YouTube, nouvelle source de revenus pour les maisons de disques

Posted on décembre 30th, 2008 in Favoris,Informatique,Marketing,Zik by obi3fr

La machine à audience de YouTube pourrait bien finalement se transformer en machine à gros sous : les partenariats conclus par la plateforme vidéo de Google avec des maisons de disques s’avèrent payants. Rappelons que ces accords prévoient que les revenus publicitaires générés par l’audience des clips vidéo mis en ligne gratuitement par les artistes des majors sont partagés entre les deux parties.

C’est notamment le cas pour Universal Music. Dans un entretien à CNET News, un dirigeant de la major déclare que l’artiste le plus populaire rapporte « des dizaines de millions de dollars » grâce aux pages vues de ses clips vidéo sur YouTube. Selon une source industrielle proche du dossier, citée par CNET News, Universal Music devrait générer 100 millions de dollars de revenus en 2008 grâce au streaming de clips vidéo, la majorité provenant de YouTube.

Rentabilité fixée pour fin 2008

Il faut dire que Google s’est donné les moyens cette année pour rentabiliser sa plateforme vidéo, acquise pour 1,65 milliard de dollars en 2006. Le moteur de recherche a ainsi adapté en novembre dernier son système Adwords pour YouTube, en lançant un service de vidéos sponsorisées : les utilisateurs comme les annonceurs peuvent placer des enchères sur des mots-clés pour faire remonter leurs vidéos dans un espace sponsorisé bien identifié. Auparavant, YouTube avait amélioré la qualité d’affichage de ses vidéos en passant au format 16/9. Jeudi 18 décembre, la plateforme a d’ailleurs lancé une nouvelle page dédiée aux vidéos en haute définition.

Objectif pour Google : que YouTube soit rentable fin 2008. Selon les chiffres publiés récemment par l’institut de mesure d’audience ComScore, le site a généré 2,73 milliards de requêtes en novembre aux Etats-Unis, soit 25,4 % du total des requêtes sur les sites de Google.

Source  ZDNet


Facebook dans la réalité

Posted on décembre 30th, 2008 in Favoris,Informatique by obi3fr
Et si la vraie vie se passait comme dans Facebook, voici à quoi cela pourrait ressembler. Avec des gens qui veulent absolument être vos amis et qui écrivent sur les murs de votre maison.

Source Koreus

Où est Arthur ?

Posted on décembre 21st, 2008 in Informatique,Sécurité by obi3fr

Le secrétariat d’Etat à la Famille fera diffuser sur les principales chaines TV un film qui alerte sur les dangers potentiels d’Internet. Traduit en 12 langues et diffusé dans de nombreux pays européens, il à déjà reçu deux récompenses, dont le « New York festival International Advertising Awards ».

En France, il sera diffusé durant la période de Noël sur les chaines du réseau hertzien et de la TNT.

Consulter le dossier sur La sécurité des enfants et des adolescents sur internet


98% des PC sous Windows ont au moins une faille non corrigée

Posted on décembre 6th, 2008 in Informatique,Sécurité by obi3fr

Secunia est un site bien connu et dédié à la . On y retrouve notamment l’inventaire des failles des logiciels et des systèmes d’exploitation de tous les horizons. Depuis récemment, Secunia est également connu pour son application PSI qui analyse et détecte les failles de présentées sur votre machine. La société communique maintenant quelques chiffres sur l’état de protection des machines analysées.

Le Personal Software Inspector
PSI, pour Personal Software Inspector, est un logiciel pour Windows qui se présente sous la forme suivante :

Sorti récemment en version 1.0, il a été téléchargé et installé par un grand nombre de personnes, et Secunia a utilisé les données collectées pour dresser un bilan de la correction des failles et le comparer à l’année précédente. Quand l’application se lance, elle scanne en fait l’ensemble de votre système Windows ainsi que tous les logiciels installés. Si des failles non « patchées » sont détectées, la note finale, donnée en pourcentage, diminue. Un score de 100 % signifie donc qu’aucune faille connue n’a été détectée.

Pour Secunia, la sécurité s’est dégradée
En termes de sécurité, la base n’est pas un antivirus ou même un pare-feu. Le premier réflexe est depuis toujours la mise à jour des logiciels, et en tout premier celle du système d’exploitation. Ne pas suivre par exemple les bulletins mensuels de Microsoft représente un danger, car une faille critique laissée ouverte peut permettre la propagation d’un ver. Secunia a donc produit des statistiques sur les utilisateurs qui ont une ou plusieurs applications à risque. Par « à risque », on entend qu’une nouvelle version d’une application existe et qu’elle corrige au moins une faille, mais qu’elle n’a pas été installée.

Voici les chiffres que Secunia avait donnés en 2007 :
* Aucune application à risque : 4,54 %
* De 0 à 5 applications à risque : 27,83 %
* De 6 à 10 applications à risque : 25,69 %
* 11 applications à risque et plus : 41,94 %

Il était déjà important de constater que la proportion d’utilisateurs ayant au minimum 11 applications à risque s’approchait dangereusement de la moitié l’année dernière. La situation s’est-elle améliorée depuis un an ? Malheureusement non, et au contraire :
* Aucune application à risque : 1,91 %
* De 0 à 5 applications à risque : 30,27 %
* De 6 à 10 applications à risque : 25,07 %
* 11 applications à risque et plus : 45,76 %

En clair : plus de 98 % des PC sous Windows testés ont au moins une faille non corrigée. Ces chiffres ont été obtenus depuis un panel de 20 000 machines qui ont utilisé l’application PSI. Les chiffres ont empiré, mais ils ne sont pas forcément représentatifs de l’état réel du parc mondial, car ce dernier est nécessairement pire.

