Carla Bruni : « Internet ou les jeux vidéo sont bien plus diaboliques que la TV »

Posted on février 19th, 2012 in News by obi3fr

Lors d’une interview donnée à TV Mag, Carla Bruni a affiché sa méfiance à l’égard des jeux vidéo et d’, estimant que ce sont des activités « bien plus diaboliques » que la télévision.

Avec l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2012, tous ses soutiens sont bien obligés de se mobiliser pour aider le président de la République. Les sondages, alimentés par un climat anti-sarkozyste, le placent en effet perdant dans la plupart des scénarios. En l’état actuel, remporter le scrutin pour faire un second mandat serait un sacré exploit.

Même sa femme, Carla Bruni, est mobilisée pour l’aider. Depuis l’officialisation de la candidature du chef de l’État, la première dame a ainsi livré une première offensive médiatique en accordant trois entretiens à la presse : Le Parisien, 20 Minutes et TV Mag. Et c’est précisément cette dernière interview qui fera sans aucun doute bondir nombre d’internautes.

Interrogée sur les ingrédients pour réussir l’éducation d’un enfant, Carla Bruni reconnaît tout d’abord « qu’il faut évidemment limiter le temps passé devant la télévision« , qui a un « pouvoir hypnotique » capable de désintéresser les enfants « d’autres activités comme le sport, la lecture ou la pratique d’un art« . Elle recommande donc une « consommation raisonnable« .

Mais sur Internet ou les jeux vidéo, le discours est tout autre. Carla Bruni juge ces distractions « bien plus diaboliques que la , qui en serait presque devenue sage« . Ce n’est pas la première fois que la première dame s’en prend au net, comme l’a remarqué un récent article de Slate consacré à ses fulgurances intellectuelles distillées au fil de diverses interview.

En 2008, Carla Bruni s’était illustrée sur l’affaire de la plainte de Nicolas Sarkozy pour faux, usage de faux et recel à la suite de la mise en ligne sur le site d’un hebdomadaire d’un SMS présumé. À l’Express, elle avait soutenu que « la plainte justifiée de mon mari n’est pas contre un organe de presse, bien sûr, mais contre les ‘nouveaux moyens de désinformation‘ ».

« Internet peut être la pire et la meilleure des choses. À travers son site Internet, Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu’en aurait-il été des dénonciations de juifs ? » avait-elle ajouté, décrochant un passant un point Godwin pour son parallèle avec la période nazie.

La première dame, qui soutient son mari contre vents et marées, n’a pourtant pas toujours été sur la même ligne que lui… notamment sur le sujet du piratage. En 2004, un extrait de reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 montrait une Carla Bruni plutôt tolérante avec le téléchargement illicite.  « C’est très incorrect, mais j’ai grand plaisir à être téléportée » (sic). « Je dis que j’ai grand plaisir à être copiée, que j’ai grand plaisir à être piratée, car au fond quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens« .

Source Numerama


Le sèche-mains électrique, un aérosol à microbes ?

Posted on janvier 21st, 2012 in News by obi3fr

L’autre soir, après le digestif, vous êtes descendu aux toilettes du restaurant pour vous laver les mains avant de les passer sous le sèche-mains électrique. Vous avez apprécié la caresse de l’air chaud en pensant au froid qui vous attendait dehors et vous êtes dit que, décidément, la technologie avait du bon. En réalité, il est fort possible que ce soit à cet instant précis que vous ayez attrapé la gastro-entérite qui allait vous clouer au lit une semaine durant.

Pour de nombreux spécialistes de l’hygiène, les sèche-mains électriques sont une véritable hérésie sanitaire, raison pour laquelle ils sont bannis des milieux hospitaliers ou de l’agro-alimentaire. Dans les bars, restaurants, cinémas, stations services, etc., la solution électrique continue pourtant d’être pratiquée, en raison d’un coût d’entretien nettement inférieur aux serviettes de papier à usage unique.

