Le sèche-mains électrique, un aérosol à microbes ?

Posted on janvier 21st, 2012 in News by obi3fr

L’autre soir, après le digestif, vous êtes descendu aux toilettes du restaurant pour vous laver les mains avant de les passer sous le sèche-mains électrique. Vous avez apprécié la caresse de l’air chaud en pensant au froid qui vous attendait dehors et vous êtes dit que, décidément, la technologie avait du bon. En réalité, il est fort possible que ce soit à cet instant précis que vous ayez attrapé la gastro-entérite qui allait vous clouer au lit une semaine durant.

Pour de nombreux spécialistes de l’hygiène, les sèche-mains électriques sont une véritable hérésie sanitaire, raison pour laquelle ils sont bannis des milieux hospitaliers ou de l’agro-alimentaire. Dans les bars, restaurants, cinémas, stations services, etc., la solution électrique continue pourtant d’être pratiquée, en raison d’un coût d’entretien nettement inférieur aux serviettes de papier à usage unique.

Dans un ouvrage publié en 2007, On s’en lave les mains, Frédéric Saldmann, médecin à l’hôpital Georges-Pompidou, mettait déjà en garde contre ces véritables « aérosols à microbes ». « Le lavage des mains est très important. Mais si on ne les lave pas extrêmement consciencieusement, il reste des germes entre les doigts, près des ongles et des bijoux. Or le sèche-mains électrique fait voler les microbes vers le visage et on les inhale aussitôt. Quand je rencontre un de ces sèche-mains dans un bar, je m’essuie sur ma chemise », confie-t-il.

Les endroits oubliés lors du lavage des mains :

 

Endroits oubliés lors du lavage des mains.

Fabien Squinazi, chef du laboratoire d’hygiène de la ville de Paris et co-auteur de l’ouvrage, abonde dans le même sens. « On a comparé en laboratoire les différentes techniques de lavage et de séchage des mains. Il en ressort que la plupart des séchoirs électriques sont contaminés. Ils aspirent l’air ambiant, chargé de bactéries, particulièrement dans des lieux aussi sensibles que les sanitaires, et les projettent sur vos mains. En d’autres termes : vous décontaminez vos mains au lavage et les recontaminez au séchage », résume-t-il. S’il n’est pas question d’interdire les séchoirs électriques, ce spécialiste de l’hygiène déconseille vivement leur utilisation en période d’épidémie, comme la vague de gastro-entérite qui sévit en ce moment. En d’autres termes, ne faites jamais ça !

Autre problème : le débit d’air est souvent insuffisant, et après trente secondes sous l’air chaud, les gens perdent patience et repartent les mains humides. Or, les bactéries et les microbes prolifèrent en milieu humide, raison pour laquelle un essuyage mécanique avec du papier ou du tissu reste de loin la solution la plus efficace.

Une étude (lien PDF) de l’université de Westminster a en effet montré que les essuie-mains en papier éliminent 90 % de l’humidité en dix secondes, tandis que les séchoirs à air chaud classiques laissent 53 % d’humidité après quarante secondes. Les serviettes à usage unique feraient en outre disparaître entre 51 % et 76 % des bactéries sur les doigts, tandis que le système électrique les augmenterait de 194 % ! Las, l’étude ayant été commandée par l’Association européenne des industries du papier d’hygiène (European tissue paper indutry association), ses résultats ne peuvent être considérés comme une base scientifique suffisamment solide pour prendre des mesures de publique.

C’est d’ailleurs sur cette absence d’études crédibles que se fonde le ministère de la santé pour justifier l’absence de recommandation sur le sujet. « C’est un faux débat, proteste-t-on à la Direction générale de la santé (DGS). Il est évident qu’une serviette propre et à usage unique est idéale, le sèche-mains électrique est ce qu’il est. Mais il ne faut pas rêver, il y a des contraintes économiques. Et il ne faudrait surtout pas que les gens pensent qu’il ne faut plus se laver les mains dans les lieux publics. C’est primordial ! »

Les autorités sont néanmoins conscientes de l’avantage hygiénique de la serviette à usage unique sur le séchoir. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Assistance publique des hôpitaux de Paris ont émis des recommandations déconseillant les sèche-mains électriques en milieu hospitalier. Dans sa brochure (lien PDF) sur l’hygiène des mains, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé indique clairement : « Séchez-vous les mains si possible avec un essuie-mains à usage unique ».

 

Brochure de l'INEP.