Secunia est le premier à indiquer que les chiffres fournis par PSI ne peuvent pas être pris pour argent comptant. Non pas qu’ils soient sujets à controverse, mais il faut prendre en compte le contexte : les personnes qui utilisent PSI sont celles qui connaissent Secunia, et qui ont donc de fortes chances d’être davantage portées sur la sécurité que les autres. On retrouve le même type de contexte crucial si l’on indique que la part de marché de Firefox 3 sur PC INpact est supérieur à 50 % : public averti et donc non représentatif de la situation mondiale.

Secunia rappelle donc qu’il est primordial de mettre à jour ses applications et son système. Pour ce dernier, toutes les versions ou presque disposent d’un système intégré qu’il vaut mieux ne pas désactiver. Si vous ne connaissez pas l’état de vos logiciels, nous vous invitons à installer PSI et à lancer une analyse. Le logiciel s’installe très vite (500 Ko) et, bien qu’en anglais, est très simple à comprendre.

Source PcImpact

Un seul conseil … mettez à jour vos logiciels … tous …


The Pirate Bay rend la riposte graduée dangereuse pour tous !

Posted on octobre 26th, 2008 in Informatique,News by obi3fr

Vous êtes confortablement installé dans votre canapé à regarder le film que vous venez de louer en VOD lorsque le facteur sonne à votre porte. « C’est pour un recommandé ». L’ vous informe que c’est la deuxième fois que votre accès à internet est utilisé pour télécharger illégalement un film sur BitTorrent. La prochaine fois, votre accès à Internet sera coupé. Vous n’avez pourtant rien fait d’illégal. Mais The Pirate Bay a donné par hasard votre adresse IP aux chasseurs de . Bientôt sur vos écrans ?

C’est pour le moment un scénario de pure fiction. Mais ça pourrait ne plus être le cas si contre l’avis du Parlement européen, les sénateurs et les députés français acceptent de voter la riposte graduée que la ministre de la Culture leur présentera à la fin du mois dans son projet de loi Création et Internet.

Le projet de loi prévoit en effet de donner aux ayants droit la possibilité de collecter les adresses IP utilisées sur les réseaux pour partager illégalement des oeuvres protégées. Les ayants droit pourront alors fournir le listing à la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), qui demandera aux fournisseurs d’accès à Internet d’identifier les abonnés dont l’adresse IP figure sur le relevé. L’Hadopi vérifiera alors si l’abonné est en situation de récidive et si oui, préconisera l’envoi d’une lettre d’avertissement en recommandé ou la suspension de l’abonnement à Internet du coupable. Mais encore faut-il que l’abonné soit effectivement coupable.

Comme l’ont démontré des chercheurs américains l’été dernier, il est très facile de truquer un réseau P2P pour fournir aux outils de collecte des adresses IP totalement fictives. En envoyant aux « chasseurs de pirates » l’une des adresses IP du réseau universitaire, ils ont ainsi reçu des plaintes pour un soit-disant effectué par… une imprimante en réseau. Certains des outils utilisés par les sociétés mandatées par les ayants droit pour effectuer les relevés se contentent en effet d’interroger les serveurs (ou trackers) pour obtenir la liste des dernières adresses IP connues d’internautes ayant partagé le fichier piraté. Or ils ne procèdent pas systématiquement aux vérifications en interrogeant une à une chacune des adresses IP pour initier un , et se contentent d’établir le « procès verbal » sur la fois du relevé communiqué par le serveur.

Or pour placer des bâtons dans les roues des chasseurs de pirates et les obliger à initier des téléchargements (ce qui est beaucoup plus lourd et coûteux, et juridiquement complexe), The Pirate Bay a décidé de polluer volontairement ses trackers en insérant au hasard dans ses listings des paquets entiers d’adresses IP prises au hasard, à partir de blocs d’adresses existants. Un abonné qui n’a jamais utilisé BitTorrent de sa vie peut ainsi voir son adresse IP apparaître sur le tracker et être pris dans mailles du filet des chasseurs de pirates sans autre vérification.

Si la riposte graduée était effective, des internautes innocents pourraient ainsi être condamnés sur simple décision administrative basé sur un relevé invérifié. En France, à notre connaissance, la procédure de collecte des adresses IP validée par la CNIL ne prévoit pas qu’un téléchargement soit initié pour vérifier que le suspect partage effectivement l’oeuvre pour laquelle son adresse est prélevée.

Confronté au problème, le ministère de la Culture a eu comme seule réponse, rapidement abandonnée, de proposer aux accusés de fournir à l’Hadopi une preuve de leur bonne foi en produisant leur disque dur vierge de tout fichier contrefait.

C’est notamment en raison de l’extrême fragilité des preuves que Numerama a choisi de s’engager en lançant l’iniative 60 Secondes Contre Hadopi. Les premiers participants ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, en choisissant pour la plupart de mettre l’accent sur la possibilité de pirater l’accès WiFi de son voisin.

Mais c’est aussi et surtout pour cette raison que le Parlement Européen a demandé que toute suspension de l’abonnement à Internet soit précédée d’un contrôle du juge de l’ordre judiciaire, et ne soit pas ordonnée sur simple décision administrative. Le juge judiciaire a en effet l’obligation de procéder à une vérification de la solidité des preuves apportées. Or si le gouvernement s’oppose à l’amendement 138, c’est bien parce qu’il craint que les droits de la défense des internautes puissent être respectés.

Source Numerama


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