Cérémonie des Gérard : And the "losers" are…

Posted on mai 14th, 2008 in Cinéma by obi3fr

Pour sa troisième édition, les Gérard du cinéma — qui récompensent les œuvres les plus « remarquables » du cinéma français — innovent et s’offrent une virée au barouf printanier du 7e art. En effet, cette année, les Razzie Awards français ne se dérouleront pas la veille de la cérémonie des César, mais celle de l’ouverture du Festival de Cannes, soit le mardi 13 mai à 20h30.

Liste complète des « lauréables », avec en rouge les lauréats :

Gérard du film où on sait pas si on s’en va, si on revient, ou alors quoi ?
- Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier
- Il a suffi que maman s’en aille… de René Féret
- J’attends quelqu’un de Jérôme Bonnell
- J’veux pas que tu t’en ailles de Bernard Jeanjean
- Ceux qui restent de Anne Le Ny

Gérard de l’acteur qui aurait vraiment mieux fait de continuer à faire des sketches
- Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi
- Pascal Légitimus dans Demandez la permission aux enfants !
- Bruno Solo dans Pur week-end
- Elie Semoun dans Le Petit monde de Charlotte

Gérard de l’actrice que les journalistes s’obstinent à appeler « mademoiselle » alors qu’elle a plutôt une tête à ce qu’on l’appelle « mémé »
- Jeanne Moreau dans Désengagement
- Annie Girardot dans Christian
- Marthe Keller dans U.V.
- Catherine Deneuve dans Après lui
- Fanny Ardant dans Roman de gare

Gérard du mauvais timing
- Taxi 4 avec Samy Naceri (qui, malheureusement, se trouvait en prison durant la promo)
- L’Homme qui rêvait d’un enfant avec Darry Cowl (Dary Cowl est mort depuis au moins deux ans, non ?)
- Ne touchez pas la hache avec Guillaume Depardieu (trop tard…)
- Gradiva avec Arielle Dombasle (un film avec Arielle Dombasle ne devrait jamais sortir)
- Christian avec Annie Girardot (qui ne s’en souvenait plus avant même de tourner)

Gérard de l’ersatz
- Clovis Cornillac dans Scorpion (notre « Bruce Willis français »)
- Yvan Attal dans Le Serpent (notre « Al Pacino français »)
- Alexandra Lamy dans Cherche fiancé tous frais payés (notre « Jennifer Aniston française »)
- Elie Semoun dans Astérix aux Jeux Olympiques (notre « Woody Allen français »)
- Mathilde Seigner dans 3 amis (notre « Steven Seagal française »)

Gérard du plus mauvais animal dans un rôle d’animal
- Le cheval qui joue le cheval fou dans Danse avec lui
- Le poulain qui joue Pom dans Pom le poulain
- Le chien qui joue Idéfix dans Astérix aux Jeux Olympiques
- Le papillon qui joue le papillon dans Le Scaphandre et le papillon
- Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi

Gérard de la compromission alimentaire
- Alexandre Astier dans Astérix aux Jeux Olympiques
- Albert Dupontel dans Jacquou le croquant
- Gérard Lanvin dans Le Prix à payer
- Bernard Farcy dans Taxi 4
- Lambert Wilson dans Dante 01

Gérard du désespoir masculin
- Jean-Paul Rouve dans Ce soir, je dors chez toi
- Lorànt Deutsch dans Jean de La Fontaine, le défi
- Titof dans Gomez vs Tavarès
- Franck Dubosc dans Astérix aux Jeux Olympiques
- Elie Semoun dans Astérix aux Jeux Olympiques

Gérard du désespoir féminin
- Monica Bellucci dans Le Deuxième souffle
- Aure Atika dans Vent mauvais
- Arielle Dombasle dans Gradiva
- Emmanuelle Béart dans Les Témoins

Gérard du plus mauvais film de l’histoire du cinéma en 2007
- Taxi 4 de Gérard Krawczyk
- Nos amis les Terriens de Bernard Werber
- Gomez vs Tavarès de Gilles Paquet-Brenner et Cyril Sebas
- L’Auberge rouge de Gérard Krawczyk
- L’Ile aux trésors de Alain Berbérian
- Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann

Gérard de l’actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari
- Arielle Dombasle dans Gradiva (ça fait au moins 2 fois de suite qu’elle reçoit ce prix :-) )


