Le meilleur filtre parental… ce sont les parents …
Il ne faut pas oublier que les solutions logicielles ne sont que des béquilles sur lesquelles vous pouvez de temps à autre vous appuyer. Aucun logiciel ne vaudra jamais le regard bienveillant et protecteur de parents sur leur progéniture. Et même alors, personne n’est à l’abri d’un accident. Aussi, ce qui peut se passer sur Internet doit faire l’objet d’un dialogue et d’une réelle compréhension de la part de l’enfant. Allez, sans esprit moralisateur, faisons le tour de quelques bons conseils glanés à gauche et à droite.
1. Jamais dans la chambre
Un conseil toujours prodigué par les associations de protection de l’enfance, c’est qu’un ordinateur (voire une console de jeux) n’a pas vocation à être installé dans la chambre d’un petit (voire d’un grand, selon son degré de maturité). Le PC sera plus à sa place au salon ou, à défaut, dans un endroit de passage où maman, papa, le grand frère et la grande sœur pourront, sans être sur le dos de l’enfant, jeter un coup d’œil sur ses surfs et activités. Cela sans compter qu’un petit passera moins de temps dans le monde numérique si l’ordinateur ne trône pas comme un jouet à sa disposition.
2. Les données personnelles
Il est nécessaire de mobiliser les enfants sur l’importance de ne pas communiquer ses données personnelles sur la Toile, particulièrement s’il est friand de messageries instantanées, de chats ou de forums. Cela ne concerne pas que son nom et son prénom, mais aussi son numéro de téléphone, l’adresse de sa maison, de son école, ses horaires, etc. On ne sait jamais qui est le vrai lecteur de ses données. Pour les adolescents et jeunes adultes, il est important aussi de les sensibiliser à la transmission des données bancaires sur la Toile et sur les consignes de sécurité à respecter.
3. Quelques liens utiles
Les cas de pédophilie sur le Net, les sites choquants (trop) facilement accessibles ont, depuis quelques années déjà, poussé des associations à se mobiliser pour faire un travail de prévention et du conseil. Ce sont ainsi des dizaines de sites qui parsèment la Toile et distillent des conseils, voire des jeux ludo-éducatifs sur le monde Internet. Bref, des pages à consulter aussi bien par les parents que les enfants. À titre d’exemple, vous pouvez vous rendre sur www.actioninnocence.org, www.internet-mineurs.gouv.fr, www.mineurs.fr, www.webaverti.ca ; ce dernier présente l’intérêt de donner des conseils par tranche d’âge des enfants.
4. En cas de problème
Enfin, sachez que vous n’êtes pas seuls. Si votre enfant se retrouve confronté à ce qu’il ne devrait pas voir ou, pire, s’il fait une mauvaise rencontre avec un internaute malintentionné, il existe des recours. Pour signaler un contenu choquant, vous pouvez vous rendre sur un site mis en place par les différents FAI : www.pointdecontact.net. D’un clic sur Cliquez, signalez !, vous pourrez reporter des contenus inappropriés. D’autre part, le site www.internet-mineurs.gouv.fr vous permettra d’accéder à un formulaire (cliquez sur Procédure sous Signalement) qui, éventuellement, pourra se retrouver sur le bureau d’un commissariat.
Source SVM