2010 : les films les plus téléchargés sur BitTorrent sont…

Posted on décembre 27th, 2010 in Cinéma by obi3fr
Le top des les plus téléchargés sur BitTorrent en 2010 élaboré par le site Torrentfreak révèle une nouvelle fois que succès du box-office rime souvent avec carton sur les réseaux . Cette année, l’incontestable numéro un est, sans surprise, le long métrage Avatar de James Cameron.

Sorties fin 2009, les aventures de Jake Sully sur la planète Pandora ont généré depuis leur arrivée dans les salles obscures près de 2,8 milliards de dollars. Un engouement qui s’est également ressenti sur les réseaux d’échange faisant appel au protocole BitTorrent, puisque selon Torrentfreak, le film y aurait été téléchargé près de 17 millions de fois dans l’année.

En deuxième position arrive Kick-Ass, avec un volume estimé à 11 millions de téléchargements. Sorti courant 2010 et moins médiatisé qu’Avatar, lui n’a enregistré qu’une centaine de millions de dollars de recettes en salles. Cet hommage à la culture geek aurait-il trouvé un écho tout particulier auprès des adeptes du illégal ?

Derrière arrivent Inception, Shutter Island et Iron Man 2, suivis par Le Choc des Titans, tous quatre correspondant à des volumes de téléchargement compris entre 8 et 10 millions. Toy Story 3 et Alice au Pays des Merveilles, pourtant tous deux très lucratifs, n’apparaissent pas dans ce classement.

Pour procéder au classement reproduit ci-dessous, Torrentfreak indique avoir compilé des statistiques émanant de différents trackers BitTorrent, en prenant en compte la totalité des versions d’un même film mises à disposition des internautes, notamment les enregistrements réalisés en salle. Les autres formes de téléchargement, d’eMule au direct download, ne sont pas envisagées ici, ce qui fait qu’on retiendra plus la hiérarchie établie que les valeurs absolues présentées.

top 10 téléchargements films bittorrent 2010
Source Clubic
Peut être qu’un jour il n’y aura plus de classement comme ça … grâce  à :-)
Tiens ça me fait penser que je suis un peu en retard dans mes films ;-) )))

Encore un coming-out de pirate …

Posted on novembre 9th, 2010 in Informatique by obi3fr

Après Sardou, Thierry Lhermitte confesse télécharger sur MegaUpload …

Lors d’une émission diffusée sur France 5, l’acteur Thierry Lhermitte a livré en partie sa position sur la loi . Il regrette que le texte ne réponde pas totalement à la problématique du illégal et se dit régulièrement insulté sur le Web.

Logo article hadopi 200
Le 15 octobre dernier, Thierry Lhermitte était l’invité de l’émission « C à vous ». Interrogé au sujet de la loi Hadopi, il explique : « Hadopi protège 100 dans l’année et 10 000 morceaux de musique. Sur la loi il y a beaucoup à en dire mais sur le principe je pense qu’il est normal de faire payer la Culture ». Logique.

Il faut préciser que l’acteur utilise l’informatique depuis plusieurs années. Il est même actionnaire de la société TMG (Trident Media Guard), l’entreprise qui est chargée de collecter les adresses IP des internautes qui téléchargent du contenu illégal. TMG dresse un procès verbal qu’il transmet ensuite à l’Hadopi. Libre à elle d’enclencher le processus de la riposte graduée.

Pour autant, une incompréhension peu subtile survient. Dans la vidéo reprise par Numerama, Thierry Lhermitte explique : « même récemment, je tape un film et on me le propose sur Megaupload. Je l’ai téléchargé, une heure après j’avais un fichier en .avi avec le film. Est-ce que j’ai fait quelque chose d’illégal, je n’en sais rien ».

L’acteur évoque alors clairement le manque d’offre légale et le « bordel noir » des industries musicales et qui ont pris du retard face aux progrès de la technologie… Un motif qui pourrait être qualifier de léger pour se justifier et qui a le mérite de brouiller les pistes sur son soutien, ou non à la loi.

Toujours est-il que cette sortie rappelle celle de Michel Sardou qui expliquait avoir téléchargé le film Iron Man 2 tout aussi illégalement.

Source Clubic



Début du filtrage des contenus sur Internet ?

Posted on août 10th, 2010 in Informatique by obi3fr

La justice a ordonné aux fournisseurs d’accès de bloquer l’accès aux sites de jeux illégaux, ouvrant la voie à un filtrage des contenus. La Quadrature du net fait valoir « un risque de censure collatérale d’autres sites hébergés » au même endroit.

