes torrides où Gordon se dépoile pour enfiler son fucking… mais non, juste son fucking tablier. Et le voilà aux fourneaux : il refait la carte, la déco, l’éducation à l’hygiène du chef local ; il dispense cours de cuisine et coups de pied au cul avec une égale générosité jusqu’à ce que les clients retrouvent le chemin du restaurant. Gordon s’en va alors, le devoir accompli mais non sans s’acquitter d’une dernière bourrade.

A la Ramsay

En suédois, Gordon Ramsay se dit « Alexander Nilsson ». En flamand, prononcer « Luc Bellings », en allemand « Christian Rach » et en norvégien « Eyvind Hellstrøm ». A chaque adaptation, son Gordon local, toujours irascible, toujours aussi prompt à distribuer des coups de tatane aux restaurateurs dans la panade. Aux Etats-Unis, c’est subtil, on dit « Gordon Ramsay » puisqu’il s’est laissé aller à adapter lui-même la version américaine de son Kitchen Nightmares où, pudibonderie oblige, tous ses fucking se transforment en « biiip », réduisant considérablement la durée des dialogues. En France, après une tentative d’imitation de sinistre mémoire (c’était, en 2005 et déjà sur M6, Panique en cuisine, avec Jean-Pierre Coffe) et la diffusion de Gordon doublé en français chaque dimanche sur W9, la Six a enfin trouvé son Ramsay. Prononcez (sans éternuer) « Etchebest ». Même faciès de bouledogue, même allure de boxeur, le chef (deux étoiles au compteur) Philippe Etchebest pousse le mimétisme gordonien jusqu’au particularisme régional : il est basque. Mais rassurez-vous, il nous sert des plâtrées de fucking. Que le CSA ne sorte pas de son coma, c’est en français : « Ah putain, merde, putain, merde, putain c’est chiant. » Variante : « Putain, ça pue. » Déclinaison : « Ah putain, c’est dégueulasse. »

Etchebest mais pas mieux

Ça commence comme un clip du Medef diffusé sous le manteau après la victoire d’Olivier Besancenot en 2012 : « En France, ils sont des milliers chaque année à se lancer dans le rêve d’une vie : ouvrir un restaurant. Ils donnent 100% de leur temps et investissent toutes leurs économies. Mais souvent les affaires tournent mal. » Les zooms déchirants détaillent les cernes bistre des cuistots désespérés tandis que, remuant le couteau dans ces plaies de la tortore, crissent des lames qu’on aiguise. Après, c’est comme quand Batman enfile son costume : gros plans sur des doigts musclés refermant un col ourlé d’un liseré bleu-blanc-rouge, oui celui qui distingue de la valetaille le meilleur ouvrier de France. Il noue son tablier et ça fait le bruit d’un fouet : « Mon nom, Philippe Etchebest. » Très impressionnant. « Je suis pas là pour être gentil, je suis là pour les sortir de la mouise », prévient le justicier prêt à tous les sacrifices : « Je donnerai mes tripes et mon cœur. » Oh non pas des abats, beurk.

En face, les calamités du jour. Paul-Marie et Sissi d’abord, tenanciers d’une gargote sur le port de Toulon et adeptes du tout-surgelé. Etchebest leur fait découvrir la lumière : dans le port, juste en face, il y a des poissons et quand on les mélange avec du vin blanc, c’est bon. Un petit coup de Valérie Damidot plus tard (car Etchebest refait aussi la déco), le restau est sauvé. Notre Gordon tricolore est maintenant du côté d’Avignon à tenter de ranimer Christophe, cuisinier au bord du gaz. « Cet endroit me déprime, on caille, y a personne, on déjeune dans une ambiance de manoir, on attend plus que la visite du comte Dracula », décrit Etchebest. Là, d’un coup, alors que dans le premier numéro, Etchebest avait consciencieusement imité Ramsay jusque dans le moindre de ses emportements, voilà qu’il a les foies. La faute au cuistot : « Je suis arrivé, j’ai cru qu’il allait s’évanouir », se justifie Etchebest. Qui, peu à peu, se ramollit comme une nouille gorgée d’eau : « Le brusquer ne sert à rien », qu’il dit. Et Etchebest de nous psychanalyser le gâte-sauce, de le dorloter. Un scandale. A nous, Gordon ! Un coup de pied au cul du fucking cuisinier, un autre à cette fucking petite fille d’Etchebest. Non mais alors.

Source Ecrans.fr


Page suivante »