Nutella : Dangereux pour la santé ?

Posted on juin 28th, 2010 in Marketing by obi3fr

Le Nutella serait dans le collimateur de l’Union européenne car trop riche en graisse et en sucre. Selon le Nouvel Obs, la célèbre pâte à tartiner ne serait pas dans les clous de la nouvelle réglementation proposée par le parlement européen.

La Nutella pourrait faire les frais des nouvelles normes nutritionnelles que le parlement européen a proposé d’adopter. C’est ce que révèle le Nouvel Observateur dans un article publié uniquement sur la version papier de l’hebdomadaire.

Que reproche-t-on à cette pâte à tartiner dont certains consommateurs son littéralement accrocs ? D’être trop riche en sucre et en huile de palme, écrit le Nouvel Observateur, en citant une étude récemment publiée. Le Nutella ne serait ainsi pas conforme au profil nutritionnel des denrées alimentaires que veut adopter le législateur européen pour lutter contre l’obésité.

Si ce texte entre en vigueur, Ferrero pourrait être contraint de faire apparaître sur les pots de Nutella la mention « Attention danger, favorise l’obésité ». Une mesure qui suscite des craintes en Italie, pays où est basé la société Ferrero. Le ministre italien chargé des affaires européennes a réagit en mettant en garde contre un risque de « fondamentalisme nutritionnel », indique l’agence Associated Press.

Source Letélégramme


Parodie de la pub Banque Populaire …

Posted on juin 24th, 2010 in Marketing by obi3fr

Encore envoyée par GG … (c’est sympa mais ça ne te fera pas pardonner auprès de ton filleul … )


Le business très rentable des extensions de garantie

Posted on mai 28th, 2010 in Marketing by obi3fr

Jouant sur la paranoïa du client, les distributeurs d’électronique ont fait de l’extension de garantie leur vache à lait.

Le principe de ces extensions ? Un rallongement payant de la garantie légale permet par exemple au consommateur d’étendre le délai de garantie de deux à cinq ans, et d’étendre la couverture de sa garantie à la totalité du produit quand seulement une composante était prise en charge par la garantie normale. Certaines garanties « complémentaires » offrent aussi la possibilité de remplacer le produit défectueux par un produit neuf.

Ces extensions sont parfois onéreuses. Exemple : une centaine d’euros pour une machine à laver qui en vaut 500, ou 70 euros pour un netbook acheté 300 euros.

Le principe existe depuis plusieurs années, mais il se généralise aujourd’hui chez les vendeurs d’électroménagers et d’électroniques et chez les vendeurs en ligne. Les distributeurs, qui ne font plus beaucoup de marge sur la vente de produits, se rattrapent par la vente de services (extension de garantie, assurance casse et vol, installation à domicile, etc).

L’enseigne profite largement de la souscription d’extensions, puisqu’il y a en fait peu de retour de produits pour réparation.

Objectif : une extension pour trois produits vendus

C’est le cas de la Fnac. L’entreprise du groupe PPR intéresse directement ses vendeurs en leur donnant des objectifs en termes de placement de garantie, qui leur permettent d’améliorer leur salaire. Un vendeur explique :

« Il y a toujours eu des extensions de garantie, mais avant on n’avait pas d’objectif chiffré. En ce moment, on touche une petite commission sur les extensions, allant de 30 centimes à 2 euros selon le niveau de garantie vendu. Les extensions de garantie sont aussi inclues dans notre VIM. »

La VIM (variable individuelle magasin) constitue la partie variable du salaire, calculée à partir du chiffre d’affaires du magasin et des résultats individuels des vendeurs. La moitié de la VIM prend en compte le nombre d’adhésions à la Carte Fnac, l’autre moitié la vente de services, dont l’extension de garantie.

Pour cette dernière, deux variables sont à prendre en compte :

  • le taux de placement (l’objectif est de placer une extension pour trois produits vendus)
  • et le ratio (niveau d’extension vendu).