Dans un ouvrage publié en 2007, On s’en lave les mains, Frédéric Saldmann, médecin à l’hôpital Georges-Pompidou, mettait déjà en garde contre ces véritables « aérosols à microbes ». « Le lavage des mains est très important. Mais si on ne les lave pas extrêmement consciencieusement, il reste des germes entre les doigts, près des ongles et des bijoux. Or le sèche-mains électrique fait voler les microbes vers le visage et on les inhale aussitôt. Quand je rencontre un de ces sèche-mains dans un bar, je m’essuie sur ma chemise », confie-t-il.

Les endroits oubliés lors du lavage des mains :

 

Endroits oubliés lors du lavage des mains.

Fabien Squinazi, chef du laboratoire d’hygiène de la ville de Paris et co-auteur de l’ouvrage, abonde dans le même sens. « On a comparé en laboratoire les différentes techniques de lavage et de séchage des mains. Il en ressort que la plupart des séchoirs électriques sont contaminés. Ils aspirent l’air ambiant, chargé de bactéries, particulièrement dans des lieux aussi sensibles que les sanitaires, et les projettent sur vos mains. En d’autres termes : vous décontaminez vos mains au lavage et les recontaminez au séchage », résume-t-il. S’il n’est pas question d’interdire les séchoirs électriques, ce spécialiste de l’hygiène déconseille vivement leur utilisation en période d’épidémie, comme la vague de gastro-entérite qui sévit en ce moment. En d’autres termes, ne faites jamais ça !

Autre problème : le débit d’air est souvent insuffisant, et après trente secondes sous l’air chaud, les gens perdent patience et repartent les mains humides. Or, les bactéries et les microbes prolifèrent en milieu humide, raison pour laquelle un essuyage mécanique avec du papier ou du tissu reste de loin la solution la plus efficace.

Une étude (lien PDF) de l’université de Westminster a en effet montré que les essuie-mains en papier éliminent 90 % de l’humidité en dix secondes, tandis que les séchoirs à air chaud classiques laissent 53 % d’humidité après quarante secondes. Les serviettes à usage unique feraient en outre disparaître entre 51 % et 76 % des bactéries sur les doigts, tandis que le système électrique les augmenterait de 194 % ! Las, l’étude ayant été commandée par l’Association européenne des industries du papier d’hygiène (European tissue paper indutry association), ses résultats ne peuvent être considérés comme une base scientifique suffisamment solide pour prendre des mesures de publique.

C’est d’ailleurs sur cette absence d’études crédibles que se fonde le ministère de la santé pour justifier l’absence de recommandation sur le sujet. « C’est un faux débat, proteste-t-on à la Direction générale de la santé (DGS). Il est évident qu’une serviette propre et à usage unique est idéale, le sèche-mains électrique est ce qu’il est. Mais il ne faut pas rêver, il y a des contraintes économiques. Et il ne faudrait surtout pas que les gens pensent qu’il ne faut plus se laver les mains dans les lieux publics. C’est primordial ! »

Les autorités sont néanmoins conscientes de l’avantage hygiénique de la serviette à usage unique sur le séchoir. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Assistance publique des hôpitaux de Paris ont émis des recommandations déconseillant les sèche-mains électriques en milieu hospitalier. Dans sa brochure (lien PDF) sur l’hygiène des mains, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé indique clairement : « Séchez-vous les mains si possible avec un essuie-mains à usage unique ».

 

Brochure de l'INEP.

Brochure de l’INEP.INEP

Les sèche-mains à air pulsé inventés par Dyson présentent des garanties largement supérieures aux séchoirs classiques. Ils sont équipés d’un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air) qui retient les bactéries, évacuent l’eau des mains en une dizaine de secondes et ne renvoient pas l’air au visage de l’utilisateur : ceux-là échappent partiellement aux critiques des spécialistes de l’hygiène. La marque ne se prive d’ailleurs pas de rappeler sur son site le caractère « anti-hygiénique » de ses concurrents.

