Linux Manua: Plan de Résistance anti-Hadopi ABCDEFUCK

Posted on mai 19th, 2009 in Informatique by obi3fr

bon bah voila … suite au vote le 12 mai 2009 de la fameuse loi , la « résistance » se met en place avec notamment le fameux Plan de Résistance anti-Hadopi ABCDEFUCK de Linux Manua !

A noter que sur son site ya pas mal de choses très utiles à apprendre :  mails anonymes, antidotes hadopi ou comment accéder à un pc en 5 minutes :-)


Comment encore (et encore) télécharger sans risques ? :- )

Posted on mai 12th, 2009 in Non classé by obi3fr

Depuis quelques semaines, fleurissent sur le Net des textes, des pages Web et même des sites Internet complets essayant d’expliquer aux internautes peu férus de technologie des moyens simples de contourner les dispositifs de lutte contre le piratage imaginés par le gouvernement. C’est l’un des nombreux effets pervers constatés depuis le lancement de la fronde anti-.

En effet, le dispositif prévu par la loi, imaginé et mis au point par le ministère, apparaît bien fragile et surtout difficilement applicable, comme l’ont démontré lors de longs et parfois très techniques débats au sein de l’Assemblée nationale les députés opposés au projet.

On voit donc émerger des pages qui expliquent par l’exemple le moyen d’utiliser un partage sécurisé « entre amis », comme le propose par exemple le logiciel libre VIPeers. Dans la mouvance du libre et des systèmes « open source », des sites consacrés à Linux donnent la liste « recommandée » les logiciels à utiliser en cas d’Hadopi : parmi eux, Peer2Me, Deluge, ou le fameux iPredator lancé par le groupe The Pirate Bay et son pendant national baptisé iPodah qui se pliera « à la législation française tant que le service est en France ».

Des initiatives personnelles pour tenter de démontrer l’inutilité d’une telle loi font florès sur le réseau : Batou fait sa liste expliquée des logiciels de partage, Kysban répertorie les 13 solutions de «  illégal » oubliées par la loi Hadopi et Fabrice y va de sa page de vulgarisation. Quant au site PCInpact, très en pointe dans le suivi des débats, il met en lumière dans un article les nombreuses lacunes d’un texte inopérant. Numérama, également très actif dans le suivi du dossier, ne se contente pas d’ouvrir un espace de dialogue sur les différentes solutions de contournement d’Hadopi, puisque le site donne également la liste des logiciels de « P2P anomynes et sécurisés » disponibles en téléchargement : une bonne douzaine, classés par ordre de préférence. La parfaite petite panoplie anti-Hadopi.

FAUDRA-T-IL EN ARRIVER À FERMER « THE GOOGLE BAY » ?

Au-delà de l’aspect logiciel et technique du problème, ce sont des dizaines de blogs et pages de conseils pratiques qui émergent progressivement : au menu, contestation systématique des avertissements, masquage de l’adresse IP de son (ses) ordinateur(s) ou encore modèles de lettres de protestation à envoyer à son député. Read Write Web analyse les possibilités que pourraient utiliser certains « hackers » pour mettre à mal un dispositif qu’ils jugent contraire aux fondamentaux d’Internet. Au programme, envoi massif de fausses adresses IP, spams massifs du mail officiel envoyé par l’Hadopi ou encore détournement de connexion Wi-Fi avec dépôt de fichiers illicites sur vos disques durs.

D’autres préfèrent rester dans la stricte légalité, et recensent donc les sites de « streaming », qui permettent de regarder ou d’écouter en direct films et musiques sur Internet sans besoin de télécharger. Le plus célèbre d’entre tous, largement médiatisé par la ministre elle-même – qui n’hésite pas à le montrer en exemple – est Deezer. L’audience de tels sites de et de films « à la demande » augmente, et la vente en ligne, popularisée par Itunes, se développe, mais les ayants-droit estiment que les rémunérations proposées par ces modèles sont insuffisantes.

Enfin, si il était encore besoin de prouver l’aspect protéiforme et sans cesse renouvelé du Web, voici qu’une petite start-up milanaise inconnue jusqu’alors propose de mixer streaming et échanges . Le résultat s’appelle BitLet et permettrait donc de visionner des films en flux continu, en mutualisant les coûts de bande passante. Un nouveau mode de diffusion pour les majors ?

