Dénoncer vos voisins ?
Aidez le Minstère du civisme et de la délation à remettre la France sur les rails en signalant tout comportement suspect grâce à ce formulaire !!!
On peut déjà commencer par ses voisins !
Aidez le Minstère du civisme et de la délation à remettre la France sur les rails en signalant tout comportement suspect grâce à ce formulaire !!!
On peut déjà commencer par ses voisins !
C’était à prévoir. Dans un article qui relate la conférence de presse qu’a organisée mercredi l’Hadopi, un journaliste de TF1.fr rapporte les confidences d’un membre de la Haute autorité des droits, obtenues en coulisses : « certains Français nous adressent des courriers pour dénoncer leur voisins !« . La petite phrase a beaucoup circulé, notamment sur Twitter, mais elle a été mal comprise.
Il ne s’agit pas de dénoncer spontanément un voisin qui téléchargerait Les Bronzés 3, pour s’offusquer de son manque de goût ou de ses actes de piratage qui tuent des artistes. Il s’agit plutôt, selon toutes vraisemblances, de courriers adressés à l’Hadopi par des abonnés qui ne comprennent pas l’accusation dont ils ont été destinataires, et qui s’en défendent en disant que si ça n’est pas eux, ça peut être leur voisin. Rien de plus simple en effet que d’utiliser la connexion WiFi d’un voisin qui n’aurait pas pensé (ou souhaité) en interdire l’accès, ou qui aurait utilisé une méthode de chiffrage trop faible, type WEP ou WPA1.
Avec ses 10 000 mails par jour promis en 2011, l’Hadopi va devenir une machine à générer le soupçon dans le voisinage, voire la paranoïa malsaine.
Si l’on reçoit un avertissement que l’on estime immérité, comment savoir quel voisin a piraté l’accès ? Si après avoir reçu le premier courriel, l’abonné a protégé son accès avec une clé WPA2 introuvable, un antivirus, un anti-spam, un logiciel de contrôle parental, un anti-spyware, et un chien dangereux, et que l’on reçoit tout de même un recommandé menaçant, comment prouver que l’on avait bien sécurisé son accès à Internet ? Si l’on énonce toutes les précautions prises, cela ne va-t-il pas sonner comme un aveu de culpabilité ? « Ca ne peut donc pas être votre voisin, donc c’est bien vous qui avez téléchargé ! ». Comment savoir si le gentil voisin venu dépanner l’ordinateur portable de tonton n’avait pas gardé le papier sur lequel il avait noté la clé WPA2 que personne ne sait changer ? Comment même savoir si c’est bien un escroc de voisin qui a utilisé l’accès, ou s’il ne s’agit pas d’une erreur commise lors du relevé de l’infraction, ou de son traitement par l’Hadopi ?
Source numerama – Auteur Guillaume Champeau
Alors que la riposte graduée a surtout comme effet d’inciter les internautes à migrer vers des solutions autres que le P2P, l’ancien ministre Jacques Toubon assure qu’une « extension réglementaire » permettra demain à l’Hadopi de s’attaquer au streaming. Ce qui est faux, aussi bien juridiquement que technologiquement.
La suite à lire ici !
En proie à des lenteurs importantes avec des sites comme MegaUpload, les abonnés Orange ont depuis hier la joie de voir apparaître un message très explicite du fameux site de téléchargement. Ce dernier explique ainsi la situation et les rapports entre Orange et les fournisseurs de transit Cogent et Tata.
Mieux encore, MegaUpload incite les abonnés touchés par ces lenteurs abominables de contacter le service client d’Orange, voire tout bonnement de changer d’opérateur et d’aller voir du côté de SFR, Free ou Alice, qui n’ont pas ces problèmes de débits (sauf parfois à certaines heures bien précises, le soir en général).
Pour rappel, depuis plusieurs années maintenant, les Orangenautes ont d’énormes problèmes de connexion avec certains sites, et en particulier avec YouTube, MegaUpload et Megavideo. S’il y a eu quelques améliorations du côté de YouTube, ce n’est néanmoins pas le cas concernant MegaUpload et MegaVideo.
Or ce dernier, notamment avec la migration impliquée par Hadopi, connaît une croissance importante depuis quelques mois. Sachant que les abonnés Orange représentent quasiment la moitié des abonnés en France, la situation actuelle est donc une perte énorme en visiteurs (et en euros…) pour MegaUpload. D’autant que la France n’est pas le seul pays concerné, les abonnés espagnols chez Orange subissant les mêmes tracas.
Nous attendons une réaction officielle de la part d’Orange.
Source PCImpact
On ne sait pas encore si la loi Hadopi va soutenir la création en France, mais elle aura au moins aidé des services qui proposent des solutions plus rapides et moins exposées que le peer-to-peer pour les pirates. Alors que le portail Allostreaming a signé la plus forte progression sur Google en 2009, de nouvelles mesures montrent que les services de téléchargement direct ont le vent en poupe dans l’Hexagone.
L’organisme de statistiques ComScore a transmis à nos confrères du Figaro des informations sur l’audience française de MegaUpload. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle se porte à merveille. Pour le mois de novembre 2010, pas moins de 7,4 millions d’internautes français se sont rendus sur l’hébergeur. Il y a deux ans et demi, en août 2008, MegaUpload n’attirait « que » 350 000 Français.
L’explosion de la popularité de MegaUpload ne s’est pas produite par hasard. Ce sont les débats parlementaires sur le piratage des œuvres culturelles numérisées sur Internet et les moyens de répression choisis pour y mettre fin qui ont poussé de nombreux internautes adeptes du téléchargement illicite à se détourner des réseaux peer-to-peer pour migrer sur des solutions moins exposées.
En effet, la société désignée pour collecter les adresses IP des internautes téléchargeant des fichiers piratés, TMG, ne peut pas intervenir sur les services de téléchargement direct ou de streaming. Ce n’est ni possible techniquement ni légalement. Nombreux sont les internautes à l’avoir compris, au regard des statistiques fournies par ComScore.
Le décollage de MegaUpload en France, entre août 2009 et novembre 2009, est survenu au moment même où les deux lois Hadopi ont été promulguées par Nicolas Sarkozy. En effet, la première l’a été le 12 juin 2009 et la seconde le 28 octobre 2009. Même des personnalités françaises téléchargent depuis cette plate-forme, à l’image de Thierry Lhermitte, pourtant actionnaire de TMG.
En mars 2010, une étude menée conjointement par le laboratoire M@rsoin et l’université de Rennes avait perçu cette évolution dans les usages. Si la part des utilisateurs sur les réseaux peer-to-peer comme BitTorrent a baissé, le nombre d’internautes optant pour des solutions techniques de piratage ignorées par la Haute Autorité, comme le streaming, le VPN, les newsgroups ou le téléchargement direct, a augmenté de 27 %.
Source Numerama