Je vote pour qui en 2012 ? Le quizz des élections

Posted on février 22nd, 2012 in News by obi3fr

« Je vote pour qui en 2012 ? » C’est une question à laquelle il faudra répondre d’ici 2 mois, mais c’est aussi un site Internet destiné à aider les indécis.

Le principe est simple : il suffit de répondre en ligne à 13 questions pour découvrir le candidat dont vous êtes le plus proche. Maud Rubeaud, webdesigner à l’origine du projet a potassé tous les programmes des candidats pour dresser une liste de propositions. Parmi les thèmes exposés on trouve des questions du type « Quelle est la mesure prioritaire en matière de travail et de chômage ?« . À vous de cocher, parmi la dizaine de réponses, celle qui vous correspond le plus à vos convictions. Suivent des questions sur les mesure phares à adopter en matière de , solidarité, justice, , économie, défense, politique étrangère, immigration, écologie, nucléaire, transport, logement, retraite, organisation de la République et enfin agriculture. Les questions sont prises au hasard et garantissent l’égalité des chances pour chaque parti.

Jevotepourqui

L’idée est ludique et suscite forcément une curiosité, néanmoins il demeure un simple indicateur de tendances. Les réponses nécessitent tout de même une base de connaissances et un minimum de concentration. Bien que le site annonce clairement ne pas se substituer aux études de sondages, il affiche des statistiques. À l’heure où ces lignes s’écrivent 323 739 personnes ont fait le test, Marine Le Pen arrive en tête des 11 candidats avec 15,51 %, devant François Hollande qui totalise 13,64%.

Source LesNumeriques


Le sèche-mains électrique, un aérosol à microbes ?

Posted on janvier 21st, 2012 in News by obi3fr

L’autre soir, après le digestif, vous êtes descendu aux toilettes du restaurant pour vous laver les mains avant de les passer sous le sèche-mains électrique. Vous avez apprécié la caresse de l’air chaud en pensant au froid qui vous attendait dehors et vous êtes dit que, décidément, la technologie avait du bon. En réalité, il est fort possible que ce soit à cet instant précis que vous ayez attrapé la gastro-entérite qui allait vous clouer au lit une semaine durant.

Pour de nombreux spécialistes de l’hygiène, les sèche-mains électriques sont une véritable hérésie sanitaire, raison pour laquelle ils sont bannis des milieux hospitaliers ou de l’agro-alimentaire. Dans les bars, restaurants, cinémas, stations services, etc., la solution électrique continue pourtant d’être pratiquée, en raison d’un coût d’entretien nettement inférieur aux serviettes de papier à usage unique.

Dans un ouvrage publié en 2007, On s’en lave les mains, Frédéric Saldmann, médecin à l’hôpital Georges-Pompidou, mettait déjà en garde contre ces véritables « aérosols à microbes ». « Le lavage des mains est très important. Mais si on ne les lave pas extrêmement consciencieusement, il reste des germes entre les doigts, près des ongles et des bijoux. Or le sèche-mains électrique fait voler les microbes vers le visage et on les inhale aussitôt. Quand je rencontre un de ces sèche-mains dans un bar, je m’essuie sur ma chemise », confie-t-il.

Les endroits oubliés lors du lavage des mains :

 

Endroits oubliés lors du lavage des mains.

Fabien Squinazi, chef du laboratoire d’hygiène de la ville de Paris et co-auteur de l’ouvrage, abonde dans le même sens. « On a comparé en laboratoire les différentes techniques de lavage et de séchage des mains. Il en ressort que la plupart des séchoirs électriques sont contaminés. Ils aspirent l’air ambiant, chargé de bactéries, particulièrement dans des lieux aussi sensibles que les sanitaires, et les projettent sur vos mains. En d’autres termes : vous décontaminez vos mains au lavage et les recontaminez au séchage », résume-t-il. S’il n’est pas question d’interdire les séchoirs électriques, ce spécialiste de l’hygiène déconseille vivement leur utilisation en période d’épidémie, comme la vague de gastro-entérite qui sévit en ce moment. En d’autres termes, ne faites jamais ça !