Mais, comme le note Philippe Astor, sur son blog Digital JukeBox dans une tribune qui dénonce « l’imbécilité d’une loi à deux vitesses », le plus formidable moyen de télécharger de la musique ou des films illégalement, c’est Google. Faudra-t-il en arriver à faire fermer « The Google Bay » ?

Source LeMonde


Les députés adoptent la loi Hadopi

Posted on mai 12th, 2009 in Informatique by obi3fr

L’Assemblée nationale a adopté ce jour (mardi 12 mai 2009) en nouvelle lecture le projet de loi « protection des droits sur Internet », qui prévoit de sanctionner le illégal par une coupure de l’accès Internet en cas de récidive, par 296 voix contre 233. Les groupes UMP et du Nouveau Centre (NC), à l’exception d’un certain nombre de leurs membres, ont voté en faveur du texte. Les groupes socialiste, radical et citoyen (SRC) et de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) ont voté contre.

Le vote en deuxième lecture des députés met fin à un examen particulièrement houleux qui dure depuis plusieurs semaines. En avril, les députés socialistes avaient créé la surprise en rejetant le texte lors d’un vote à main levée, par 21 voix contre 15. L’adoption définitive du texte est encore soumise au vote du Sénat, prévu mercredi. S’il est adopté, les premiers mails d’avertissement en provenance de la nouvelle Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet () devraient être envoyés à l’automne. En cas de récidive, les premières suspensions de l’accès à l’Internet devraient être prononcées début 2010, selon le rapporteur UMP du texte à l’Assemblée.

Source LeMonde


Le projet de loi Hadopi va coûter cher, très cher selon les FAI

Posted on mai 12th, 2009 in Informatique by obi3fr

Et en plus , ce sont nos impôts qui vont payer ça !

En fin de semaine dernière, la Fédération Française des Télécoms a transmis un email aux députés pour les éclairer sur les coûts induits par le projet de loi Création et Internet. La question du coût de ce texte est toujours une des zones d’ombre du projet. Christine Albanel a évoqué dans le passé le chiffre total de 20 millions d’euros pour les FAI, qui pourront se retourner auprès de l’État pour en obtenir le remboursement selon la jurisprudence constitutionnelle.

Mais le Conseil général des technologies de l’information, organisme rattaché à Bercy, a chiffré l’adaptation des systèmes d’information à 70 millions sur trois ans. Trifouiller dans les réseaux coûte cher lorsqu’on envisage de couper l’accès à internet de manière égalitaire, qu’on soit abonné dégroupé ou non. La Fédération Française des Télécoms revoyait d’ailleurs à la hausse ces données en évoquant 100 millions d’euros, elle qui représente France Telecom (Orange), SFR (Neuf Cegetel), Numericable et Bouygues Telecom (mais pas Iliad-Free).

De fait, il se pourrait que la barrière soit bien dépassée, comme l’avait expliqué Martine Billard dans l’hémicycle jeudi dernier. Dans le courriel adressé aux députés et que nous nous sommes procuré, la FFT est claire : « ayant suivi les débats hier, je tenais à vous apporter quelques précisions sur le montant des surcoûts qui sont actuellement avancés dans l’hémicycle: les fameux 100 millions d’euros ne couvrent que les frais des développements techniques nécessaires pour la mise en place de la suspension, mais non les coûts correspondant aux demandes d’identification des internautes, envoi de mails, mise en place de la blacklist, coût de la solution technique pour l’industrialisation des systèmes d’information afin de répondre aux demandes d’identification des internautes … qui excèderont également et de très loin les 100 millions d’euros ».

Source PcImpact


Carla Bruni et le piratage …

Posted on avril 10th, 2009 in Zik by obi3fr

Non signataire de la pétition des 10.000, Carla Bruni n’a sans doute pas voulu de l’accord Olivennes comme cadeau de noces. « C’est très incorrect, mais j’ai grand plaisir à être téléportée« , assure en effet la première dame franco-italienne dans cet extrait de reportage d’Envoyé Spécial sur France 2. « Je dis que j’ai grand plaisir à être copiée, que j’ai grand plaisir à être piratée, car au fond quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens« .

Mais c’était avant qu’elle ne rencontre Nicolas, puisque cette vidéo ressuscitée par Lepost.fr avait été diffusée le 6 mai 2004. Elle a depuis été téléportée dans le monde du silence : celui des artistes qui ne peuvent pas s’opposer publiquement aux lobbys de l’industrie culturelle.

Source Numerama

Et bah moi j’l'aime bien cette Carla … :-)


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