Avertisseurs radars interdits, verbalisation dès aujourd’hui

Posted on janvier 4th, 2012 in Sécurité by obi3fr

L’interdiction d’utiliser et même de posséder ou transporter un avertisseur de radars est désormais effective depuis aujourd’hui. Le décret d’application est en effet paru hier au journal officiel.

Depuis aujourd’hui, les avertisseurs de radars sont réellement interdits. Seuls les assistants d’aide à la conduite sont autorisés.

Mieux vaut donc dès à présent mettre à jour son appareil ou désactiver la fonction d’avertisseur de radar.

Cette nouvelle mesure arrive en même temps que le renforcement des sanctions appliquées pour usage du téléphone au volant, entre autres.

Les fabricants y vont de leurs mises à jour

Nous avons contacté les principaux fabricants de GPS pour savoir comment ils gèrent leurs mises à jour. Voici donc les solutions proposées pour les 4 plus gros fabricants :

  • TomTom ne nous a pas encore répondu et n’a pas annoncé de mise à jour pour le moment, il faut donc désactiver la fonction d’alerte radars dans les options du GPS.
  • Mio propose un patch pour désactiver les alertes radars. L’opération est réversible et n’agit que sur les radars français. En revanche, il n’est visiblement pas prévu d’annoncer les zones dangereuses.
  • Garmin est très clair avec une page bien visible sur son site officiel. Il invite ses clients à désactiver manuellement les alertes ou à mettre à jour leur appareil pour transformer les alertes radars en alertes de zones dangereuses.
  • Navigon propose des mises à jour pour ses GPS récents. Sur les autres appareils, il faut désactiver manuellement les alertes. Le fabricant précise que par défaut les alertes sont désactivées sur leurs anciens modèles. Il suffit de les remettre dans cet état si elles avaient été activées.

Attention donc de vérifier que votre appareil est en conformité. La plupart du temps, il suffit de désactiver les alertes radars dans les options du GPS.

En ce qui concerne les avertisseurs de radars, ils doivent être transformés en assistants d’aide à la conduite pour avertir des zones dangereuses uniquement et non plus indiquer les emplacements précis des radars. Des mises à jour sont disponibles sur les sites des fabricants.

Une interdiction difficile à contrôler

En l’état, il semble toutefois bien compliqué de verbaliser les conducteurs contrevenants, puisque l’on imagine mal les policiers vérifier un par un chaque GPS, tant les modèles diffèrent dans leur fonctionnement. Reste à voir ce que cela va donner en pratique. Il est probable que les forces de l’ordre demanderont au conducteur de leur montrer que les alertes sont bien désactivées si un appareil est visible dans l’habitacle.

Les smartphones sont en revanche épargnés dans le sens où les forces de l’ordre n’ont pas le droit de contrôler leur contenu. On imagine cependant qu’il vaut mieux ne pas afficher son smartphone sur le tableau de bord avec une application d’alertes radars en fonctionnement lors d’un contrôle… Ceci dit, nul doute que ces applications vont connaître un franc succès dans les jours à venir, bien que leur suppression des plate-formes de téléchargement soit inévitable à court terme.

Les contrevenants risquent une amende de 1500 euros et un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Source LesNumeriques

 


Licenciée pour avoir envoyé 156 mails personnels en deux mois

Posted on février 1st, 2009 in Informatique,News by obi3fr

Une femme d’une trentaine d’années, licenciée pour avoir envoyé 156 mails personnels en deux mois depuis son lieu de travail, a été déboutée vendredi par le conseil des prud’hommes d’Angers saisi pour «atteinte à la vie privée», a indiqué une source judiciaire à l’AFP ce samedi.

La jeune femme «avait besoin de dialoguer avec sa mère après le décès de son compagnon», avait plaidé son avocate, Brigitte Sublard, lors de l’audience le 4 juin 2008, selon le quotidien «Ouest-France» qui a révélé l’information samedi. Elle a ajouté que ces courriers étaient rédigés pendant les pauses alors qu’elle mangeait sur son poste de travail.

La salariée réclamait 26.000 euros de dommages intérêts
«Elle était en pleine déprime», il s’agissait d’une «conversation normale entre une fille et sa mère qui ne portait pas atteinte au bon fonctionnement de l’entreprise», a expliqué à l’AFP l’avocate, qui dénonce un «licenciement abusif».
L’assistante de gestion, licenciée en mai 2007 pour «utilisation abusive d’Internet sur son lieu de travail», réclamait 26.000 euros de dommages intérêt de son ex-employeur, l’Association de gestion et de comptabilité du Maine-et-Loire.

Une atteinte à la vie privée selon l’avocate
«Ce dossier met en avant le problème grave de l’immixtion des employeurs dans la vie privée de leurs salariés», a souligné Brigitte Sublard, en se référant au code civil qui interdit de consulter les correspondances informatiques des salariés.
L’employeur a affirmé qu’il avait découvert cette correspondance en recherchant l’origine d’un virus dans le système informatique et soutenu qu’il n’avait pas ouvert les messages mais seulement constaté leur existence. Il a estimé qu’une dizaine de courriers électroniques par jour représentaient «une heure de travail négligée».

«Fréquence et importance de telles communications»
Le juge départiteur qui a tranché l’affaire a reconnu qu’on pouvait utiliser occasionnellement la messagerie à des fins personnelles, tout en estimant qu’on pouvait reprocher à la salariée «la fréquence et l’importance en volume de telles communications».
«Le licenciement pour motif personnel à caractère disciplinaire est pleinement justifié», a-t-il jugé, écartant l’atteinte à la vie privée au motif que «les messages n’ont pas été ouverts par l’employeur». L’avocate a indiqué réfléchir à l’opportunité de faire appel.

Source 20Minutes