Europe : inquiétude sur la consommation des machines à café

Posted on septembre 10th, 2011 in Marketing by obi3fr

Alors que Senseo et Nespresso sont disponibles depuis maintenant quelques années, les consommateurs prennent un peu plus l’habitude de boire du café. Une tendance qui semble inquiéter la Commission européenne… pour des questions de consommation électrique.

Senseo Viva Café

En effet, selon Le monde, les Français consommeraient 3 TWh pour la production de leur café maison, soit 17.6 % des 17 TWh relevés à l’échelle européenne.  Chaque modèle consommerait en effet entre 113 et 200 kWh par an en moyenne, non pas pour produire le café, mais pour chauffer l’eau et garder le café au chaud.

Cette dernière fonctionnalité serait d’ailleurs à l’origine de 3/4 de la consommation, tout comme l’utilisateur qui aurait une fâcheuse tendance à oublier d’éteindre sa machine, les modes de mise en veille n’étant pas encore totalement systématiques.

Comme tout bon produit électroménager, les cafetières pourraient donc bientôt avoir droit à leur étiquette énergétique, comme le préconise une étude rendue en juillet. Elle devrait mettre en avant les modèles les plus coûteux, qui sont souvent les plus efficaces, et défavoriser la bonne cafetière à filtre, qui est actuellement la plus vendue, mais aussi la plus gourmande.

L’étude du cabinet Bio Intelligence Service préconise d’ailleurs, tout comme pour les ampoules électriques, un retrait d’ici à 2018… ce qui pourrait en arranger certains. De quoi faire évoluer les mentalités du côté des constructeurs qui semblent d’ores et déjà prêts à rendre leurs machines plus efficaces. La Commission devrait statuer dans les mois à venir sur les mesures à prendre.

Source PrixDuNet


France 2 : Thierry Le Luron censuré par sa famille

Posted on septembre 10th, 2011 in Media by obi3fr

Les mots « sida » et « homosexuel » ont été contournés dans l’étrange portrait de l’humoriste disparu diffusé dans « Un jour, un destin ».

Vingt-cinq ans après la mort du regretté Thierry Le Luron, Un jour, un destin, le magazine de Laurent Delahousse sur France 2, évoquait, vendredi soir, ses derniers mois et sa carrière fulgurante. Triste documentaire sur la solitude de l’imitateur surdoué, chouchou du public dans les années 70-80. Mais les téléspectateurs n’ont eu droit qu’à de semi-vérités ainsi qu’à un ensemble de périphrases pour éviter de prononcer les mots « sida » et « homosexuel »… En effet, la famille de Thierry Le Luron n’a accepté de témoigner qu’à cette condition et Laurent Delahousse s’est donc prêté à ce pénible slalom entre les mots tabous. Seul Mgr Di Falco évoque le sida, mais seulement comme une « rumeur » accompagnant les derniers mois de Thierry Le Luron et contre laquelle l’humoriste lutta vainement.

Ainsi, pour éviter de prononcer le nom de la maladie, Delahousse use d’une formule allusive : « un virus identifié trois ans plus tôt »… Philippe Bouvard, appelé à témoigner, évite d’évoquer clairement l’homosexualité de l’humoriste en glissant qu’il n’avait pas, quant à lui, la même « complicité » avec Jacques Chazot… Cette délicate attention sonne étrangement aujourd’hui alors que l’homosexualité n’est plus perçue comme un moignon qu’il faudrait cacher. Comme si ce Un jour, un destin était resté figé dans les tabous d’une époque révolue.

Thierry Le Luron a donc vécu caché toute sa vie. On a découvert vendredi soir qu’il n’avait également pas dévoilé sa vie privée à sa famille. Le fait que, même 25 ans après son décès, Thierry Le Luron n’ait toujours pas le droit à sa vérité rend les choses encore plus tristes. À quoi bon, dans ce cas, vouloir raconter une histoire tronquée ?

Par Emmanuel Beretta

Source LePoint

J’suis tombée sur l’émission hier soir par hasard … j’ai eu l’impression que tout était très réfléchi, contrôlé … effectivement certains mots clés étaient interdits … ca explique le ton bizarre de l’émission … ridicule … surtout quand on va voir