La «junk food» aussi addictive que les drogues

Posted on mars 29th, 2010 in Marketing by obi3fr

SANTE – Une étude sur les rats menée par des chercheurs américains le prouve…

Drogué par la «junk food». Les mêmes mécanismes du cerveau sont à l’oeuvre dans la consommation compulsive de nourriture hautement calorique et dans la dépendance aux drogues, ont montré des chercheurs lors d’expériences sur des rats.
Les travaux de Paul Johnson et Paul Kenny (Scripps Research Institute, Jupiter, Floride) démontrent, chez le rat, que le développement de l’obésité coïncide avec une détérioration progressive de l’équilibre chimique du cerveau dans le circuit de récompense (aussi appelé centre du plaisir), impliqué dans les addictions.
Les chercheurs ont offert régulièrement à des rats de la nourriture hautement calorique (bacon, saucisse, gâteau, chocolat) en plus de leur nourriture habituelle, plus saine mais moins appétissante. Les animaux ont rapidement développé l’habitude de se suralimenter de façon compulsive, consommant davantage de nourriture grasse et calorique (junk food) jusqu’à devenir obèses.
Parallèlement, leur circuit de récompense répondait de moins en moins, une modification très semblable à ce qui se passe dans le cerveau de rats consommateurs de cocaïne ou d’héroïne.
Pour les chercheurs, ces résultats confirment les propriétés addictives de la junk food.

L’étude «présente la preuve la plus précise et rigoureuse que l’addiction aux drogues et l’obésité sont fondées sur les mêmes mécanismes neurobiologiques sous-jacents», a déclaré Paul Kenny.

Les chercheurs ont également conditionné les rats à craindre un choc électrique à la vue d’une lumière rouge. Alors que les rats nourris normalement arrêtaient de manger lorsque la lumière rouge s’allumait, ceux devenus obèses, habitués à une nourriture riche, continuaient de manger.
«Dans cette étude, les animaux ont complètement perdu le contrôle de leur comportement alimentaire, premier signe de l’addiction. Ils continuaient à se suralimenter même lorsqu’ils anticipaient un choc électrique, ce qui montre bien combien ils étaient motivés pour consommer de la nourriture appétissante», a expliqué Paul Kenny.
Les chercheurs ont par ailleurs montré chez les rats obèses une réduction du taux de récepteurs à dopamine, une substance chimique libérée dans le cerveau par des expériences agréables comme la nourriture ou le sexe, ou les drogues.

Le même phénomène est observé chez l’homme en cas de dépendance à une drogue.

Cette étude, qui avait fait l’objet d’une présentation préliminaire en octobre 2009 lors d’une réunion de la Société de Neurosciences à Chicago, est publiée dimanche en ligne dans Nature Neuroscience.

Source 20Minutes


Un jour Dieu a dit …

Posted on mars 23rd, 2010 in Favoris by obi3fr

- Un jour dieu a dit : « Tu guetteras ! » et David Guetta

- Un jour dieu ordonna à Philippe de faire des créneaux et depuis, Philippe Manoeuvre

- Un jour dieu ordonna à Louise d’être méchante et depuis Louise Attaque !

:-) Si vous en voulez plein d’autres, c’est par ici !


Une cour espagnole juge tous les échanges P2P légaux

Posted on mars 15th, 2010 in Informatique by obi3fr

Un juge de Barcelone a innocenté le 9 mars dernier le propriétaire du site Elrincondejesus.com. Ce site propose de télécharger films, séries, logiciels et musiques grâce à des liens eMule, torrent, DDL ou streaming. C’est la SGAE, l’équivalent de la SACEM de l’autre côté des Pyrénées, qui avait attaqué Jesús Guerra Calderón, barman et apprenti webmaster, pour violation de la propriété intellectuelle.

Dans un jugement de 8 pages (en espagnol), Raúl N. García Orejudo, magistrat au Tribunal de Commerce de Barcelone, affirme que « le système de liens hypertextes constitue la base même d’Internet. Une multitude de pages et de moteurs de recherche (comme Google) permettent techniquement de faire ce que la plainte veut interdire : trouver des liens vers les réseaux . » M. Calderón ne touchait pas d’argent de son site, et n’hébergeait aucun fichier illégal. Le juge en a conclu qu’il n’a donc enfreint aucune loi espagnole.