Brochure de l’INEP.INEP

Les sèche-mains à air pulsé inventés par Dyson présentent des garanties largement supérieures aux séchoirs classiques. Ils sont équipés d’un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air) qui retient les bactéries, évacuent l’eau des mains en une dizaine de secondes et ne renvoient pas l’air au visage de l’utilisateur : ceux-là échappent partiellement aux critiques des spécialistes de l’hygiène. La marque ne se prive d’ailleurs pas de rappeler sur son site le caractère « anti-hygiénique » de ses concurrents.

Si elle reconnaît de bout des lèvres que les sèche-mains classiques sont loin d’offrir toutes les garanties d’hygiène qu’on serait en droit d’attendre, la DGS redoute qu’un tel débat éloigne les gens des lavabos, alors que la gastro-entérite fait en ce moment des ravages, et appelle au respect des gestes barrière.

Fabien Squinazi a mené une expérience sur le rôle de l’hygiène dans la transmission de la gastro-entérite. Un individu contaminé a serré la main à plusieurs personnes sans s’être lavé les mains au préalable. Il a contaminé les deux-tiers des mains des cobayes, et on a retrouvé ses germes fécaux dans la bouche d’un tiers. « En période d’épidémie, il est essentiel de se laver régulièrement les mains », martèle-t-il.

Dans les hôpitaux, il n’est aujourd’hui pas plus question de serviettes en papier que de sèche-mains électriques, puisqu’il n’est même plus question de se laver les mains. Dans certains établissements, les points d’eau avec savon et serviettes en papier commencent même à disparaître des chambres, raconte Brigitte Mangin, cadre hygiéniste à l’hôpital Georges-Pompidou. « On ne préconise plus le lavage en milieu hospitalier : la friction avec une solution hydro-alcoolique est bien plus efficace », précise-t-elle. Sans compter qu’elle ne nécessite aucun séchage…

Les citoyens écoresponsables et soucieux de leur hygiène vont néanmoins se trouver face à un dilemme de taille : une étude (lien PDF) commandée par Dyson et réalisée par l’Institut de technologie du Massachusetts a établi que l’essuie-mains à usage unique, qui représente encore 75 % du marché, est le système le moins respectueux de l’environnement et le plus gros émetteur de CO2.

Source Le Monde


Prendre un forfait Free ou pas …

Posted on janvier 11th, 2012 in Free by obi3fr

Suivant sa durée d’engagement et en utilisant la sympathique Chatel, il peut être rentable de résilier et de passer dès aujourd’hui chez

Pour vous aider à faire le calcul, un petit site sympa : http://freemobile.nyro.com/

 

Moi, j’attends la fin de mon engagement :-)


Free mobile … les forfaits en détail !

Posted on janvier 10th, 2012 in Free by obi3fr

Mobile propose un forfait à 19,99€ par mois pour les abonnés ne bénéficiant pas d’une Freebox et à 15,99€ pour les freenautes. Le forfait inclus les appels, SMS, MMS (10 destinataires par envoi) et wifi illimité, 3Go d’internet mobile réduit au-delà, les destinations internationales et outre mer suivantes.

Le service proposé permet d’appeler vers les fixes et les mobiles à l’étranger en Alaska, Canada, Etats Unis et Hawai. Vers les Açores, Allemagne, Andorre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Guadeloupe, Guyane, Hongrie, Canaries, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Martinique, Monaco, Pays-Bas, Pologne, Portugal, La Réunion, Roumanie, Royaume-Uni, République Tchèque, Solvénie, Suède, Suisse en ce qui concerne les appels de mobile à fixe.

Le forfait propose également une messagerie vocale, le double appel, la présentation du numéro, le suivi conso, en France métropolitaine.
Les renvois d’appels métropolitains sont facturés à 0,05 cents par minute et 1€/ mois pour les possesseurs d’un Black Berry.

La carte SIM est facturé 0€ en cas de souscription sur internet ou de portabilité du numéro ou 10 euros dans les autres cas. L’envoi du mobile est facturé 10€. Dans le cadre d’une souscription SIM et mobile oscille entre 10 euros et 15 euros. Le changement de carte SIM est facturé 10 euros et son déblocage est de 5€. La portabilité est offerte. Les pénalités de retard de paiement sont facturé 7,50€.

Le dépôt de garantie dans le cadre du choix de paiement autre que par prélèvement automatique est de 200€.
L’assistance, le 32 44 est inclus pour les appels émis depuis votre mobile Free, l’assistance en ligne est incluse et l’assistance par télécopie est de 1,35€ par appel + 0,34€ par minute.

