Le trafic de Mininova s’effondre après avoir choisi la voie des majors

Posted on décembre 7th, 2009 in Informatique by obi3fr

Quelques jours après la suppression de l’ensemble des liens illicites sur la plate-forme Mininova, tout le monde s’est demandé si cette mesure aura un impact significatif sur le trafic peer-to-peer en général et BitTorrent en particulier. Une semaine après, les graphiques montrent bien une érosion du trafic… mais pas celui qu’on croit.

Dire qu’il y a encore quelques semaines, Mininova célébrait son dix milliardième fichier torrent téléchargé depuis le site. En annonçant la suppression totale de tous les liens torrent menant à des fichiers protégés par le droit d’auteur, le staff de Mininova avait provoqué un véritable séisme dans la communauté BitTorrent. Les récents ennuis judiciaires avec le BREIN, une organisation néerlandaise spécialisée dans la lutte anti-piratage, ont donc mis fin à plus de cinq ans d’aventure avec l’un des principaux sites BitTorrent du web.
Pour comprendre ce spectaculaire retournement de situation, il faut remonter quelques mois en arrière. Cet été, Mininova affrontait les ayants droit devant la justice des Pays-Bas. Ces derniers, conscients du rôle que joue Mininova sur la scène BitTorrent, ont évidemment exigé que le site mette en place un filtre efficace pour bloquer l’ensemble des liens illicites qui seraient envoyés par les internautes.

Suite au jugement en faveur du BREIN, le staff n’avait que deux solutions : respecter l’ordre du juge de retirer tous les liens enfreignant le droit d’auteur, soit payer 1 000 euros de dommages et intérêts par fichier illicite. Or, dans la mesure où Mininova disposait il y a encore quelques jours de la plus vaste offre de liens BitTorrent, on imagine bien que jamais les responsables du site n’auraient eu les finances nécessaires pour encaisser une pareille décision.

Ne pouvant dès lors ni mettre en place un filtre efficace, ni retirer un à un chaque lien illicite, l’équipe de Mininova n’avait pas vraiment d’autre choix que d’effacer l’ensemble des liens mis en ligne par les utilisateurs. Désormais, le site ne recense plus que quelques dizaines de milliers de fichiers torrent qui sont diffusés à travers la plate-forme de contenu du site, où chaque participant a été préalablement approuvé.

Sans surprise, ce revirement à 180° a également un énorme impact sur l’audience du site. En choisissant de se conformer à la décision de justice, les responsables savaient sans doute que le trafic allait très probablement chuter. Et ils ont eu raison. En quelques jours, le trafic web s’est littéralement effondré (plus de 66 % de baisse), passant d’un trafic quotidien mesuré à 5 millions d’internautes à 1,8 millions il y a deux jours.

Torrentfreak, qui analyse cette baisse, estime qu’à ce rythme, Mininova risque fort de passer sous la barre du million de visiteurs par jour, l’excluant sans doute pour toujours du top 10 des sites torrents les plus fréquentés sur la toile. Mais si les internautes ont déserté la plate-forme, qu’en est-il du trafic en général, et BitTorrent en particulier ? Car si le BREIN, le groupe anti-piratage danois à l’origine de cette décision, doit vraisemblablement exulter, encore faut-il que cela se traduise concrètement.
Sans surprise, la chute de Mininova n’a eu pour l’heure aucun impact significatif sur le trafic global du peer-to-peer. Interrogé par ZD Net Australie, un ingénieur réseau d’un important fournisseur d’accès à Internet a confirmé que le changement de cap de Mininova n’a pas d’effet sur le volume général : « je n’ai relevé aucune réduction dans le trafic torrent lorsque The Pirate Bay est tombé. Il est difficile de penser comment le retrait de Mininova va avoir un impact significatif » a-t-il analysé.

Cela n’est pas sans rappeler la fermeture de Suprnova, qui n’avait eu aucun effet réel sur les échanges de fichiers entre internautes…

Source Numerama


Mozilla Thunderbird installé sur 130 000 postes de l’administration fiscale

Posted on octobre 27th, 2009 in Informatique by obi3fr

Le logiciel de messagerie de la fondation open source a été retenu par la direction générale des finances publiques. Elle sera complétée par Lightning et par OBM, de Linagora.

Après la gendarmerie nationale et le ministère de la Défense, c’est au tour de l’administration fiscale d’adopter le client de messagerie open source Thunderbird. Selon nos informations, la direction générale des finances publiques (DGFiP) va installer la messagerie de Mozilla sur ses 130 000 postes. Elle dépend principalement du ministère du Budget, qui compte au total 180 000 postes.

Première raison invoquée : être cohérent avec la fusion, réalisée en 2008, des deux administrations fiscales françaises désormais réunies au sein de la DGFiP. Il s’agit de la direction générale des impôts (DGI) et de la direction générale de la comptabilité publique (DGCP). Les 80 000 postes de l’ex-DGI fonctionnaient jusqu’alors avec IBM Lotus Notes. Quant à l’ancienne DGCP, ses 50 000 postes disposaient de Microsoft Outlook. « Il fallait converger vers un outil de messagerie unique », explique une source proche du dossier.