La justice a ordonné vendredi 6 août aux fournisseurs d’accès à (FAI) Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free, Numéricable, Auchan Télécom, et Darty de bloquer l’accès aux sites de jeux illégaux, ce qui pourrait ouvrir la voie à un filtrage d’internet.

Dans ce jugement rendu en référé par le Tribunal de Grande Instance de Paris, l’autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), récemment créée pour superviser l’ouverture à la concurrence du marché français des paris sur internet, a eu gain de cause contre les fournisseurs d’accès à internet. Ces derniers devront tout mettre en oeuvre pour empêcher les internautes français d’accéder aux sites de jeux contraires à la législation en vigueur.

Cette décision, la première du genre concernant la réglementation des jeux en ligne, devrait dissuader les sites étrangers non agréés par l’Arjel de proposer leurs services sur le territoire national et pourrait rediriger une partie des joueurs vers des sites légaux. Elle pourrait également servir d’exemple à suivre pour d’autres autorités de régulation de l’internet, comme l’, qui pourrait ainsi faire la chasse aux divers sites de partage de musiques ou de .

« Une atteintes aux libertés individuelles »

Les associations de défense de la liberté du web dénoncent une mesure de blocage inefficace et craignent la création d’un précédent qui ouvrirait la voie à un filtrage du contenu de l’internet pouvant mettre en danger la liberté d’expression.

« Le blocage d’un site web par un fournisseur d’accès peut occasionner un ralentissement du trafic et un risque de censure collatérale d’autres sites hébergés sur le même ordinateur », explique le porte-parole de la Quadrature du Net, Jérémie Zimmermann. « Sur un même serveur qui va se retrouver bloqué, vous pourrez trouver par exemple à la fois un site de poker non homologué en France et 100 blogs de dissidents iraniens’, a-t-il ajouté.

Les opérateurs rechignaient jusqu’à présent à appliquer les injonctions de l’Arjel, arguant de la complexité technique d’un filtrage et de la responsabilité première des hébergeurs étrangers des sites illégaux.

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté toutes ces objections, jugeant que malgré l’absence de précisions sur les modalités de filtrage, la loi imposait aux FAI de « prendre toutes mesures de nature à permettre l’arrêt de l’accès au service en cause, soit toute mesure de filtrage, pouvant être obtenu (…) par blocage du nom de domaine, de l’adresse IP connue, de l’URL, ou par analyse du contenu des messages ».

Pas de dédommagement des FAI

Les juges n’ont pas non plus retenu l’argument selon lequel un décret aurait dû prévoir un dédommagement pour les FAI du coût de ces opérations techniques. Dans l’attente de sa publication, les opérateurs seront donc contraints d’instaurer à leur frais un filtrage des sites illégaux. Contacté par Reuters, l’opérateur historique Orange, filiale du groupe France Télécom et également présent sur le secteur des jeux en ligne au travers d’un partenariat avec la Française des Jeux, n’a pas souhaité pour le moment commenter la décision avant d’en avoir eu une « lecture attentive ».

Bouygues Telecom s’est également refusé à tout commentaire.

Dans un affaire similaire, les fournisseurs d’accès à Internet avaient été condamnés en juin 2005 à bloquer l’accès à un site négationniste. Cette décision avait ensuite été confirmée par la Cour d’appel. Le site incriminé, qui a ensuite changé de serveur, reste toujours accessibles aux internautes français.

Source Nouvelobs.com


Exclusif Numerama : le document secret de l’Hadopi sur les moyens de sécurisation

Posted on juillet 30th, 2010 in Informatique by obi3fr

Malgré l’interdiction faite par l’, et en vertu du droit à l’information, Numerama diffuse le document de consultation relatif au projet de spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation. On peut donc, enfin, parler de consultation publique.

Malgré notre demande renouvelée hier, sur le fondement de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 qui organise le droit d’accès aux documents administratifs, la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur (Hadopi) ne nous a pas transmis « le document relatif au Projet de spécifications fonctionnelles des moyens de sécurisation ». Alors qu’il est la base d’une « consultation publique », l’Hadopi estime qu’il s’agit là d’un document secret, de caractère préparatoire. Une situation inédite qui révèle tout l’inconfort de la Haute Autorité face aux moyens de sécurisation, qui sont pourtant la clé de voute de la riposte graduée.

