Energie, salaires, allocations… Les tarifs qui changent au 1er juillet 2010

Posted on juillet 1st, 2010 in News by obi3fr

Les timbres, les tickets de transport ou le gaz subissent leur traditionnelle augmentation de milieu d’année, tout comme les salaires des fonctionnaires ou les allocations chômage. Voici ce qui va changer…

Gaz

Il va augmenter de 5% en moyenne. C’est une hausse controversée, qui porte à 15% l’augmentation des  prix depuis le début de l’année. Une hausse de l’électricité est aussi attendue en août.

Timbres

Ils passent de 56 à 58 centimes pour les lettres de moins de 20 grammes, soit une hausse de 3,5%. En moyenne, les tarifs du courrier augmentent de 1,6%.

Ampoules

Celles de 60 watts disparaissent des rayonnages. Prochaine étape: le retrait de celles de 40 watts le 31 août 2011, puis celles de 25 watts le 31 décembre 2012.

Transports

A la SNCF, le billet augmente de 10 centimes à 2,30 euros (soit 2,5%), selon la distance, sur les Corail, Intercités et TER. Pour la RATP et le Transilien, ils augmentent d’environ 4%.
Pour les abonnements mensuels, la hausse est de 3,80 euros, sauf les zones 1-5 et 1-6 qui restent stables. Billets et tickets augmentent en moyenne de 3 à 3,5%. L’abonnement mensuel zones 1 et 2 (Paris et proche banlieue) passe de 56,60 à 60,40 euros (+6,7%), et zones 1 à 4 de 91,70 à 95,50 euros (+4,1%).

Télécoms

Les prix maximums facturés pour l’usage des téléphones portables à l’étranger baissent dans l’Union européenne: le tarif maximum pour passer un appel depuis l’étranger est ramené à 0,39 euro hors TVA la minute, contre 0,43 euro jusqu’ici. Pour recevoir un appel, il tombe de 0,19 à 0,15 euro.

Concernant l’Internet mobile, les clients pourront fixer une limite après laquelle leur connexion sera coupée automatiquement. Par défaut, elle est fixée à 50 euros hors TVA.

Automobile

La prime à la casse est abaissée à 500 euros pour toute voiture commandée jusqu’au 31 décembre. Son montant était auparavant de 700 euros pour tout véhicule acheté jusqu’au 30 juin.

Fonction publique

Le point d’indice qui sert de base au calcul du des fonctionnaires est revalorisé de 0,5%.

Assurance-chômage

Les allocations de deux millions de chômeurs sont revalorisées de 1,2 %.

Salariés handicapés

Les sanctions pour les entreprises de plus de 20 salariés qui n’emploient aucune personne handicapée et n’ont engagé aucune action en ce sens sont multipliées par trois, passant à environ 13.000 euros par personne manquante.


Qui sont les riches?

Posted on juin 16th, 2010 in News by obi3fr

François Fillon veut les taxer… mais à partir de quand est-on riche?

Pour financer les retraites, François Fillon envisage de taxer les riches. Si les modalités de cette taxe restent à définir, il en est de même pour la catégorie des «riches». S’il existe un seuil de pauvreté en France, on ne dispose en revanche d’aucun «seuil de richesse». A partir de quand est-on riche?

Plus de 4.500 euros nets?

François Hollande, en 2006, estimait qu’un riche, c’était quelqu’un qui gagnait autour de 4.000 euros. Dernièrement, Laurent Wauquiez n’était pas loin de lui donner raison. Selon le secrétaire d’Etat à l’Emploi, dans une interview aux Echos, les classes moyennes gagnent entre 1.500 et 4.500 euros nets par mois. D’où la déduction: au-dessus de 4.500 euros, on appartiendrait aux «riches».

«Ceux qui gagnent plus que moi»?

Mais les riches, ce sont aussi «tous ceux qui gagnent plus que moi», s’amuse Janine Mossuz-Lavau, chercheur au Cevipof. «C’est ce que chacun a tendance à répondre dans un premier temps», explique-t-elle, relativisant le terme.

Dans une enquête parue en avril dernier, l’Insee estime quant à elle qu’on entre dans la catégorie des 10% les plus riches avec 35.000 euros par an de revenu net avant impôt, soit à partir de 3.000 euros par mois. «Quand on voit que des millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (908 euros), j’aurais tendance à considérer que le seuil est plus bas», relativise Janine Mossuz-Lavau.

Tout dépend également du nombre de personnes vivant avec cette somme. Un couple sans enfant n’aura évidemment pas les mêmes besoins qu’une famille nombreuse.

Ceux qui ont du patrimoine?

Enfin, la richesse dépend du patrimoine dont on dispose et pas seulement des moyens. On peut ainsi se baser sur l’ISF, l’impôt de solidarité sur la fortune, payé par tous les foyers fiscaux français dont le patrimoine taxable dépasse, au 1er janvier 2010, 790.000 euros.

Ceux qui gagnent 100.000 euros par an?