Autre problème : le débit d’air est souvent insuffisant, et après trente secondes sous l’air chaud, les gens perdent patience et repartent les mains humides. Or, les bactéries et les microbes prolifèrent en milieu humide, raison pour laquelle un essuyage mécanique avec du papier ou du tissu reste de loin la solution la plus efficace.

Une étude (lien PDF) de l’université de Westminster a en effet montré que les essuie-mains en papier éliminent 90 % de l’humidité en dix secondes, tandis que les séchoirs à air chaud classiques laissent 53 % d’humidité après quarante secondes. Les serviettes à usage unique feraient en outre disparaître entre 51 % et 76 % des bactéries sur les doigts, tandis que le système électrique les augmenterait de 194 % ! Las, l’étude ayant été commandée par l’Association européenne des industries du papier d’hygiène (European tissue paper indutry association), ses résultats ne peuvent être considérés comme une base scientifique suffisamment solide pour prendre des mesures de publique.

C’est d’ailleurs sur cette absence d’études crédibles que se fonde le ministère de la santé pour justifier l’absence de recommandation sur le sujet. « C’est un faux débat, proteste-t-on à la Direction générale de la santé (DGS). Il est évident qu’une serviette propre et à usage unique est idéale, le sèche-mains électrique est ce qu’il est. Mais il ne faut pas rêver, il y a des contraintes économiques. Et il ne faudrait surtout pas que les gens pensent qu’il ne faut plus se laver les mains dans les lieux publics. C’est primordial ! »

Les autorités sont néanmoins conscientes de l’avantage hygiénique de la serviette à usage unique sur le séchoir. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Assistance publique des hôpitaux de Paris ont émis des recommandations déconseillant les sèche-mains électriques en milieu hospitalier. Dans sa brochure (lien PDF) sur l’hygiène des mains, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé indique clairement : « Séchez-vous les mains si possible avec un essuie-mains à usage unique ».

 

Brochure de l'INEP.

Brochure de l’INEP.INEP

Les sèche-mains à air pulsé inventés par Dyson présentent des garanties largement supérieures aux séchoirs classiques. Ils sont équipés d’un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air) qui retient les bactéries, évacuent l’eau des mains en une dizaine de secondes et ne renvoient pas l’air au visage de l’utilisateur : ceux-là échappent partiellement aux critiques des spécialistes de l’hygiène. La marque ne se prive d’ailleurs pas de rappeler sur son site le caractère « anti-hygiénique » de ses concurrents.

Si elle reconnaît de bout des lèvres que les sèche-mains classiques sont loin d’offrir toutes les garanties d’hygiène qu’on serait en droit d’attendre, la DGS redoute qu’un tel débat éloigne les gens des lavabos, alors que la gastro-entérite fait en ce moment des ravages, et appelle au respect des gestes barrière.

Fabien Squinazi a mené une expérience sur le rôle de l’hygiène dans la transmission de la gastro-entérite. Un individu contaminé a serré la main à plusieurs personnes sans s’être lavé les mains au préalable. Il a contaminé les deux-tiers des mains des cobayes, et on a retrouvé ses germes fécaux dans la bouche d’un tiers. « En période d’épidémie, il est essentiel de se laver régulièrement les mains », martèle-t-il.

Dans les hôpitaux, il n’est aujourd’hui pas plus question de serviettes en papier que de sèche-mains électriques, puisqu’il n’est même plus question de se laver les mains. Dans certains établissements, les points d’eau avec savon et serviettes en papier commencent même à disparaître des chambres, raconte Brigitte Mangin, cadre hygiéniste à l’hôpital Georges-Pompidou. « On ne préconise plus le lavage en milieu hospitalier : la friction avec une solution hydro-alcoolique est bien plus efficace », précise-t-elle. Sans compter qu’elle ne nécessite aucun séchage…

Les citoyens écoresponsables et soucieux de leur hygiène vont néanmoins se trouver face à un dilemme de taille : une étude (lien PDF) commandée par Dyson et réalisée par l’Institut de technologie du Massachusetts a établi que l’essuie-mains à usage unique, qui représente encore 75 % du marché, est le système le moins respectueux de l’environnement et le plus gros émetteur de CO2.