Cependant, plusieurs sources qui ont eu communication du document, parce qu’elles répondent aux critères professionnels définis par la Haute Autorité, nous l’ont transmis. En application de la loi de 1978 et par application du droit à l’information, nous le diffusons ci-dessous malgré la notice « Confidentiel – à ne pas diffuser » qui apparaît sur l’ensemble des 36 pages du document. S’il le faut, nous défendrons en justice ce droit d’information du public.

Le document, pourtant, ne dit presque rien que l’on ne savait déjà des objectifs des moyens de sécurisation. Autonomes ou intégrés dans des suites d’antivirus ou de logiciels parentaux, ils devront analyser les flux et les protocoles et bloquer ou avertir l’utilisateur de trafics « suspects », analyser la configuration informatique de l’utilisateur (notamment ses logiciels de installés, l’utilisation d’un réseau WiFi ouvert…) pour prévenir des risques, et enregistrer les évènements du logiciel dans un double journal, dont l’un sera chiffré pour empêcher sa modification par l’utilisateur. C’est ce journal, déchiffrable à l’aide d’une clé publique fournie à un « tiers de confiance », qui sera transmis à l’Hadopi pour démontrer que le moyen de sécurisation était actif au moment du illégal supposé.

Parmi les contraintes, le document note que les moyens doivent avoir un faible impact sur les performances des machines, être simples d’utilisation et d’installation, être réalisables sous forme de logiciels libres et pour des OS libres, et ne pas transmettre d’informations à des tiers, sauf la clé de déchiffrage du journal. Il sera par ailleurs interdit, et c’est une bonne nouvelle, d’enregistrer un historique de navigation ou de téléchargement.

Parmi les éléments importants, les moyens de sécurisation devront pouvoir être mis à jour automatiquement, notamment pour la récupération des « listes noires, grises ou blanches ». « Il existe plusieurs sortes de listes, par exemple liste noire des sites web interdits par décision de justice, la liste grise des applications suspectes, la liste grise des mots-clés suspects, la liste blanche de l’offre légale. Ces listes peuvent être aussi relatives à des ports TCP, à d’autres entités informatiques », détaille le document réalisé par le professeur Michel Riguidel, qui montre clairement une volonté d’utiliser le logiciel de l’Hadopi à des fins de filtrage.

Le seul passage véritablement stratégique que nous avons décelé qui pourrait justifier la volonté de secret de l’Hadopi est le suivant, qui fait craindre le pire pour les années futures : « pour le moment le parc des boitiers ADSL est très hétérogène, et les boitiers sont dimensionnés de telle manière qu’il est difficile de loger des applications supplémentaires dans ces boitiers. Pourtant, on peut réfléchir à ces solutions pour les futures générations de boitiers, dans le cadre du renouvellement général du parc ».

Contacté par Numerama, le porte-parole de la Quadrature du Net Jérémie Zimmermann juge que « ces specifications délirantes (un super-firewall-antivirus-huissier inviolable tout en un !) illustrent la logique de contrôle des utilisateurs et du Net, parfaitement illusoire, que sous-tend l’HADOPI ». « Il est en soi inquiétant que le gouvernement puisse serieusement envisager ces fonctions de journalisation, enregistrant les moindres faits et gestes des utilisateurs, voire d’étendre le dispositif à toutes les futures « box ». Au dela de ce fantasme sécuritaire, il y a gros à parier que si un tel logiciel voit le jour (ce qui est loin d’etre certain !), il sera contourné et exploité de 15 façons ».

« Il est obcène que l’argent du contribuable soit ainsi utilisé pour se livrer à des expériences de savant fou, dangereuses et vouées à l’échec », condamne-t-il.

Source Numerama

L’intégralité du document est consultable là !


Hadopi : 69 % des Français prêts à renoncer au piratage ?

Posted on juillet 30th, 2010 in Informatique by obi3fr

Un sondage publié par l’institut IFOP vient confirmer la prudence et l’attentisme des internautes français face à l’action de la Haute Autorité. Dans la mesure où celle-ci se met progressivement en marche, beaucoup adoptent un profil bas : 69 % des internautes français seraient prêts à renoncer au piratage. Mais qu’en sera-t-il dans trois, six ou douze mois ? Et quid des solutions alternatives au peer-to-peer ?

Ce matin, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur confirmait avoir réceptionné les premières saisines. Citée par le Nouvel Observateur, la présidente de la Commission de Protection des Droits (CPD) avait indiqué que ces saisines concernaient des fichiers musicaux.