Il va même plus loin en jugeant que les échanges peer-to-peer eux-mêmes sont légaux. Tout d’abord, il explique que « les réseaux P2P, comme moyens de transmission de données entre particuliers utilisateurs d’Internet, ne violent pas les droits d’auteurs protégés par la Loi sur la Propriété Intellectuelle ». Ensuite, si l’accès à Internet est légal (on paye un FAI) et que les fichiers sont conservés sur un support ayant payé la taxe copie privée (l’article 25 de la « Ley de Propiedad Intelectual »), le d’un fichier protégé par le droit d’auteur est également légal.

La loi interdit d’abuser de la copie privée en distribuant les œuvres à trop de personnes. Mais un réseau P2P peut être utilisé pour partager le fichier avec une seule personne. On tombe alors dans un problème de preuve.

Cette décision a été applaudie par les associations de défense des internautes espagnoles. De même, l’association de consommateurs FACUA a déclaré dans un communiqué que le gouvernement devrait « revenir sur les dispositions du projet de loi sur l’économie durable demandant la fermeture de ces sites ».

Source PCImpact


Nature Addicts : NA=caca

Posted on mars 15th, 2010 in Marketing by obi3fr

Deuxième article sur la bouffe (enfin assimilée) aujourd’hui ! Cette fois-ci, j’avais repéré aux caisses des supermarchés des sachets avec des framboises dessus (miam des framboises ;-) ) donc là encore, clic clic un coup de google et hop, je tombe sur un article de Brigitte Danchin (une copine de Lignac, qu’on peut voir dans Le chef contre-attaque) :

Avez vous remarqué dans vos grands magasins préférés ces petites pochettes tout en couleur et très gaies qui s’ appellent N.A, c’est à dire, soit disant Nature Addicts (au passage, c’est toujours agaçant de voir comment les publicitaires utilisent l’anglais pour faire plus branché…)
Il y a encore plus agaçant :
Ces pochettes contiennent des barres, soit disant 100% fruits.
Génial dans une France où on préconise 5 portions de fruits et légumes par jour.
L’accroche c’est :
- sans sucre ajouté
- sans édulcorants
- sans conservateurs
Le hic, c’est que ces barres sont 100% fruits déshydratés. Et que reste t-il quand on déshydrate un fruit…..du 100% sucre !!

La preuve :
- le goût (on a l’impression de manger un carré de sucre)
- 52 calories pour une barre de 15g. Je rappelle  que 1g de sucre = 4 calories. Donc 15g de sucre = 60 calories (on n’est pas loin des 52g !)
- la composition : 12g de sucre (pour 15g de produit, il n’y a donc pratiquement que du sucre !)
Pour information, une pêche fraîche ,  c’est 46 calories et 11g de sucre mais c’est  98g, et non pas 15 !

Au total : on fait semblant de vous vendre du fruit et on vous vend du sucre, du fructose (le sucre du fruit), certes, mais du sucre quand même…
J’alerte donc les mamans qui veulent faire du bien à leurs enfants, tous ceux qui font attention à leur ligne et les diabétiques.
Ces barres, très pratiques pour les collations, les goûters et pour les petits qui détestent les fruits sont …..des attrapes couillons.

Source Le blog de Brigitte (elle est web-connected la Brigitte)


-18° : chez Picard, des glaçons aux plantes vendus à prix d’or

Posted on mars 15th, 2010 in Marketing by obi3fr

Si comme moi lors de votre dernière visite dans votre Picard préféré, vous avez été interpellé ( ;-) ) par des petits sachets/berlingots colorés, voici un article fort intéressant de chez Rue89 :

Ça ressemble au fantasme d’une mère de famille un peu malade dans sa tête, qui n’arriverait pas à faire avaler des fruits et des légumes à ses enfants : « J’ai tout essayé : les jus, les compotes, les gratins. Rien à faire, ces vauriens ne mangent que des frites ! Tiens, et si je mettais des vitamines dans leur Mister Freeze… Niark, niark, niark ! »

Ça ressemble à un fantasme sauf que depuis quelques semaines, c’est la réalité ou presque, et ça s’appelle -18°.