Les numéros courts et spéciaux, surtaxés et autres services à valeur ajoutée facturés à la seconde ne sont pas inclus dans le forfait (voir grille tarifaire)

Le forfait à 2€ par mois pour les abonnés ne bénéficiant pas d’une box ADSL Free et à 0€ pour les Freenautes est plutôt très intéressant. Il propose 60 minutes de consommations téléphoniques puis 0,05€/minute et 60 SMS puis 0,01€/SMS supplémentaire.

Comme pour le forfait à moins de 20€, vous avez accès à la messagerie vocale, la présentation du numéro, le suivi conso en France Métropolitaine. Et comme pour l’ensemble des forfaits mobiles et ADSL de Free, l’offre est sans engagement.

Du côté de la Data (Internet et MMS), les 20 Mo sont facturés 1,99€ et sont valable un mois. Au-delà de ce crédit, il vous en coûtera 0,06€/Mo. Ce qui laisse l’opportunité pour le petit consommateur de proposer de l’internet mobile. Autre option à la carte, les appels vers l’international et l’outre mer sont possibles pour un crédit de 5€ valable 3 mois à compter de son activation.

Les autres modalités sont semblables au forfait à moins de 20€ a ceci près que les communications vers la hotline sont décomptées du forfait.

Source UniversFreebox


Allez au fait …

Posted on janvier 4th, 2012 in News Perso by obi3fr

Bonne année !


Avertisseurs radars interdits, verbalisation dès aujourd’hui

Posted on janvier 4th, 2012 in Sécurité by obi3fr

L’interdiction d’utiliser et même de posséder ou transporter un avertisseur de radars est désormais effective depuis aujourd’hui. Le décret d’application est en effet paru hier au journal officiel.

Depuis aujourd’hui, les avertisseurs de radars sont réellement interdits. Seuls les assistants d’aide à la conduite sont autorisés.

Mieux vaut donc dès à présent mettre à jour son appareil ou désactiver la fonction d’avertisseur de radar.

Cette nouvelle mesure arrive en même temps que le renforcement des sanctions appliquées pour usage du téléphone au volant, entre autres.

Les fabricants y vont de leurs mises à jour

Nous avons contacté les principaux fabricants de GPS pour savoir comment ils gèrent leurs mises à jour. Voici donc les solutions proposées pour les 4 plus gros fabricants :

  • TomTom ne nous a pas encore répondu et n’a pas annoncé de mise à jour pour le moment, il faut donc désactiver la fonction d’alerte radars dans les options du GPS.
  • Mio propose un patch pour désactiver les alertes radars. L’opération est réversible et n’agit que sur les radars français. En revanche, il n’est visiblement pas prévu d’annoncer les zones dangereuses.
  • Garmin est très clair avec une page bien visible sur son site officiel. Il invite ses clients à désactiver manuellement les alertes ou à mettre à jour leur appareil pour transformer les alertes radars en alertes de zones dangereuses.
  • Navigon propose des mises à jour pour ses GPS récents. Sur les autres appareils, il faut désactiver manuellement les alertes. Le fabricant précise que par défaut les alertes sont désactivées sur leurs anciens modèles. Il suffit de les remettre dans cet état si elles avaient été activées.

Attention donc de vérifier que votre appareil est en conformité. La plupart du temps, il suffit de désactiver les alertes radars dans les options du GPS.

En ce qui concerne les avertisseurs de radars, ils doivent être transformés en assistants d’aide à la conduite pour avertir des zones dangereuses uniquement et non plus indiquer les emplacements précis des radars. Des mises à jour sont disponibles sur les sites des fabricants.

Une interdiction difficile à contrôler

En l’état, il semble toutefois bien compliqué de verbaliser les conducteurs contrevenants, puisque l’on imagine mal les policiers vérifier un par un chaque GPS, tant les modèles diffèrent dans leur fonctionnement. Reste à voir ce que cela va donner en pratique. Il est probable que les forces de l’ordre demanderont au conducteur de leur montrer que les alertes sont bien désactivées si un appareil est visible dans l’habitacle.

Les smartphones sont en revanche épargnés dans le sens où les forces de l’ordre n’ont pas le droit de contrôler leur contenu. On imagine cependant qu’il vaut mieux ne pas afficher son smartphone sur le tableau de bord avec une application d’alertes radars en fonctionnement lors d’un contrôle… Ceci dit, nul doute que ces applications vont connaître un franc succès dans les jours à venir, bien que leur suppression des plate-formes de téléchargement soit inévitable à court terme.

Les contrevenants risquent une amende de 1500 euros et un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Source LesNumeriques