Début du filtrage des contenus sur Internet ?

Posted on août 10th, 2010 in Informatique by obi3fr

La justice a ordonné aux fournisseurs d’accès de bloquer l’accès aux sites de jeux illégaux, ouvrant la voie à un filtrage des contenus. La Quadrature du net fait valoir « un risque de censure collatérale d’autres sites hébergés » au même endroit.

La justice a ordonné vendredi 6 août aux fournisseurs d’accès à (FAI) Orange, SFR, Bouygues Telecom, Free, Numéricable, Auchan Télécom, et Darty de bloquer l’accès aux sites de jeux illégaux, ce qui pourrait ouvrir la voie à un filtrage d’internet.

Dans ce jugement rendu en référé par le Tribunal de Grande Instance de Paris, l’autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), récemment créée pour superviser l’ouverture à la concurrence du marché français des paris sur internet, a eu gain de cause contre les fournisseurs d’accès à internet. Ces derniers devront tout mettre en oeuvre pour empêcher les internautes français d’accéder aux sites de jeux contraires à la législation en vigueur.

Cette décision, la première du genre concernant la réglementation des jeux en ligne, devrait dissuader les sites étrangers non agréés par l’Arjel de proposer leurs services sur le territoire national et pourrait rediriger une partie des joueurs vers des sites légaux. Elle pourrait également servir d’exemple à suivre pour d’autres autorités de régulation de l’internet, comme l’, qui pourrait ainsi faire la chasse aux divers sites de partage de musiques ou de films.

« Une atteintes aux libertés individuelles »

Les associations de défense de la liberté du dénoncent une mesure de blocage inefficace et craignent la création d’un précédent qui ouvrirait la voie à un filtrage du contenu de l’internet pouvant mettre en danger la liberté d’expression.

« Le blocage d’un site web par un fournisseur d’accès peut occasionner un ralentissement du trafic et un risque de censure collatérale d’autres sites hébergés sur le même ordinateur », explique le porte-parole de la Quadrature du Net, Jérémie Zimmermann. « Sur un même serveur qui va se retrouver bloqué, vous pourrez trouver par exemple à la fois un site de poker non homologué en France et 100 blogs de dissidents iraniens’, a-t-il ajouté.

Les opérateurs rechignaient jusqu’à présent à appliquer les injonctions de l’Arjel, arguant de la complexité technique d’un filtrage et de la responsabilité première des hébergeurs étrangers des sites illégaux.

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté toutes ces objections, jugeant que malgré l’absence de précisions sur les modalités de filtrage, la loi imposait aux FAI de « prendre toutes mesures de nature à permettre l’arrêt de l’accès au service en cause, soit toute mesure de filtrage, pouvant être obtenu (…) par blocage du nom de domaine, de l’adresse IP connue, de l’URL, ou par analyse du contenu des messages ».

Pas de dédommagement des FAI

Les juges n’ont pas non plus retenu l’argument selon lequel un décret aurait dû prévoir un dédommagement pour les FAI du coût de ces opérations techniques. Dans l’attente de sa publication, les opérateurs seront donc contraints d’instaurer à leur frais un filtrage des sites illégaux. Contacté par Reuters, l’opérateur historique Orange, filiale du groupe France Télécom et également présent sur le secteur des jeux en ligne au travers d’un partenariat avec la Française des Jeux, n’a pas souhaité pour le moment commenter la décision avant d’en avoir eu une « lecture attentive ».

Bouygues Telecom s’est également refusé à tout commentaire.

Dans un affaire similaire, les fournisseurs d’accès à Internet avaient été condamnés en juin 2005 à bloquer l’accès à un site négationniste. Cette décision avait ensuite été confirmée par la Cour d’appel. Le site incriminé, qui a ensuite changé de serveur, reste toujours accessibles aux internautes français.

Source Nouvelobs.com


En 2010, 2 millions de Français utilisent encore le Minitel

Posted on juillet 19th, 2010 in Informatique by obi3fr

Deux millions de Français continuent d’utiliser le Minitel, pour moitié à partir d’un ordinateur.

Ce dinosaure fait d’ailleurs toujours recette. L’an passé, la société Iliad a ainsi empochée 1 million d’euros avec son 3617 Annu, un service d’annuaire inversé.

Fin 2009, il restait 2400 services actifs sur le Minitel. A la fin des années 90, ils étaient 25 000. L’aventure va néanmoins bientôt prendre fin. En septembre 2011, France Télécom fermera ses réseaux X25 qui alimentent le Minitel. L’opérateur historique songe cependant à un remplaçant pour l’ français.