Une question de coût

Le choix s’est porté sur Thunderbird pour des raisons de coût et de gestion des licences. « Avec Lotus Notes ou MS Outlook, la DGFiP aurait dû renouveler ses licences, ce qu’elle ne souhaitait manifestement pas », explique cette même source.

Notons que la DGFiP a opté pour un « package » dans lequel Thunderbird est épaulé par deux autres programmes. Le premier est Mozilla Lightning, l’extension qui ajoute des fonctions d’agenda à Thunderbird.

Le second est OBM, proposé par la société française Linagora, qui intègre des fonctions complémentaires de messagerie et de travail collaboratif. OBM rencontre un vif succès auprès des administrations, puisqu’il équipe notamment 110 000 postes du ministère de l’Intérieur, 10 000 du ministère de la Culture, 8 000 du ministère de la Défense et 3 000 de l’Assemblée nationale et qu’il est en cours de déploiement sur les 80 000 postes de la gendarmerie.

Quant à Thunderbird, cette dernière l’a déjà déployé sur 70 000 postes, tandis que le ministère de la Défense, lui, l’a installé sur plusieurs dizaines de milliers de PC. Le client de messagerie libre équipe également quelques milliers de postes au ministère de la Culture.

Source 01Net

NDLR : enfinnnnn ….


Hadopi – Faut il vraiment arrêter de télécharger ?

Posted on octobre 26th, 2009 in Informatique by obi3fr

Excellent article à lire en entier chez Korben, en voici un petit extrait :

La nouvelle cuvée  2 est passée… Bon… et maintenant ? Faut il vraiment arrêter de télécharger ?
D’abord revoir vos habitudes de … Sachez que :

  • eMule => A éviter sauf si vous utilisez un VPN*
  • Bittorrent => A éviter sauf si vous utilisez un VPN*
  • Autres => Si c’est un privé utilisé que par vous et vos amis, aucun risque. Si c’est un peu plus « ouvert », passez par un VPN*
  • Megaupload => Indétectable par Hadopi – 60 $ par an, et des milliers de liens trouvables sur Google
  • Rapidshare => Indétectable par Hadopi – 55 $ par an, et des milliers de liens trouvables sur Google
  • Newsgroups => Indétectable par Hadopi – Un abo coûte environ 30 $ par mois (chez Giganews) et des options de chiffrement SSL sont dispo
  • FTP => Indétectable par Hadopi – Sauf si le serveur FTP est un honeypot destiné à attraper les téléchargeurs
  • Streaming => Indétectable par Hadopi - Même principe que le téléchargement direct (un abonnement Megaupload vous donnera un accès à MegaVideo qui vous permettra de regarder les films en streaming)

*Le VPN peut aussi être remplacé par un accès au Wifi de vos voisins (offert par Bouygues) ou une seedbox en terre étrangère

Couplez ça à un petit filtre Peerguardian par précaution et vous êtes bon…

Source Korben


Le piratage est plus rentable que le téléchargement légal

Posted on octobre 12th, 2009 in Informatique by obi3fr

Et si le piratage était bien plus intéressant économiquement que les plates-formes légales de ? C’est l’idée originale que défend DigiRights Solutions, une entreprise allemand spécialisée justement dans… la lutte du piratage. …

C’est pas joli joli mais la suite est à lire ici !


7.700 euros pour avoir copié 1683 cd copiés

Posted on octobre 9th, 2009 in Informatique by obi3fr

Un internaute Français écope de 7.700 euros d’amende et de frais de justice pour avoir copié 1683 cds, dont 1129 films.

Toute l’affaire, qui vient de se conclure devant le tribunal de Colmar, date de 2003. Un internaute alors âgé de 24 ans est arrêtés pour avoir copié plusieurs centaines de films via des systèmes d’échanges. Il vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Colmar à 2.000 euros d’amende avec sursis et à plus de 5.700 euros de frais à rembourser aux parties civiles, dont le syndicat de l’édition vidéo numérique, regroupant des société comme Sony, Paramount, Disney…

Lors de l’audience, le 10 septembre dernier, le procureur avait demandé trois mois de prison avec sursis, la confiscation des scellés ainsi que la publication d’extraits du jugement dans la presse. Pour sa défense, l’internaute a expliqué que « les fournisseurs d’accès à internet essayaient de vendre leurs offres haut débit justement avec le de films« .

L’AFP explique qu’il a affirmé devant le juge que si la loi avait existé en 2003, il aurait stoppé son téléchargement « dès le premier d’avertissement« .

Source Zataz

Alors la question habituelle, comment s’est-il fait prendre ????

Utilisant le pseudo Wizard 79, le prévenu, âgé aujourd’hui de 30 ans, avait publié sur un forum Internet une liste de 400 films téléchargés. Il proposait aux internautes d’échanger avec lui ces « Divx ». C’est à cause de cette liste qu’il s’est fait prendre. Lors d’une perquisition à son domicile, les gendarmes ont trouvé 1683 CD sur lesquels avaient été gravés 1129 films.

Source Alsace.fr


« Page précédentePage suivante »