Si elle reconnaît de bout des lèvres que les sèche-mains classiques sont loin d’offrir toutes les garanties d’hygiène qu’on serait en droit d’attendre, la DGS redoute qu’un tel débat éloigne les gens des lavabos, alors que la gastro-entérite fait en ce moment des ravages, et appelle au respect des gestes barrière.

Fabien Squinazi a mené une expérience sur le rôle de l’hygiène dans la transmission de la gastro-entérite. Un individu contaminé a serré la main à plusieurs personnes sans s’être lavé les mains au préalable. Il a contaminé les deux-tiers des mains des cobayes, et on a retrouvé ses germes fécaux dans la bouche d’un tiers. « En période d’épidémie, il est essentiel de se laver régulièrement les mains », martèle-t-il.

Dans les hôpitaux, il n’est aujourd’hui pas plus question de serviettes en papier que de sèche-mains électriques, puisqu’il n’est même plus question de se laver les mains. Dans certains établissements, les points d’eau avec savon et serviettes en papier commencent même à disparaître des chambres, raconte Brigitte Mangin, cadre hygiéniste à l’hôpital Georges-Pompidou. « On ne préconise plus le lavage en milieu hospitalier : la friction avec une solution hydro-alcoolique est bien plus efficace », précise-t-elle. Sans compter qu’elle ne nécessite aucun séchage…

Les citoyens écoresponsables et soucieux de leur hygiène vont néanmoins se trouver face à un dilemme de taille : une étude (lien PDF) commandée par Dyson et réalisée par l’Institut de technologie du Massachusetts a établi que l’essuie-mains à usage unique, qui représente encore 75 % du marché, est le système le moins respectueux de l’environnement et le plus gros émetteur de CO2.

Source Le Monde


Immobilier : que peut-on acheter pour 1000 euros par mois ?

Posted on novembre 18th, 2011 in News by obi3fr

Un trois-pièces de 70 mètres carrés à Strasbourg mais… un studio de 20 mètres carrés à Paris. Voilà ce que vous pouvez vous offrir moyennant des mensualités de 1000 euros pendant 20 ans, selon une étude de Meilleurtaux.

Pour comparer le pouvoir d’achat immobilier des ménages dans dix grandes villes de France, le courtier a pris en compte les taux moyens des crédits observés localement et les prix au mètre carré.

Certes, ces résultats n’intègrent pas le prêt à taux zéro dont peuvent bénéficier certains acheteurs. Mais ils confirment les écarts de pouvoir d’achat immobilier considérables d’une ville à une autre. Et surtout que les prix au mètre carré restent les vrais juges de paix.

Le pouvoir d’achat immobilier dans 10 grandes villes de France :

Villes Prix au m2 * Surface accessible **
Strasbourg 2396 € 70,1 m2
Toulouse 2689 € 62,7 m2
Nantes 2657 € 62,4 m2
Montpellier 2818 € 59,1 m2
Marseille 2796 € 58,3 m2
Lille 2853 € 58,2 m2
Bordeaux 2915 € 56,4 m2
Lyon 3174 € 51,3 m2
Nice 4105 € 40,4 m2
Paris 7857 € 21,2 m2

* Meilleuragents.com (estimations prix moyen du mètre carré au 1er octobre)

**pour 1000 € de mensualité sur 20 ans

© Capital.fr

Allergies : attention aux désodorisants et bougies parfumées

Posted on novembre 13th, 2011 in News by obi3fr

Des allergologues américains ont annoncé cette semaine, au cours du congrès annuel de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI), que de nombreuses allergies pouvaient découler de l’utilisation de désodorisants et de bougies parfumées.

Les désodorisants d’intérieur peuvent « déclencher des symptômes allergiques, aggraver des allergies préexistantes et l’asthme« , a expliqué Stanley Fineman, président de l’ACAAI, dans un communiqué.