Que je vous explique un peu : -18°, en gros, c’est un glaçon de jus concentré à diluer dans de l’eau.Et vous savez combien est vendu ce glaçon ? 1 euro. Ça fait cher le glaçon de 13 millilitres ? Oui, ça fait exactement 76,37 euros le litre.

Pour ceux qui auraient envie de se donner des frissons, 76,37 euros, c’est environ le prix d’un panier de 5 kilos de légumes de l’excellent chef Alain Passard, le prodige du restaurant trois étoiles l’Arpège. On résume : pour presque 80 euros, vous pouvez avoir :

  • à ma droite, 5 kilos de légumes frais d’exception, cultivés sans engrais ni pesticides, sur une terre labourée par une jument percheronne. Vous me suivez ?
  • à ma gauche, 1 litre de « -18° Détente », qui contient du jus concentré de pomme, du jus de betterave, du fructose, de l’extrait liquide de stigmates de safran, de l’extrait de fleurs d’oranger et de l’extrait de feuilles de mélisse.

Sinon, ce que vous pouvez aussi faire, c’est acheter une brique de jus de pomme, une bouteille de jus de betterave, mélanger avec une infusion de mélisse et quelques gouttes d’eau de fleur d’oranger, ajouter quelques brins de safran et hop, laisser macérer dans votre réfrigérateur.

Cinq recettes, pour se détendre, se rebooster, maigrir…

Alors évidemment, ça ne vous coûtera pas 76,37 euros. Et puisqu’il faut payer, paraît-il, pour que ce soit efficace, ça risque de l’être moins. Moins efficace, je veux dire.

Cette petite merveille de -18°, pour revenir à elle, est en fait un berlingot qui s’achète par paquet de 7 et qu’on garde au congélateur. Il en existe cinq différents :

  • pour ceux qui veulent être plus détendus (celui à la pomme et à la betterave, donc)
  • pour ceux qui veulent être moins mous (non, il ne suffit pas d’arrêter le -18° détente, ça ne marche pas comme ça)
  • pour ceux qui veulent être plus beaux
  • pour ceux qui veulent être moins gros (ah celle-là, on l’attendait ! )
  • pour ceux qui ont des ballonnements parce qu’ils ont mangé trop de tarte Tatin Picard Surgelés. Car oui, la gamme -18° est vendue chez Picard Surgelés.

« L’alliance du froid et de la nature »

Qu’allait faire Picard Surgelés dans cette galère, me direz-vous ? En fait, c’est Darégal qui fabrique ces compléments alimentaires -Darégal, vous vous souvenez, les herbes surgelées dans des petites boîtes carrées, qui dépannent quand on a oublié d’acheter une botte de persil sur le marché… Et c’est Picard qui les vend en exclusivité.

Je vois bien le chef de produit de chez Picard. Il lit les statistiques sur le marché des compléments alimentaires en France : mazette, 1 milliard d’euros, 100 millions rien que dans les grandes surfaces, et pas un centime qui finit dans ma caisse enregistreuse…

Mais comment faire ? Provoquer la rencontre « du froid et de la nature », comme le dit le spot de présentation.

Après les gélules, les comprimés, les ampoules, les sirops, les capsules… bon sang mais c’est bien sûr, passons aux glaçons ! Et là où c’est très fort, c’est que la contrainte (faire rentrer les compléments alimentaires dans les rayons de Picard, qui ne vend que du surgelé) est devenue une innovation.

Et une innovation, ça se paie : 1 euro par jour, et vous êtes prié de faire une cure de 2 à 6 semaines minimum, c’est le site de Darégal qui le dit.

Source Rue89

A lire aussi  Le site de -18° et  La page -18° sur le site de Darégal


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