Fin mai, le ministre du Budget, François Baroin, a pour sa part indiqué que la taxe de financement des retraites concerneraient les personnes qui gagnent entre trois et quatre fois le plafond de la Sécurité sociale, soit entre 100.000 et 140.000 euros par an, selon les Echos.

Reste la solution de Georges Marchais, qui affirmait en son temps: «au-dessus de 40.000 francs par mois (6.100 euros), 100% d’impôts, je prends tout!»

Source 20Minutes


Le business très rentable des extensions de garantie

Posted on mai 28th, 2010 in Marketing by obi3fr

Jouant sur la paranoïa du client, les distributeurs d’électronique ont fait de l’extension de garantie leur vache à lait.

Le principe de ces extensions ? Un rallongement payant de la garantie légale permet par exemple au consommateur d’étendre le délai de garantie de deux à cinq ans, et d’étendre la couverture de sa garantie à la totalité du produit quand seulement une composante était prise en charge par la garantie normale. Certaines garanties « complémentaires » offrent aussi la possibilité de remplacer le produit défectueux par un produit neuf.

Ces extensions sont parfois onéreuses. Exemple : une centaine d’euros pour une machine à laver qui en vaut 500, ou 70 euros pour un netbook acheté 300 euros.

Le principe existe depuis plusieurs années, mais il se généralise aujourd’hui chez les vendeurs d’électroménagers et d’électroniques et chez les vendeurs en ligne. Les distributeurs, qui ne font plus beaucoup de marge sur la vente de produits, se rattrapent par la vente de services (extension de garantie, assurance casse et vol, installation à domicile, etc).

L’enseigne profite largement de la souscription d’extensions, puisqu’il y a en fait peu de retour de produits pour réparation.

Objectif : une extension pour trois produits vendus

C’est le cas de la Fnac. L’entreprise du groupe PPR intéresse directement ses vendeurs en leur donnant des objectifs en termes de placement de garantie, qui leur permettent d’améliorer leur . Un vendeur explique :

« Il y a toujours eu des extensions de garantie, mais avant on n’avait pas d’objectif chiffré. En ce moment, on touche une petite commission sur les extensions, allant de 30 centimes à 2 euros selon le niveau de garantie vendu. Les extensions de garantie sont aussi inclues dans notre VIM. »

La VIM (variable individuelle magasin) constitue la partie variable du salaire, calculée à partir du chiffre d’affaires du magasin et des résultats individuels des vendeurs. La moitié de la VIM prend en compte le nombre d’adhésions à la Carte Fnac, l’autre moitié la vente de services, dont l’extension de garantie.

Pour cette dernière, deux variables sont à prendre en compte :

  • le taux de placement (l’objectif est de placer une extension pour trois produits vendus)
  • et le ratio (niveau d’extension vendu).

En revanche, le salaire fixe à la Fnac est « relativement normal » comparé à ce qui se pratique chez Darty ou dans d’autres enseignes qui fonctionnent avec un salaire fixe plus bas (qui peuvent être entre 500 et 800 euros) et un système de commissions : le revenu mensuel dépend alors en grande partie des commissions touchées grâce à la vente de services.

Une employée de chez Darty nous confie que les vendeurs touchent une commission de « 2 euros par extension de garantie souscrite », quel que soit le produit vendu. L’objectif mensuel du magasin dans lequel elle travaille, à Paris, est de 20% d’extensions de garantie sur le total des produits vendus.

« On n’hésite pas à mentir sur la garantie légale »

Un ancien vendeur d’ordinateurs portables chez Surcouf nous raconte son expérience en fin d’année dernière, juste avant le rachat du distributeur de matériel par Youg’s :

« Chez Surcouf, l’objectif était de vendre 30% d’extensions par mois et on touchait 10% du montant de chaque extension vendue.

Surcouf fait des prix très bas et ne fait donc quasiment pas de marge sur les produits. Ils marchent uniquement aux services et les vendeurs sont poussés à fond, surtout en fin d’année. Moi, j’étais par exemple à 80% d’extensions sur l’ensemble de mes ventes. »

Pour parvenir à ses fins, toute technique est bonne. Bien sûr, l’argument premier est de pointer le manque de fiabilité des engins actuels :

« Le but du vendeur est de convaincre le client que le produit ne va pas marcher longtemps, en mettant l’individu dans un état de psychose. Il y a une part de bobard mais aussi une part de réalité, car certains produits ne sont réellement pas fiables. On n’hésite pas non plus à mentir sur ce que prend en charge la garantie légale. »

L’intérêt de l’extension dépend du produit

L’UFC Que Choisir se montre « très sceptique » face à l’intérêt des extensions de garantie, comme l’explique Nicolas Godefroy, juriste à l’association :

« Soit les produits sont assez fiables, comme certains de nos tests l’ont prouvé, soit la chute rapide du prix fait qu’il est moins intéressant de prendre une extension à l’achat d’un produit que de le racheter à neuf au moment de la panne. »

Nicolas Godefroy s’indigne de certaines pratiques sur Internet : des vendeurs qui ne veulent pas prendre en charge les produits et renvoient au fabricant, des « cases précochées » qui souscrivent une extension de garantie d’office ou des offres de garantie complémentaire qui « entrent en concurrence directe avec ce que propose déjà la garantie légale ». Exemple : l’échange à neuf en cas de grosse panne.