Bouffe Story

Posted on mai 14th, 2008 in N'importe nawak,Recettes by obi3fr

M6 avec « Un dîner presque parfait » a vitrifié la concurrence sur le 18-20 heures
Ce serait le bonheur. Etre invité à dîner chez les voisins du dessous, ceux qui nourrissent pour l’ail une passion, semble-t-il, exclusive. Ou chez ceux d’à côté dont le goût prononcé pour les sardines grillées est inversement proportionnel à la taille de l’appartement. Ce rêve-là, nos chers amis, est devenu réalité chaque jour sur M6 qui en a fait une émission de télévision : Un dîner presque parfait où cinq convives anonymes s’invitent à tour de rôle à un gueuleton et élisent le moins pire gâte-sauce de la semaine qui remporte 1000 euros. Comment ça, une idée à la con ? Non mais, un peu de respect pour la chaîne qui créa Laurent Boyer. Et quand vous saurez que l’émission a mis au chômage Benjamin Castaldi, qui œuvrait à la même heure sur TF1, vous changerez vite de ton. A l’huile. Ben oui, c’est de la .
Mayonnaise bien montée

700000 téléspectateurs gagnés en deux mois, soit près de neuf Stade de France. Un record à 2,5 millions de personnes, soit plus que la totalité de la population du Languedoc-Roussillon. Des tarifs de pub multipliés par trois pour atteindre 19000 euros par spot, c’est-à-dire le salaire mensuel de Nicolas Sarkozy tombant toutes les trente secondes dans la poche de M6. Voilà, résumés à la manière des métaphores de n’importe quoi dont use Capital, les faits d’armes du Dîner presque parfait. L’émission, qui depuis fin avril, place M6 quasi systématiquement en tête des audiences de la tranche horaire 18-19 heures, a même déjà fait une victime : le jeu 1 contre 100, qu’animait Benjamin Castaldi, a été déprogrammé en urgence par TF1 qui l’a remplacé par une série américaine, laquelle ne devrait pas faire long feu. La Une pourrait lancer son gracieux Secret Story plus tôt que prévu, afin d’enrayer l’hémorragie.

Bibiane Godfroid, directrice des programmes de la Six, n’en revient pas elle-même : « C’est sûr qu’on n’imaginait pas faire une victime ; c’est un phénomène, l’audience a augmenté de plus de 60% à cet horaire : on n’avait pas eu autant de ménagères de moins de 50 ans depuis 2002 et Loft Story 2 et pour l’ensemble du public, il faut remonter à 2006 et la Coupe du monde de football. » Coup de pot pour M6 qui, avec l’irruption de la TNT, avait sérieusement chaud aux fesses à cet horaire. « Le Dîner presque parfait est une locomotive pour 100% mag qui suit, explique Bibiane Godfroid, sur le 18-20 heures, on a trouvé la formule. Maintenant, il faut la trouver pour le 20 heures et dès cet été nous allons tester notre feuilleton quotidien. » Et M6 prévoit déjà de resservir à la rentrée le couvert de son Dîner et de programmer des spéciales, opposant soit des vedettes, soit tous les gagnants des quotidiennes. Bref, le Dîner, on n’a pas fini d’en bouffer.
Sauce coach

Mais où donc ces fortiches du ciboulot de M6 sont-ils donc allés nous dégotter telle machine à cambrer l’audience ? C’est l’Internationale version M6 : on pioche dans le groupe (RTL) ce qui marche ailleurs. Le dîner presque parfait est quasi décalqué de Das perfekte Dinner, diffusée sur Vox, une cousine germaine de la Six. Trois ans que ça dure là-bas, et tous les jours. Comme en France, l’émission a permis à Vox de réduire à petits bouillons l’audience des rivales. Le concept original vient quant à lui de Grande-Bretagne : Come Dine With Me continue de bien marcher sur Channel Four et a poussé la concurrente ITV à lancer une version maison d’hôte (House Guest) du dîner. Tout ça simplement avec des gonzes qui s’invitent les uns chez les autres. L’émission est, en fait, une rejetonne de la tendance mondiale du coaching (Supernanny, C’est du propre). Avec un aggiornamento sioux, puisqu’il n’y a pas de prof de cuisine pour enseigner l’art de monter la chantilly aux anchois : c’est l’anonyme qui doit faire montre de ses talents de gâte-sauce.« Ce programme est un ovni, reconnaît Bibiane Godfroid, mais il est inscrit dans la société. Bienvenue chez les Ch’tis et Un dîner presque parfait, c’est la même chose : ça repose sur la chaleur humaine et la proximité. » Ah tiens, on se demandait aussi qui, à la télé, allait nous récupérer les Ch’tis en premier… Réponse : M6, qui, après déjà deux éditions du Dîner dans le Nord, va continuer de draguer le succès de Dany Boon avec une semaine à Bergues.
La recette du dîner