Source Le Monde


Avertisseurs radars interdits, verbalisation dès aujourd’hui

Posted on janvier 4th, 2012 in Sécurité by obi3fr

L’interdiction d’utiliser et même de posséder ou transporter un avertisseur de radars est désormais effective depuis aujourd’hui. Le décret d’application est en effet paru hier au journal officiel.

Depuis aujourd’hui, les avertisseurs de radars sont réellement interdits. Seuls les assistants d’aide à la conduite sont autorisés.

Mieux vaut donc dès à présent mettre à jour son appareil ou désactiver la fonction d’avertisseur de radar.

Cette nouvelle mesure arrive en même temps que le renforcement des sanctions appliquées pour usage du téléphone au volant, entre autres.

Les fabricants y vont de leurs mises à jour

Nous avons contacté les principaux fabricants de GPS pour savoir comment ils gèrent leurs mises à jour. Voici donc les solutions proposées pour les 4 plus gros fabricants :

  • TomTom ne nous a pas encore répondu et n’a pas annoncé de mise à jour pour le moment, il faut donc désactiver la fonction d’alerte radars dans les options du GPS.
  • Mio propose un patch pour désactiver les alertes radars. L’opération est réversible et n’agit que sur les radars français. En revanche, il n’est visiblement pas prévu d’annoncer les zones dangereuses.
  • Garmin est très clair avec une page bien visible sur son site officiel. Il invite ses clients à désactiver manuellement les alertes ou à mettre à jour leur appareil pour transformer les alertes radars en alertes de zones dangereuses.
  • Navigon propose des mises à jour pour ses GPS récents. Sur les autres appareils, il faut désactiver manuellement les alertes. Le fabricant précise que par défaut les alertes sont désactivées sur leurs anciens modèles. Il suffit de les remettre dans cet état si elles avaient été activées.

Attention donc de vérifier que votre appareil est en conformité. La plupart du temps, il suffit de désactiver les alertes radars dans les options du GPS.

En ce qui concerne les avertisseurs de radars, ils doivent être transformés en assistants d’aide à la conduite pour avertir des zones dangereuses uniquement et non plus indiquer les emplacements précis des radars. Des mises à jour sont disponibles sur les sites des fabricants.

Une interdiction difficile à contrôler

En l’état, il semble toutefois bien compliqué de verbaliser les conducteurs contrevenants, puisque l’on imagine mal les policiers vérifier un par un chaque GPS, tant les modèles diffèrent dans leur fonctionnement. Reste à voir ce que cela va donner en pratique. Il est probable que les forces de l’ordre demanderont au conducteur de leur montrer que les alertes sont bien désactivées si un appareil est visible dans l’habitacle.

Les smartphones sont en revanche épargnés dans le sens où les forces de l’ordre n’ont pas le droit de contrôler leur contenu. On imagine cependant qu’il vaut mieux ne pas afficher son smartphone sur le tableau de bord avec une application d’alertes radars en fonctionnement lors d’un contrôle… Ceci dit, nul doute que ces applications vont connaître un franc succès dans les jours à venir, bien que leur suppression des plate-formes de téléchargement soit inévitable à court terme.

Les contrevenants risquent une amende de 1500 euros et un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Source LesNumeriques

 


Immobilier : que peut-on acheter pour 1000 euros par mois ?

Posted on novembre 18th, 2011 in News by obi3fr

Un trois-pièces de 70 mètres carrés à Strasbourg mais… un studio de 20 mètres carrés à Paris. Voilà ce que vous pouvez vous offrir moyennant des mensualités de 1000 euros pendant 20 ans, selon une étude de Meilleurtaux.

Pour comparer le pouvoir d’achat immobilier des ménages dans dix grandes villes de France, le courtier a pris en compte les taux moyens des crédits observés localement et les prix au mètre carré.