Même si leur odeur paraît fraîche, Stanley Fineman a averti que de nombreux produits contiennent des composés organiques volatils (COV) comme du formaldéhyde, du limonène, des esters et alcools, qui augmenteraient le risque d’asthme chez les enfants. De plus, les COV peuvent déclencher des irritations respiratoires et oculaires, des maux de tête, des étourdissements et même des pertes de mémoire, selon l’ACAAI.

A noter que les produits inodores ou « 100% naturel » peuvent aussi émettre des produits chimiques dangereux, a-t-il ajouté. « La meilleure solution est d’éviter l’exposition aux polluants que les désodorisants contiennent« . Cela signifie qu’il vaut mieux ouvrir la fenêtre plutôt que d’utiliser un produit « vert » ou « bio », toujours selon Fineman.

Parmi les pires produits, on note les désodorisants que l’on branche. Une étude a montré qu’ils contenaient plus de 20 COV différents, dont plus du tiers seraient classés comme toxiques ou dangereux.

Source Metro


L’abus de tranquillisants et somnifères augmenterait le risque d’Alzheimer

Posted on septembre 30th, 2011 in News by obi3fr

16.000 à 31.000 cas d’Alzheimer seraient attribuables à une consommation chronique de tranquillisants et somnifères, selon les premiers résultats d’une étude française, révèle le magazine Sciences et Avenir.

Le responsable de l’étude, le professeur Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste, estime que « cette affaire est une vraie bombe ». Ce chercheur démontre que la consommation chronique de benzodiazépines, des tranquillisants et des somnifères, augmente le risque d’entrée dans la maladie d’Alzheimer. Chaque année, en France, 16.000 à 31.000 cas d’Alzheimer seraient ainsi attribuables à ces traitements par benzodiazépines ou apparentés, et leurs génériques : Valium (Roche), Témesta (Biodim), Xanax (Pfizer), Lexomil (Roche), Stilnox (Sanofi), Mogadon (Meda Pharma), Tranxène (Sanofi), etc., écrit le magazine Sciences et Avenir, qui publie l’étude dans son numéro d’octobre.

Environ 120 millions de boîtes sont vendues par an. La France consomme cinq à dix fois plus de somnifères et d’anxiolytiques que ses voisins européens, rappelle Sciences et Avenir. « Les autorités doivent réagir », dit le professeur Bégaud, chercheur à l’Inserm de l’université de Bordeaux au magazine. D’autant, explique-t-il à l’AFP que « cela fait, neuf études, avec la nôtre, dont la majorité (6) va dans le sens d’une association entre la consommation sur plusieurs années de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer« . « C’est un signal d’alerte très fort », selon lui. L’étude a porté sur 3.777 sujets de 65 ans et plus qui ont pris des benzodiazépines pendant deux à plus de dix ans.

Le mécanisme sur le cerveau reste inconnu

« Contrairement aux chutes et fractures occasionnés par ces traitements, les effets cérébraux ne sont pas immédiatement perceptibles, mais il faut attendre quelques années », relève le chercheur. « Si en épidémiologie, il est difficile d’établir un lien direct de cause à effet, dès qu’il existe une suspicion, il paraît normal d’agir et d’essayer de limiter les nombreuses prescriptions inutiles », estime-t-il encore auprès de l’AFP. La majoration du risque, 20 à 50%, peut paraître minime à l’échelle individuelle, mais pas à l’échelle de la population du fait de la consommation de ces traitements par les personnes âgées, note le magazine.

Selon le Pr Bégaud, environ 30% des plus de 65 ans consomment des BZD, ce qui est énorme, et le plus souvent de façon chronique. Or les prescriptions sont normalement limitées à deux semaines pour les hypnotiques et douze semaines pour les anxiolytiques. Pour autant, la façon dont agiraient les BZD sur le cerveau pour augmenter ce risque de démence reste un mystère. Le problème était déjà évoqué en 2006 dans un rapport de l’Office parlementaire des politiques de sur les médicaments psychotropes. « Depuis, il ne s’est strictement rien passé », déplore le spécialiste.

Source LCI


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