En revanche, le salaire fixe à la Fnac est « relativement normal » comparé à ce qui se pratique chez Darty ou dans d’autres enseignes qui fonctionnent avec un salaire fixe plus bas (qui peuvent être entre 500 et 800 euros) et un système de commissions : le revenu mensuel dépend alors en grande partie des commissions touchées grâce à la vente de services.

Une employée de chez Darty nous confie que les vendeurs touchent une commission de « 2 euros par extension de garantie souscrite », quel que soit le produit vendu. L’objectif mensuel du magasin dans lequel elle travaille, à Paris, est de 20% d’extensions de garantie sur le total des produits vendus.

« On n’hésite pas à mentir sur la garantie légale »

Un ancien vendeur d’ordinateurs portables chez Surcouf nous raconte son expérience en fin d’année dernière, juste avant le rachat du distributeur de matériel par Youg’s :

« Chez Surcouf, l’objectif était de vendre 30% d’extensions par mois et on touchait 10% du montant de chaque extension vendue.

Surcouf fait des prix très bas et ne fait donc quasiment pas de marge sur les produits. Ils marchent uniquement aux services et les vendeurs sont poussés à fond, surtout en fin d’année. Moi, j’étais par exemple à 80% d’extensions sur l’ensemble de mes ventes. »

Pour parvenir à ses fins, toute technique est bonne. Bien sûr, l’argument premier est de pointer le manque de fiabilité des engins actuels :

« Le but du vendeur est de convaincre le client que le produit ne va pas marcher longtemps, en mettant l’individu dans un état de psychose. Il y a une part de bobard mais aussi une part de réalité, car certains produits ne sont réellement pas fiables. On n’hésite pas non plus à mentir sur ce que prend en charge la garantie légale. »

L’intérêt de l’extension dépend du produit

L’UFC Que Choisir se montre « très sceptique » face à l’intérêt des extensions de garantie, comme l’explique Nicolas Godefroy, juriste à l’association :

« Soit les produits sont assez fiables, comme certains de nos tests l’ont prouvé, soit la chute rapide du prix fait qu’il est moins intéressant de prendre une extension à l’achat d’un produit que de le racheter à neuf au moment de la panne. »

Nicolas Godefroy s’indigne de certaines pratiques sur Internet : des vendeurs qui ne veulent pas prendre en charge les produits et renvoient au fabricant, des « cases précochées » qui souscrivent une extension de garantie d’office ou des offres de garantie complémentaire qui « entrent en concurrence directe avec ce que propose déjà la garantie légale ». Exemple : l’échange à neuf en cas de grosse panne.

Les vendeurs s’accordent cependant à dire que l’extension de garantie peut être pertinente selon le type de produit concerné -plus ou moins fragile- et à partir d’un certain prix. « C’est du cas par cas », admet Nicolas Godefroy.

Source Eco89


La «junk food» aussi addictive que les drogues

Posted on mars 29th, 2010 in Marketing by obi3fr

SANTE – Une étude sur les rats menée par des chercheurs américains le prouve…

Drogué par la «junk food». Les mêmes mécanismes du cerveau sont à l’oeuvre dans la consommation compulsive de nourriture hautement calorique et dans la dépendance aux drogues, ont montré des chercheurs lors d’expériences sur des rats.
Les travaux de Paul Johnson et Paul Kenny (Scripps Research Institute, Jupiter, Floride) démontrent, chez le rat, que le développement de l’obésité coïncide avec une détérioration progressive de l’équilibre chimique du cerveau dans le circuit de récompense (aussi appelé centre du plaisir), impliqué dans les addictions.
Les chercheurs ont offert régulièrement à des rats de la nourriture hautement calorique (bacon, saucisse, gâteau, chocolat) en plus de leur nourriture habituelle, plus saine mais moins appétissante. Les animaux ont rapidement développé l’habitude de se suralimenter de façon compulsive, consommant davantage de nourriture grasse et calorique (junk food) jusqu’à devenir obèses.
Parallèlement, leur circuit de récompense répondait de moins en moins, une modification très semblable à ce qui se passe dans le cerveau de rats consommateurs de cocaïne ou d’héroïne.
Pour les chercheurs, ces résultats confirment les propriétés addictives de la junk food.