Source BestOfMicro


Le « fansub », sous-titrage illégal des séries télé par passion

Posted on juin 16th, 2010 in Séries by obi3fr

Le Net foisonne de sites de « fansub » (ou « fansubbing ») et de « scantrad ». Les premiers vous permettent de trouver gratuitement les sous-titres de votre série télévisée préférée. Sur les seconds, les lecteurs de mangas trouvent et traduisent des chapitres voire des livres entiers, à peine édités au Japon et introuvables en France.

Derrière chaque fichier se cachent plusieurs personnes qui y consacrent bénévolement des heures et des heures avant de le mettre en ligne.

Ils ont généralement entre 15 et 30 ans. Certains commencent dès l’âge de 13 ans, d’autres ont jusqu’à… 60 ans. Ils sont étudiants, actifs, chômeurs. Ils viennent de Lille, Paris, Toulouse, Rennes, sont parfois expatriés. Il y a autant d’hommes que de femmes. Leur point commun : ce sont des passionnés.

Les plus connus sont les « fansubbers » (contraction de « fan » et « subtitle », « sous-titre » en anglais). Grands consommateurs de télévisées, c’est souvent la pratique de l’anglais qui les a convaincus de se lancer. Ils affirment que le sous-titrage les a aidés à progresser.

C’est le cas de Benjamin, étudiant en biochimie de 22 ans. L’air timide, il a déjà plus de cinq ans d’expérience dans le fansub :

« J’étais au lycée, je regardais déjà des séries et j’ai voulu faire mon propre sous-titrage. C’était très amateur, avec un simple fichier texte. J’ai commencé à sous-titrer la série “ Kyle XY ” tout seul, mais cela représentait une telle charge de travail que je me suis rapidement joint à d’autres personnes ! »

Entre les teams de fansubbers, c’est la guerre

La plupart des fansubbers font partie d’une ou plusieurs « teams ». Celles-ci peuvent rassembler plus d’une dizaine de personnes autour de différentes séries. Damien, 24 ans, est le chef d’une d’elles. Il décrit la machine, parfaitement huilée :

« Nous récupérons d’abord un script en version originale, issu du télétexte américain. Pour un épisode de 42 minutes, quatre personnes vont ensuite synchroniser chacune une partie, afin que les répliques affichées à l’écran collent au temps de parole des acteurs.

Les traducteurs prennent ensuite le relais, puis les relecteurs pour corriger les éventuelles fautes et reformuler les expressions maladroites. »

Moins de 24 heures après la diffusion de l’épisode dans le pays d’origine, le sous-titre est généralement disponible en français. L’attente est grande : sur certains sites, les téléchargements de ces fichiers dépassent régulièrement les 30 000 par épisode pour des séries comme « Lost » ou « How I Met Your Mother ». Sachant que les internautes vont sur différents sites, ce nombre est très vite multiplié.

La profusion de teams et de sites est un autre aspect du fansub avec, en conséquence, des doublons entre séries. Mélanie, 23 ans, dénonce un esprit de compétition où chacun défend son sous-titre :

« C’est un monde assez cruel, car chacun va descendre les sous-titres de la team d’à côté alors qu’ils ne sont pas forcément mauvais. Une coordination serait idéale mais me paraît impossible. »

Une bataille féroce oppose les partisans du « fastsub », qui privilégient la rapidité de la diffusion avec une qualité parfois moindre, et ceux qui prônent les sous-titres dits de « qualité professionnelle », quitte à prendre quelques jours supplémentaires avant de mettre en ligne leurs produits.

Les amateurs de scantrad (contraction de « scanner » et « traduire ») sont, eux, parvenus à coordonner leurs traductions de mangas japonais. Maxime, 22 ans et leader d’une team, se félicite de cette avancée :

« Cela a longtemps été anarchique. Maintenant, un forum réunit les chefs de teams et il y a beaucoup moins de doublons. »

Les scantraders sont généralement plus jeunes que les fansubbers, avec une majorité de moins de 20 ans. Mais ils ne sont pas moins organisés, puisque chacun a son rôle, depuis le « cleaning » (qui consiste à effacer le contenu des bulles du manga) jusqu’à l’« editing » (placer les phrases en français dans leurs emplacements respectifs) en passant, bien sûr, par la phase de traduction.

Ils sont conscients d’être hors-la-loi

Si elles sont très développées sur , les pratiques du fansub et du scantrad sont pourtant illégales. Le code de la propriété intellectuelle assimile explicitement la traduction d’une œuvre sans l’accord de l’auteur à de la contrefaçon.