Les vendeurs s’accordent cependant à dire que l’extension de garantie peut être pertinente selon le type de produit concerné -plus ou moins fragile- et à partir d’un certain prix. « C’est du cas par cas », admet Nicolas Godefroy.

Source Eco89


Et si tous les salaires étaient publics comme en Norvège ?

Posted on octobre 22nd, 2009 in News by obi3fr

Un article issu de Rue89 :

Voilà trois ans et demi que j’habite en Norvège et quelque chose me surprend toujours autant : que l’on puisse avoir accès aux revenus de chacun.
Vous avez envie de savoir ce qu’a gagné votre voisin de palier en 2008 ? Et bien c’est possible !

Aujourd’hui, en tapant mon prénom et mon nom sur le site Kjendis, j’ai effectivement pu trouver ce que j’avais gagné en 2008.

Si je le souhaite, je n’ai qu’à saisir le nom de mes amis, et je découvrirai ce qu’ils ont gagné, le montant de leurs impôts, leur patrimoine…

Le site compare, sur un graphique, les revenus de la personne recherchée en 2008 à ceux de 2007. Des tableaux indiquent les revenus d’autres personnes nées la même année, ou qui portent le même nom de famille, ou qui vivent dans la même ville…

Prenons, par exemple, Andreas Thorskilden, champion olympique du javelot à Pékin. Vous voilà informé de ses revenus de l’an dernier… Vous savez désormais ce qu’il a gagné en 2008. Une petite recherche et j’apprends que le Premier ministre a gagné plus d’un million de couronnes (1 140 000, soit 140 000 euros) l’an dernier et reversé près de la moitié au Trésor public norvégien.

Voilà ! Ici en Norvège tout est public !

Excellent non ? Moi j’suis pour !


Structure du revenu et niveau de vie

Posted on septembre 10th, 2009 in News by obi3fr

Allez, au hasard de mon surf, je suis passée le site LaFinancePourTous et notamment sur cet article.
En voici un petit extrait intéressant :

La structure du revenu varie selon le niveau de vie. Les dernières données publiées par l’INSEE sur ce sujet datent de 2002. Mais les montants ont peu varié. Des statisticiens de l’INSEE ont réparti les individus selon leur niveau de vie en les classant par décile (c’est-à-dire des 10 % les plus pauvres aux 10 % les plus riches) et calculé la composition moyenne du revenu de chaque tranche. Voici ce qu’ils ont trouvé :

  • Les individus modestes : déciles 1 à 3 (30 % de la population). Ils ont un niveau de vie mensuel inférieur à 1 100 euros (en 2006), soit un revenu disponible du ménage inférieur à 1 500 euros pour un couple sans enfant. La part des revenus d’activité et de remplacement est plus faible que pour les autres catégories (environ la moitié du revenu disponible). Les individus de cette catégorie perçoivent une part importante de prestations sociales – 30 % de leur revenu disponible (entre 40 % pour le 1er décile et 15 % pour le 3e). Les prestations familiales représentent quant à elles entre 10 % et 20 %, et les minima sociaux en moyenne 6 %. Cette partie de la population bénéficie de la Prime pour l’emploi à hauteur de 1 % et ne paie pratiquement pas d’impôt sur le revenu.
  • La « classe moyenne » : déciles 4 à 7 (40 % de la population). Les personnes dans ce groupe ont un niveau de vie mensuel compris entre 1 100 et 1 700 euros soit un revenu disponible du ménage compris entre 1 700 et 2 400 euros pour un couple sans enfant. Les salaires représentent une part plus importante du revenu disponible que pour la catégorie précédente, près des trois quarts. Ils bénéficient très peu des allocations logement et des minima sociaux, entre 0,1 % et 2 % selon le décile considéré. Les impôts directs commencent à être significatifs représentant entre 4 % et 8 %.
  • Les individus aisés : déciles 8 et 9 (20 % de la population). Les individus de cette catégorie ont un niveau de vie mensuel compris entre 1 700 et 2 400 euros, soit un revenu du ménage compris entre 2 400 et 3 450 euros pour un couple sans enfant. C’est pour eux que la part des salaires dans le revenu disponible est la plus importante (plus de 80 %). La part des prestations sociales est d’un peu plus de 2 %, avec majoritairement des prestations familiales ; 10 % de leur revenu sont prélevés au titre des impôts directs.
  • Les hauts revenus : 10ème décile. Ils ont un niveau de vie mensuel supérieur à 2 400 euros, soit un revenu du ménage supérieur à 3 450 euros pour un couple sans enfant. Les revenus d’activité non-salariée de cette tranche sont plus importants que pour les précédentes, représentant près de 25 % du revenu disponible. Les revenus du capital sont également sur-représentés. La redistribution joue à plein au profit des plus modestes, les impôts payés représentant un quart de leur revenu, pour des prestations perçues valant à peine plus de 1 %.

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