Le business très rentable des extensions de garantie

Posted on mai 28th, 2010 in Marketing by obi3fr

Jouant sur la paranoïa du client, les distributeurs d’électronique ont fait de l’extension de garantie leur vache à lait.

Le principe de ces extensions ? Un rallongement payant de la garantie légale permet par exemple au consommateur d’étendre le délai de garantie de deux à cinq ans, et d’étendre la couverture de sa garantie à la totalité du produit quand seulement une composante était prise en charge par la garantie normale. Certaines garanties « complémentaires » offrent aussi la possibilité de remplacer le produit défectueux par un produit neuf.

Ces extensions sont parfois onéreuses. Exemple : une centaine d’euros pour une machine à laver qui en vaut 500, ou 70 euros pour un netbook acheté 300 euros.

Le principe existe depuis plusieurs années, mais il se généralise aujourd’hui chez les vendeurs d’électroménagers et d’électroniques et chez les vendeurs en ligne. Les distributeurs, qui ne font plus beaucoup de marge sur la vente de produits, se rattrapent par la vente de services (extension de garantie, assurance casse et vol, installation à domicile, etc).

L’enseigne profite largement de la souscription d’extensions, puisqu’il y a en fait peu de retour de produits pour réparation.

Objectif : une extension pour trois produits vendus

C’est le cas de la Fnac. L’entreprise du groupe PPR intéresse directement ses vendeurs en leur donnant des objectifs en termes de placement de garantie, qui leur permettent d’améliorer leur salaire. Un vendeur explique :

« Il y a toujours eu des extensions de garantie, mais avant on n’avait pas d’objectif chiffré. En ce moment, on touche une petite commission sur les extensions, allant de 30 centimes à 2 euros selon le niveau de garantie vendu. Les extensions de garantie sont aussi inclues dans notre VIM. »

La VIM (variable individuelle magasin) constitue la partie variable du salaire, calculée à partir du chiffre d’affaires du magasin et des résultats individuels des vendeurs. La moitié de la VIM prend en compte le nombre d’adhésions à la Carte Fnac, l’autre moitié la vente de services, dont l’extension de garantie.

Pour cette dernière, deux variables sont à prendre en compte :

  • le taux de placement (l’objectif est de placer une extension pour trois produits vendus)
  • et le ratio (niveau d’extension vendu).

En revanche, le salaire fixe à la Fnac est « relativement normal » comparé à ce qui se pratique chez Darty ou dans d’autres enseignes qui fonctionnent avec un salaire fixe plus bas (qui peuvent être entre 500 et 800 euros) et un système de commissions : le revenu mensuel dépend alors en grande partie des commissions touchées grâce à la vente de services.

Une employée de chez Darty nous confie que les vendeurs touchent une commission de « 2 euros par extension de garantie souscrite », quel que soit le produit vendu. L’objectif mensuel du magasin dans lequel elle travaille, à Paris, est de 20% d’extensions de garantie sur le total des produits vendus.

« On n’hésite pas à mentir sur la garantie légale »

Un ancien vendeur d’ordinateurs portables chez Surcouf nous raconte son expérience en fin d’année dernière, juste avant le rachat du distributeur de matériel par Youg’s :

« Chez Surcouf, l’objectif était de vendre 30% d’extensions par mois et on touchait 10% du montant de chaque extension vendue.

Surcouf fait des prix très bas et ne fait donc quasiment pas de marge sur les produits. Ils marchent uniquement aux services et les vendeurs sont poussés à fond, surtout en fin d’année. Moi, j’étais par exemple à 80% d’extensions sur l’ensemble de mes ventes. »

Pour parvenir à ses fins, toute technique est bonne. Bien sûr, l’argument premier est de pointer le manque de fiabilité des engins actuels :

« Le but du vendeur est de convaincre le client que le produit ne va pas marcher longtemps, en mettant l’individu dans un état de psychose. Il y a une part de bobard mais aussi une part de réalité, car certains produits ne sont réellement pas fiables. On n’hésite pas non plus à mentir sur ce que prend en charge la garantie légale. »

L’intérêt de l’extension dépend du produit

L’UFC Que Choisir se montre « très sceptique » face à l’intérêt des extensions de garantie, comme l’explique Nicolas Godefroy, juriste à l’association :

« Soit les produits sont assez fiables, comme certains de nos tests l’ont prouvé, soit la chute rapide du prix fait qu’il est moins intéressant de prendre une extension à l’achat d’un produit que de le racheter à neuf au moment de la panne. »

Nicolas Godefroy s’indigne de certaines pratiques sur  : des vendeurs qui ne veulent pas prendre en charge les produits et renvoient au fabricant, des « cases précochées » qui souscrivent une extension de garantie d’office ou des offres de garantie complémentaire qui « entrent en concurrence directe avec ce que propose déjà la garantie légale ». Exemple : l’échange à neuf en cas de grosse panne.

Les vendeurs s’accordent cependant à dire que l’extension de garantie peut être pertinente selon le type de produit concerné -plus ou moins fragile- et à partir d’un certain prix. « C’est du cas par cas », admet Nicolas Godefroy.

Source Eco89


Les ordinateurs ne connaissent pas la crise

Posted on mai 28th, 2010 in Informatique by obi3fr

Après une année 2009 maussade, les ventes d’ordinateurs portables ont repris très fortement cette année. Selon l’institut Gartner, il se se serait vendu 49,3 millions d’ordinateurs portables au premier trimestre 2010, soit une progression de 43,4 % d’une année sur l’autre. C’est la plus forte croissance enregistrée sur ce marché depuis huit ans. A titre de comparaison, il se serait vendu selon le même institut 83 millions d’ordinateurs de bureau, pour une progression de 27,4 %.