Certes, ces résultats n’intègrent pas le prêt à taux zéro dont peuvent bénéficier certains acheteurs. Mais ils confirment les écarts de pouvoir d’achat immobilier considérables d’une ville à une autre. Et surtout que les prix au mètre carré restent les vrais juges de paix.

Le pouvoir d’achat immobilier dans 10 grandes villes de France :

Villes Prix au m2 * Surface accessible **
Strasbourg 2396 € 70,1 m2
Toulouse 2689 € 62,7 m2
Nantes 2657 € 62,4 m2
Montpellier 2818 € 59,1 m2
Marseille 2796 € 58,3 m2
Lille 2853 € 58,2 m2
Bordeaux 2915 € 56,4 m2
Lyon 3174 € 51,3 m2
Nice 4105 € 40,4 m2
Paris 7857 € 21,2 m2

* Meilleuragents.com (estimations prix moyen du mètre carré au 1er octobre)

**pour 1000 € de mensualité sur 20 ans

© Capital.fr

L’abus de tranquillisants et somnifères augmenterait le risque d’Alzheimer

Posted on septembre 30th, 2011 in News by obi3fr

16.000 à 31.000 cas d’Alzheimer seraient attribuables à une consommation chronique de tranquillisants et somnifères, selon les premiers résultats d’une étude française, révèle le magazine Sciences et Avenir.

Le responsable de l’étude, le professeur Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste, estime que « cette affaire est une vraie bombe ». Ce chercheur démontre que la consommation chronique de benzodiazépines, des tranquillisants et des somnifères, augmente le risque d’entrée dans la maladie d’Alzheimer. Chaque année, en France, 16.000 à 31.000 cas d’Alzheimer seraient ainsi attribuables à ces traitements par benzodiazépines ou apparentés, et leurs génériques : Valium (Roche), Témesta (Biodim), Xanax (Pfizer), Lexomil (Roche), Stilnox (Sanofi), Mogadon (Meda Pharma), Tranxène (Sanofi), etc., écrit le magazine Sciences et Avenir, qui publie l’étude dans son numéro d’octobre.

Environ 120 millions de boîtes sont vendues par an. La France consomme cinq à dix fois plus de somnifères et d’anxiolytiques que ses voisins européens, rappelle Sciences et Avenir. « Les autorités doivent réagir », dit le professeur Bégaud, chercheur à l’Inserm de l’université de Bordeaux au magazine. D’autant, explique-t-il à l’AFP que « cela fait, neuf études, avec la nôtre, dont la majorité (6) va dans le sens d’une association entre la consommation sur plusieurs années de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer« . « C’est un signal d’alerte très fort », selon lui. L’étude a porté sur 3.777 sujets de 65 ans et plus qui ont pris des benzodiazépines pendant deux à plus de dix ans.

Le mécanisme sur le cerveau reste inconnu

« Contrairement aux chutes et fractures occasionnés par ces traitements, les effets cérébraux ne sont pas immédiatement perceptibles, mais il faut attendre quelques années », relève le chercheur. « Si en épidémiologie, il est difficile d’établir un lien direct de cause à effet, dès qu’il existe une suspicion, il paraît normal d’agir et d’essayer de limiter les nombreuses prescriptions inutiles », estime-t-il encore auprès de l’AFP. La majoration du risque, 20 à 50%, peut paraître minime à l’échelle individuelle, mais pas à l’échelle de la population du fait de la consommation de ces traitements par les personnes âgées, note le magazine.

Selon le Pr Bégaud, environ 30% des plus de 65 ans consomment des BZD, ce qui est énorme, et le plus souvent de façon chronique. Or les prescriptions sont normalement limitées à deux semaines pour les hypnotiques et douze semaines pour les anxiolytiques. Pour autant, la façon dont agiraient les BZD sur le cerveau pour augmenter ce risque de démence reste un mystère. Le problème était déjà évoqué en 2006 dans un rapport de l’Office parlementaire des politiques de sur les médicaments psychotropes. « Depuis, il ne s’est strictement rien passé », déplore le spécialiste.

Source LCI


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