Ils s’appellent Louisa, Peggy, Jean-Yves ou Bernard. Ils sont agent commercial, coordinatrice événementiel ou informaticien. Ils sont tout le monde, jamais trop argentés, jamais trop pauvres, pas forcément jeunes et beaux. Chaque semaine, la compétition se déroule dans une nouvelle ville où cinq chefs amateurs s’invitent à tour de rôle. A chaque fois, la brochette est identique : un candidat qui n’a jamais touché une casserole de sa vie, un autre qui s’essaie à des trucs de fous (l’inepte cuisine moléculaire et l’odieuse manie des verrines ont particulièrement le vent en poupe), un roi de la grande cuisine, un dingue de plats orientaux et l’indispensable amateur de bonne franquette. Chaque jour, hachés façon julienne par le montage, nos marmitons font les courses, préparent leur repas et, enfin, reçoivent leurs invités à qui ils ne manquent pas d’infliger d’intéressantes animations (karaoké, démonstration de cor de chasse, cours de gospel, zouk voire chenille). Et tout au long du dîner, les invités vont s’enfermer dans la salle de bains de l’hôte pour livrer leurs impressions à une caméra : plan touchant de l’invité daubant à mi-voix sur fond de gants de toilette en train de sécher… Bon sang mais oui : un confessionnal, des anonymes au caractère bien trempé, des animations idiotes… Ce n’est pas une émission de cuisine que M6 nous mitonne là, c’est un Loft Story !
La cuisine du Loft

Car, souvenons-nous : c’est durant les repas que le Loft brillait de tout ses feux. Et aussi pendant les intenses séances de persiflage. De ces deux acmés du Loft, M6 a tiré Un dîner presque parfait, au même résultat hypnotique pour le téléspectateur. Car l’émission joue sur un ressort essentiel : la langue de pute d’après-agapes. Genre « J’ai failli laisser mes dents dans le rôti tellement il était dur » ou « C’était normal, tu crois les petits morceaux verts dans la chantilly aux anchois ? » « Critiquer un dîner au retour dans la voiture, tout le monde l’a déjà fait » confirme Bibiane Godfroid. Et d’ailleurs, à la fin de chaque épisode du Dîner, les convives notent leur hôte depuis le siège arrière d’une bagnole. Sans jamais oublier de lui balancer une bordée de saloperies au passage. C’est qu’il y a des sacrilèges, dans un Dîner presque parfait et des règles d’airain aussi intangibles, semble-t-il, que le clou de girofle dans la blanquette. Premier péché : ne pas tout cuisiner soi-même. La pâte feuilletée, déjà prête, c’est mal, très mal. Second péché : faire lambiner les invités pendant qu’on est en train de se battre en cuisine avec le mixeur. Pas bon, ça. Troisième péché : les serviettes en papier —hou que c’est laid. Il est en revanche fermement conseillé de jeter des pétales de rose ou des galets sur sa nappe en guise de déco. Voire des poissons rouges vivants. Car un repas, c’est une mise en scène, observait Roland Barthes : « Il rôde autour de la table une vague pulsion scopique : on regarde (on guette ?) sur l’autre les effets de la nourriture. » Pas faux, Roro. Vous rep
rendrez bien un peu de daube ?

Source Ecrans.fr

Canal+ gratuit pendant 10 jours !

Posted on mai 14th, 2008 in Free by obi3fr

Non vous ne rêvez pas. Du 16 au 26 mai, Canal + ne sera plus crypté, sans aucune contrepartie, pour tous les abonnés de Free.

En plus de Canal, ils pourront également capter les autres chaînes du Bouquet : Cinéma (canal 401), Sport (canal 402), Décalé (canal 403), High Tech (canal 404) et Family (canal 405).

Parmi les programmes diffusés pendant cette période : la dernière journée du Championnat de France de football, les séries Cold Case, Engrenages, les films Casino Royal, Le Scaphandre et le Papillon, Le dahlia noir, Le Parfum, Loin d’elle, le World Poker tour ou un documentaire sur IAM…

(Merci Fred … quand je pense que tu es encore chez Orange :-) ))