Les fansubbers et scantraders risquent donc, en principe, jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende, sans compter d’éventuels dommages et intérêts.

Ils sont conscients d’être hors-la-loi mais mettent en avant la « nécessité » de la version originale face aux séries doublées en français. Et surtout, ils refusent d’attendre plusieurs mois avant de voir arriver la série ou le manga en France.

Or, selon Pierre-Yves Gautier, professeur de droit des contrats, de la propriété intellectuelle et d’Internet à l’université Paris II Panthéon-Assas, le problème est surtout que ces pratiques désorganisent le circuit commercial :

« Il y a une chronologie à respecter, dans l’intérêt de tous. Si la série télévisée arrive immédiatement en France après la diffusion aux Etats-Unis, le circuit est cassé : le distributeur-importateur achètera moins cher une série ou un manga dévalué, à supposer même qu’il l’achète. D’un autre côté, il est nécessaire d’accroître l’offre légale. La vidéo à la demande (VOD) est un bon compromis. Mais il faut la rendre plus attrayante en baissant les prix. »

Fansubbers et scantraders accusés de « tuer » les séries télé

Ces passionnés sont ainsi régulièrement accusés de « tuer » leurs séries préférées. Julien, 23 ans, est administrateur d’un site. Il concède que ses relations avec les sociétés de production sont compliquées :

« Elles nous ont déjà forcés à retirer certains sous-titres. Mais nous participons aussi au succès de leurs séries. De nombreuses personnes ayant “consommé” des épisodes avec nos sous-titres iront au final acheter les coffrets à leur sortie. »

Caroline, 19 ans, réfute l’idée selon laquelle sa passion serait une menace pour les productions :

« La survie des séries américaines ou anglaises dépend de l’audience qu’elles font dans ces pays. De plus, les plus téléchargées sont celles qui font également le plus d’audience à la télévision. »

Les scantraders, eux, justifient leur pratique par le fait qu’elle permet de découvrir des mangas qu’on ne verra jamais en France. Maxime explique la règle que sa team s’efforce de respecter :

« Dès qu’un éditeur français prend la licence d’un manga que nous sommes en train de traduire, nous arrêtons immédiatement. Pour les autres, il y a certes toujours les éditeurs japonais, mais dans les faits il n’y a aucune poursuite, c’est toléré. »

La loi création et Internet, qui a institué Hadopi pour lutter contre le illégal, ne prévoit aucune disposition spécifique à l’encontre du fansub et du scantrad. Les passionnés hors-la-loi sont encore relativement tranquilles.

Source Rue89


Internet, un usage de plus en plus présent dans le quotidien

Posted on mai 27th, 2010 in Informatique by obi3fr

Selon l’Observatoire des usages et Médiamétrie, 35, 9 millions de Français se sont connectés à au mois d’avril, soit 67, 1% de la population.

Dans le top 3 des sites les plus consultés, Google est toujours à la première place avec plus de 33 millions de visiteurs uniques suivi par Facebook avec 23 millions de visiteurs. MSN, Orange et Free suivent le classement. [Silicon]

L’usage d’internet continue à s’affirmer dans le quotidien et la dernière étude d’Ericsson montre que l’usage d’internet sur les téléphones portables dans le monde va « exploser » dans les années à venir.

D’ici 2015, le nombre d’utilisateurs d’internet sur les mobiles devrait passer de 400 millions à 3, 5 milliards ; pour atteindre 6 milliards en 2020 selon l’estimation du géant suédois Ericsson. [Stratégies]

Source UniversFreebox


Internet Mobile : une option pour maîtriser son budget à l’étranger

Posted on mars 1st, 2010 in Non classé by obi3fr

Depuis le 1er mars 2010, les opérateurs de téléphonie mobile sont obligés de proposer à leurs clients une option limitant le roaming (itinérance) à l’étranger.

Connexion limitée à 50 € au minimum
Ainsi, les consommateurs pourront utiliser la fonction de leurs smartphones en toute sérénité, sans tomber sur une facture de plusieurs centaines d’euros au retour de leur séjour hors de France.
Cette nouvelle pratique entre dans le cadre de la diminution des tarifs en roaming imposée par Bruxelles.

L’option proposée par les opérateurs permet de fixer son accès à Internet en roaming à 50 euros au minimum. Lorsque les 80 % du montant fixé entre l’opérateur et l’abonné sont atteints, le client est prévenu par une alerte.
Cette maîtrise de son abonnement est aujourd’hui facultative. Dès juillet 2010, tous les opérateurs seront obligés de la proposer à leurs clients.

Source Tom’s Guide


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