Le succès des netbooks, qui commence légèrement à faiblir dans certaines régions, explique en grande partie ces excellentes performances. Et elles induisent une baisse du prix de vente moyen, qui passe de 868 dollars il y a un an à 732 dollars actuellement. Avec la crise économique, les portables à bas prix deviennent plus attractifs, même si leurs performances peuvent être rapidement frustrantes pour l’utilisateur qui ne se contente pas d’aller sur .

Au niveau des constructeurs, HP domine le marché avec 19,2 % des ventes, suivi de près par Acer (18,5 %). Viennent ensuite plus loin Dell (11,5 %), Toshiba (9,3 %), et Asus (8,8 %). Asus enregistre la plus forte progression grâce à sa gamme de netbooks Eee PC, tandis qu’Acer est lui aussi au dessus de la progression moyenne grâce à ses Aspire One.

Source Numerama


Internet, un usage de plus en plus présent dans le quotidien

Posted on mai 27th, 2010 in Informatique by obi3fr

Selon l’Observatoire des usages et Médiamétrie, 35, 9 millions de Français se sont connectés à au mois d’avril, soit 67, 1% de la population.

Dans le top 3 des sites les plus consultés, Google est toujours à la première place avec plus de 33 millions de visiteurs uniques suivi par Facebook avec 23 millions de visiteurs. MSN, Orange et Free suivent le classement. [Silicon]

L’usage d’internet continue à s’affirmer dans le quotidien et la dernière étude d’Ericsson montre que l’usage d’internet sur les téléphones portables dans le monde va « exploser » dans les années à venir.

D’ici 2015, le nombre d’utilisateurs d’internet sur les mobiles devrait passer de 400 millions à 3, 5 milliards ; pour atteindre 6 milliards en 2020 selon l’estimation du géant suédois Ericsson. [Stratégies]

Source UniversFreebox


Mcafee : les malwares les plus nocifs se transmettent par supports USB

Posted on mai 20th, 2010 in Sécurité by obi3fr

McAfee vient de publier son rapport trimestriel concernant les menaces informatiques, et révèle que les malwares diffusés par l’intermédiaire de périphériques de stockage USB ont plus que jamais la cote.

Parmi les chevaux de Troie et autres keyloggers présents dans le classement de l’éditeur apparaissent en effet les infections de type AutoRun, qui s’installent sur les supports USB et contaminent les périphériques sur lesquels ils sont branchés.

Une situation que McAfee explique par la « large adoption de lecteurs USB par les particuliers et les entreprises dans le monde entier. » En somme, deux des cinq malwares considérés comme les plus nocifs actuellement par l’éditeur ne viennent pas du Net, mais de supports externes, même si on peut imaginer que le point de départ de l’infection se trouve tout de même sur le

Rapport  Mcafee malwares

Malgré l’évolution notable des attaques par autoexecutables, l’éditeur dénote une croissance jugée « raisonnable » des logiciels malveillants en comparaison des premiers trimestres des deux années précédentes. Une tendance qui n’empêche pas Mcafee de prévoir le recensement d’ « au moins autant de logiciels malveillants en 2010 qu’au cours de l’année précédente. »

La suite sur Clubic


Une cour espagnole juge tous les échanges P2P légaux

Posted on mars 15th, 2010 in Informatique by obi3fr

Un juge de Barcelone a innocenté le 9 mars dernier le propriétaire du site Elrincondejesus.com. Ce site propose de télécharger films, séries, logiciels et musiques grâce à des liens eMule, torrent, DDL ou streaming. C’est la SGAE, l’équivalent de la SACEM de l’autre côté des Pyrénées, qui avait attaqué Jesús Guerra Calderón, barman et apprenti webmaster, pour violation de la propriété intellectuelle.

Dans un jugement de 8 pages (en espagnol), Raúl N. García Orejudo, magistrat au Tribunal de Commerce de Barcelone, affirme que « le système de liens hypertextes constitue la base même d’. Une multitude de pages et de moteurs de recherche (comme Google) permettent techniquement de faire ce que la plainte veut interdire : trouver des liens vers les réseaux . » M. Calderón ne touchait pas d’ de son site, et n’hébergeait aucun fichier illégal. Le juge en a conclu qu’il n’a donc enfreint aucune loi espagnole.

Il va même plus loin en jugeant que les échanges peer-to-peer eux-mêmes sont légaux. Tout d’abord, il explique que « les réseaux P2P, comme moyens de transmission de données entre particuliers utilisateurs d’Internet, ne violent pas les droits d’auteurs protégés par la Loi sur la Propriété Intellectuelle ». Ensuite, si l’accès à Internet est légal (on paye un FAI) et que les fichiers sont conservés sur un support ayant payé la taxe copie privée (l’article 25 de la « Ley de Propiedad Intelectual »), le d’un fichier protégé par le droit d’auteur est également légal.

La loi interdit d’abuser de la copie privée en distribuant les œuvres à trop de personnes. Mais un réseau P2P peut être utilisé pour partager le fichier avec une seule personne. On tombe alors dans un problème de preuve.

Cette décision a été applaudie par les associations de défense des internautes espagnoles. De même, l’association de consommateurs FACUA a déclaré dans un communiqué que le gouvernement devrait « revenir sur les dispositions du projet de loi sur l’économie durable demandant la fermeture de ces sites ».

Source PCImpact


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