Téléphonie mobile : Tout sauf Free
Le plus inquiétant reste que le cartel du mobile a un allié de poids dans ce dossier : Le président de la République. Ce dernier avait en effet fait part de ses réserves quant à l’arrivée d’un opérateur mobile low cost. Mais l’ami de Martin Bouygues est cependant un des rares à soutenir le cartel du mobile. De ses conseillers aux ministres, tous se disent favorables à l’arrivée d’un quatrième opérateur. En premier lieu desquels le premier ministre qui lui reprochait récemment son soutien aux opérateurs actuels «Monsieur le président, les trois opérateurs dont vous avez parlé, ce sont bien ceux dont vous disiez il y a trois mois qu’ils se gavent ?»…
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Freebox, la petite boîte devenue grande
C’est la société Free qui sort le premier le fameux « triple play ». Cette offre consiste à proposer dans un même abonnement le service téléphonique, l’accès à Internet et la télévision.
La télévision, le téléphone et l’Internet depuis un seul boîtier au prix de 30 euros. Le tout, de façon illimitée, avec un seul équipement : la Freebox. L’avantage ? Le prix et la simplicité. A tel point que tous les opérateurs ont « emboîté » le pas de Free en imitant le concept du « tout en un », jusqu’à copier le nom de l’offre. En 2002, lorsque l’opérateur Free présente sa Freebox, c’est pourtant presque l’indifférence. L’engin ne permet alors que l’accès à Internet en illimité pour 29,99 euros. Le prix le plus bas de tous les grands pays. Quant à la voix et à l’audiovisuel ? L’opérateur noie le poisson et rassure la concurrence : « Ni en 2003 ni en 2004. »
Depuis l’origine, la démarche de Xavier Niel, fondateur de Free, est d’abord un marketing efficace, dont il est le principal artisan, une bonne dose de technologie et… le bouche-à-oreille. En 1994, il a créé Worldnet, le premier fournisseur d’accès à Internet français, qui, en 1999, avec World Online et Freesurf, met l’accès au prix d’une communication téléphonique locale. L’homme, qui a commencé par faire fortune dans le Minitel rose, a une réputation sulfureuse. Mais Goldman Sachs ne s’y trompe pas et, en 2000, investit 15 millions d’euros dans Illiad, la société mère. Car la révolution ADSL - une technologie qui permet d’augmenter le débit de la paire torsadée de fils de cuivre - est en marche. La bonne nouvelle, c’est que le gendarme des télécoms veut absolument faire une place aux nouveaux opérateurs et entame un bras de fer avec France Télécom.
« Faisons-le nous-mêmes »
Mais, pour faire arriver l’Internet, la téléphonie et la télévision chez les abonnés, Xavier Niel a besoin d’un modem d’un nouveau genre. Il va aux Etats-Unis faire la tournée des équipementiers en compagnie de son numéro deux, Michaël Boukobza, et de Rani Hassaf, le directeur technique. Ils font chou blanc. La petite histoire dit que c’est en haut d’un Escalator que Xavier Niel aura la révélation : « On n’a trouvé personne pour le fabriquer : faisons-le nous-mêmes. » Quelques embauches plus tard, notamment d’ingénieurs issus de Thomson et Sagem, et après deux ans de développement, Free peut annoncer son offre illimitée. Restait à trouver un nom de baptême. Là encore, la petite histoire dit qu’un collaborateur d’Illiad rentrait d’Amérique du Sud avec un paquet de cigarettes portant le sigle « Freebox ». Va pour la Freebox ! Puis le dégroupage commence. Les opérateurs alternatifs peuvent placer leurs appareils de télécoms dans les centraux de proximité de France Télécom. Du coup, dans les zones dégroupées, Free ajoute plus rapidement que prévu la voix illimitée et l’accès aux chaînes de télévision, ouvrant la voie au « triple play ». « C’était prévu dès l’origine des développements », explique-t-on chez Illiad. Rapidement, la « box » s’est ensuite musclée : fonction Wi-Fi, communications gratuites avec l’étranger, disque dur enregistreur, haute définition. Dernière innovation : la TV Perso. Les abonnés filment leurs activités à destination de tous les freenautes ou de communautés. Plus d’images pour un coût nul ou presque. Quant à l’avenir ? Le « quadruple play », assure Xavier Niel, qui veut désormais ajouter l’accès aux téléphones mobiles. Encore faut-il que Free obtienne la quatrième licence à laquelle il est candidat. D’ores et déjà, Bouygues l’a devancé en lançant cette offre avec la Bbox.
Les principaux problèmes de connexion avec la Freebox
Votre Freebox refuse obstinément d’afficher l’heure ou de la garder stable ? Avant de tout lancer par la fenêtre, attendez un peu : il est parfois possible de corriger votre problème rapidement ; et dans le cas contraire, il est utile de faire quelques vérifications pour ne pas perdre son temps avec le support qui vous les demandera dans certains cas. Suivez le guide…
La suite est à lire ici, un excellent et très complet tutoriel de Freenews !
Freewifi : 3 millions de freebox en accès sans-fil
Un avant goût de 3G ? Un peu plus de deux ans après l’ouverture du réseau freephonie, jusqu’à présent limité à la voix, Free a annoncé ce matin la transformation de ses 3 millions de freebox ADSL (v5) en points d’accès Wifi publics.
« Ce service permet ainsi à tous les abonnés ADSL dégroupés de profiter d’un accès internet gratuit (inclus dans leur forfait ADSL) à travers ces points d’accès dans les zones dégroupées. » explique l’opérateur.
Distinct du réseau privé wifi des abonnés Free, ce réseau tout simplement baptisé « Freewifi » (http://wifi.free.fr) est sécurisé puisque chaque freenaute doit se logguer avec ses identifiants de connexion et que Free lui attribue une adresse IP spécifique et non l’adresse IP de la Freebox dont il exploite l’accès.
Une précaution bienvenue en cette ère post-hadopi, et qui devrait en tout cas permettre à Free de se positionner à son tour en fournisseur d’accès Quadruple play avec de l’internet, de la téléphonie, de la télévision et désormais de l’internet mobile.
Selon nos informations, le débit du Wifi « public » correspondra au débit non utilisé par l’abonné Free soit potentiellement plusieurs megabits, ce qui autoriserait des applications comme la VoIP, la messagerie, le surf mais également le streaming.. ou le P2P.
Avec un lancement simultané sur ses 3 millions de Freebox, Free fait en tout cas mieux que SFR, dont quelques centaines de milliers de Neufbox sont ouverts au réseau wifi FON ou encore qu’Orange dont seules les livebox pro sont transformées en points d’accès public et payant.
Une solution transitoire bienvenue en attendant une hypothétique licence 3G à laquelle postule Iliad, la maison mère de Free.
Source Clubic
En voilà une bonne nouvelle !