Dans le même temps, Mireille Imber-Quaretta avait précisé que l’envoi des premiers courriers d’avertissement ne commencerait véritablement qu’en septembre, à une date où l’impact médiatique devrait être à son paroxysme, grâce à la rentrée. Désormais, toute la question est de savoir comment les internautes français vont réagir maintenant que la Haute Autorité est entrée dans une phase plus active.

Selon Mireille Imber-Quaretta, toujours citée par le Nouvel Observateur, toute la stratégie repose sur la « peur du gendarme ». « Dès la première recommandation, le nombre de téléchargements illégaux va diminuer. C’est une loi pédagogique, de sensibilisation qui joue sur la peur du gendarme » a-t-elle expliqué à nos confrères.

Et de citer une étude d’impact réalisée aux États-Unis affirmant qu’au premier avertissement, 80 % des internautes cesseraient de pirater des contenus. Un chiffre qui grimperait à 90 % au deuxième avertissement. « Si l’on considère cela comme une tendance, alors oui je pense que la loi sera véritablement efficace » avait-elle conclu, convaincue de l’efficacité d’ en France.

Pour connaitre l’effet d’Hadopi sur le comportement des internautes, l’institut IFOP a réalisé début juillet un sondage, publié par 20 Minutes, donnant quelques clés de lecture sur les Français face à l’action de la Hadopi. La question, posée à des sondés de plus de quinze ans, est sans équivoque : « dans l’hypothèse où vous auriez l’habitude de télécharger illégalement, risquer la suspension de votre abonnement ou une amende de 1 500 euros vous ferait-il renoncer à cette pratique ?« .

Selon les résultats de l’enquête, 69 % des Français répondent oui. Pas moins de 66 % d’entre eux pensent arrêter de télécharger des contenus protégés par le droit d’auteur dès la réception du premier courrier d’avertissement. En parallèle, 77 % des internautes sont prêts à surveiller l’usage d’Internet des proches au cas où leur propre connexion serait dans la balance.

Mais si l’action de la loi Hadopi est une chose, le développement des offres légales attractives en est une autre. Une offre qui serait à la fois attrayante au niveau du prix (moins de 10 euros par mois) et du choix , avec un catalogue riche et varié. Dans ces conditions, 70 % des sondés estiment que c’est une des pistes les plus crédibles pour lutter contre le illégal.

En revanche, le blocage des sites web ne bénéficie pas de la même popularité, si l’on compare cette solution à l’amélioration des offres légales. Néanmoins, 46 % des internautes (une petite moité) soutiennent le blocage des sites illégaux proposant des contenus piratés (musique ou ).

En définitive, toute la question est de savoir comment ces pourcentages évolueront dans le temps, dans trois, six voire douze mois après la mise en marche de la riposte graduée en France. Iront-ils toujours dans le sens de la Haute Autorité, avec un nombre d’internautes rejetant le piratage de plus en plus élevé ? Et surtout, vont-ils tous se diriger naturellement vers les plates-formes légales de téléchargement ?

Ou bien suivront-ils la même direction empruntée par les internautes suédois depuis l’arrivée de la loi IPRED ? Rappelons que depuis l’adoption de cette loi très contestée, des chercheurs ont noté une défiance de plus en plus grande des internautes locaux face aux ayants droit. Une enquête avait même mis en lumière que 70 % des internautes sondés considéraient que le téléchargement illicite ne pouvait être comparé avec le vol d’un bien réel.

En parallèle, le trafic Internet en Suède, après avoir connu une baisse notable suite à l’entrée en vigueur de l’IPRED le 1er avril 2009, avait remonté progressivement tout au long de l’année, au point de dépasser des niveaux enregistrés à la même époque l’année passée.

Mais si la Haute Autorité pourra se satisfaire d’un sondage montrant sa capacité de dissuasion face aux , les ayants droit pourraient rapidement se retrouver avec un autre problème sur les bras : la désertion des réseaux peer-to-peer au profit de solutions plus discrètes et plus directes, comme le téléchargement direct depuis des services d’hébergement.

Un sondage britannique réalisé l’année dernière avait d’ailleurs montré cette tendance. Quatre internautes sur cinq (80 %) seraient prêts à se tourner vers des réseaux sécurisés (VPN – Réseau virtuel privé par exemple) si jamais ils étaient menacés par un système de riposte graduée. Et la loi Hadopi n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau.

Source Numerama


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