Allez, au hasard de mon surf, je suis passée le site LaFinancePourTous et notamment sur cet article.
En voici un petit extrait intéressant :
La structure du revenu varie selon le niveau de vie. Les dernières données publiées par l’INSEE sur ce sujet datent de 2002. Mais les montants ont peu varié. Des statisticiens de l’INSEE ont réparti les individus selon leur niveau de vie en les classant par décile (c’est-à-dire des 10 % les plus pauvres aux 10 % les plus riches) et calculé la composition moyenne du revenu de chaque tranche. Voici ce qu’ils ont trouvé :
- Les individus modestes : déciles 1 à 3 (30 % de la population). Ils ont un niveau de vie mensuel inférieur à 1 100 euros (en 2006), soit un revenu disponible du ménage inférieur à 1 500 euros pour un couple sans enfant. La part des revenus d’activité et de remplacement est plus faible que pour les autres catégories (environ la moitié du revenu disponible). Les individus de cette catégorie perçoivent une part importante de prestations sociales – 30 % de leur revenu disponible (entre 40 % pour le 1er décile et 15 % pour le 3e). Les prestations familiales représentent quant à elles entre 10 % et 20 %, et les minima sociaux en moyenne 6 %. Cette partie de la population bénéficie de la Prime pour l’emploi à hauteur de 1 % et ne paie pratiquement pas d’impôt sur le revenu.
- La « classe moyenne » : déciles 4 à 7 (40 % de la population). Les personnes dans ce groupe ont un niveau de vie mensuel compris entre 1 100 et 1 700 euros soit un revenu disponible du ménage compris entre 1 700 et 2 400 euros pour un couple sans enfant. Les salaires représentent une part plus importante du revenu disponible que pour la catégorie précédente, près des trois quarts. Ils bénéficient très peu des allocations logement et des minima sociaux, entre 0,1 % et 2 % selon le décile considéré. Les impôts directs commencent à être significatifs représentant entre 4 % et 8 %.
- Les individus aisés : déciles 8 et 9 (20 % de la population). Les individus de cette catégorie ont un niveau de vie mensuel compris entre 1 700 et 2 400 euros, soit un revenu du ménage compris entre 2 400 et 3 450 euros pour un couple sans enfant. C’est pour eux que la part des salaires dans le revenu disponible est la plus importante (plus de 80 %). La part des prestations sociales est d’un peu plus de 2 %, avec majoritairement des prestations familiales ; 10 % de leur revenu sont prélevés au titre des impôts directs.
- Les hauts revenus : 10ème décile. Ils ont un niveau de vie mensuel supérieur à 2 400 euros, soit un revenu du ménage supérieur à 3 450 euros pour un couple sans enfant. Les revenus d’activité non-salariée de cette tranche sont plus importants que pour les précédentes, représentant près de 25 % du revenu disponible. Les revenus du capital sont également sur-représentés. La redistribution joue à plein au profit des plus modestes, les impôts payés représentant un quart de leur revenu, pour des prestations perçues valant à peine plus de 1 %.