L’étude «présente la preuve la plus précise et rigoureuse que l’addiction aux drogues et l’obésité sont fondées sur les mêmes mécanismes neurobiologiques sous-jacents», a déclaré Paul Kenny.

Les chercheurs ont également conditionné les rats à craindre un choc électrique à la vue d’une lumière rouge. Alors que les rats nourris normalement arrêtaient de manger lorsque la lumière rouge s’allumait, ceux devenus obèses, habitués à une nourriture riche, continuaient de manger.
«Dans cette étude, les animaux ont complètement perdu le contrôle de leur comportement alimentaire, premier signe de l’addiction. Ils continuaient à se suralimenter même lorsqu’ils anticipaient un choc électrique, ce qui montre bien combien ils étaient motivés pour consommer de la nourriture appétissante», a expliqué Paul Kenny.
Les chercheurs ont par ailleurs montré chez les rats obèses une réduction du taux de récepteurs à dopamine, une substance chimique libérée dans le cerveau par des expériences agréables comme la nourriture ou le sexe, ou les drogues.

Le même phénomène est observé chez l’homme en cas de dépendance à une drogue.

Cette étude, qui avait fait l’objet d’une présentation préliminaire en octobre 2009 lors d’une réunion de la Société de Neurosciences à Chicago, est publiée dimanche en ligne dans Nature Neuroscience.

Source 20Minutes


Nature Addicts : NA=caca

Posted on mars 15th, 2010 in Marketing by obi3fr

Deuxième article sur la bouffe (enfin assimilée) aujourd’hui ! Cette fois-ci, j’avais repéré aux caisses des supermarchés des sachets avec des framboises dessus (miam des framboises ;-) ) donc là encore, clic clic un coup de google et hop, je tombe sur un article de Brigitte Danchin (une copine de Lignac, qu’on peut voir dans Le chef contre-attaque) :

Avez vous remarqué dans vos grands magasins préférés ces petites pochettes tout en couleur et très gaies qui s’ appellent N.A, c’est à dire, soit disant Nature Addicts (au passage, c’est toujours agaçant de voir comment les publicitaires utilisent l’anglais pour faire plus branché…)
Il y a encore plus agaçant :
Ces pochettes contiennent des barres, soit disant 100% fruits.
Génial dans une France où on préconise 5 portions de fruits et légumes par jour.
L’accroche c’est :
- sans sucre ajouté
- sans édulcorants
- sans conservateurs
Le hic, c’est que ces barres sont 100% fruits déshydratés. Et que reste t-il quand on déshydrate un fruit…..du 100% sucre !!

La preuve :
- le goût (on a l’impression de manger un carré de sucre)
- 52 calories pour une barre de 15g. Je rappelle  que 1g de sucre = 4 calories. Donc 15g de sucre = 60 calories (on n’est pas loin des 52g !)
- la composition : 12g de sucre (pour 15g de produit, il n’y a donc pratiquement que du sucre !)
Pour information, une pêche fraîche ,  c’est 46 calories et 11g de sucre mais c’est  98g, et non pas 15 !

Au total : on fait semblant de vous vendre du fruit et on vous vend du sucre, du fructose (le sucre du fruit), certes, mais du sucre quand même…
J’alerte donc les mamans qui veulent faire du bien à leurs enfants, tous ceux qui font attention à leur ligne et les diabétiques.
Ces barres, très pratiques pour les collations, les goûters et pour les petits qui détestent les fruits sont …..des attrapes couillons.

Source Le blog de Brigitte (elle est web-connected la Brigitte)


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